ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.
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Édition
03 :14 Février, 2014.
Objectifs du Millénaire.
Objectif 1.
Réduction de l’extrême pauvreté .
Le projet n’accepte pas la définition de US$ 1,25 par jour et la monétisation
de la qualité de la vie.
"Par sa nature même, le produit
intérieur brut n’est pas un indicateur conçu pour mesurer le bonheur et le
bien-être de la population d’un pays et n’en donne pas une image exacte."
(Nations Unies Assemblée Générale,
Nations Unies, Assemblée Générale, Session 61, New York, 19 Juillet 2011,
résolution 65/309. Lisez la note détaillée sur
la résolution : Happiness : towards a holistic approach to development).
Comme
même
La résolution 65/309 fut suivi par le rapport A67/697 du
Secrétaire Général, du Secrétaire Général, Point 14 de l’ordre du
jour : « Application et suivi intégrés
et coordonnés des textes issus des grandes conférences et réunions au sommet
organisées par les Nations Unies dans les domaines économique et social et dans
les domaines connexes”, Nations Unies, Assemblée Générale, Session 67, New
York, 16 Janvier 2013. Le rapport présente un sommaire des activités vers
l`achèvement d`une alternative au système du PIB, et, au point 55, invite les
gouvernements parmi d’autre à :
« a) Envisager de recourir à une définition plus générale du
bien-être, qui ne »se limite pas au PIB et à la croissance économique, en
adoptant un nouveau modèle économique qui intègre les dimensions sociales,
économiques et environnementales du développement durable;
…..
« e) Assurer des conditions minimales de bonheur à la majorité des
habitants des pays à faible revenu, ainsi qu’aux groupes d’exclus des pays à
revenu
intermédiaire ou élevé, telles que : i) l’accès à l’alimentation et à des
services de base; ii) le respect des droits de l’homme fondamentaux et la
protection sociale; et iii) la réduction des inégalités, avant de s’employer à
réaliser des objectifs plus ambitieux en matière de bien-être; »
Cible 02 : Réduire de moitié
entre 1990 et 2015, la proportion de la
population qui souffre de la faim.
Pour voir comment le projet Vivons Tougan le fait,
voir : Agriculture et la sécurité alimentaire.
Tout le monde dans la zone du projet aura une
diète suffisante et variée.
Des structures pour la production alimentaire sont
créées.
La production locale est destinée à la
consommation locale.
On assure aux populations une diète variée.
La sécurité alimentaire en périodes de crise.
La distribution coopérative des surplus.
Structures coopératives de stockage des aliments.
Pépinières.
Banques de semences.
La puissance du système local d’échange.
Structures de sécurité sociale à faveur des
besogneux.
La faim (endémique ou
occasionnelle) est une condition physique réelle et vérifiable de manière
objective où la diète disponible ne fournit pas un apport nutritionnel
quantitatif et/ou qualitatif suffisant à la croissance et à la survie des
personnes humaines.
Le système local
d’échange permet la production locale, sans qu’on ait besoin de la monnaie
formelle, de structures d’assainissement et de recyclage des urines, des fèces,
et des eaux grises et, cas échéant, la récolte de l’eau pluviale. Les matériaux
recyclés directement, d’habitude au niveau des ménages, sont seuls suffisants
pour assurer une diète d’une bonne qualité à tous. On n’a besoin que de la
quantité minimum d’eau retenue nécessaire à la vie. Dans le cadre des projets
de développement intégré, ce minimum d’eau sera de l’eau potable saine. En
principe, toutefois, toute qualité d’eau suffit pour ce qui concerne la
sécurité alimentaire.
Il n’y a, en principe,
aucune raison pourquoi ils y aient, hors des cas de catastrophe et de conflits,
des personnes qui souffrent la faim.
Voici le recette du
projet :
Eaux grises (usage
minimal par personne ) recyclées au niveau de ménage.
Urines et fèces recyclés
au niveau de ménage.
Semences (quelques
semences par sorte suffisent – dans le cadre d’un système de monnaie
locale peut-on développer des pépinières
et en tel cas quelques plantes par sorte suffiraient ).
Espace pour les plantes (
Du temps (peut-être une
quinzaine de minutes par jour).
Arbres à fruit et à
noix ; pousses bambou comestibles; feuilles de Moringa comestibles.
Objectif 2 : Éducation primaire pour
tous.
Cible 03 : D’ici à 2015, donner à tous les enfants,
garçons et filles, les moyens d’achever un cycle complet d’études primaires.
(UNESCO).
L’éducation primaire à tous
prévu du projet.
Pour détails voir l file éducation.
Le
projet prévoit des possibilités d’éducation complète jusqu’à la préparation
universitaire.
Tous
les enfants de
Jeunes
âgés 15-24 au commencement du projet auront des possibilités de suivre des
cours le soir.
On
tiendra des cours le soir pour les adultes, en particulier les femmes.
On
construira 288 salles études à éclairage photovoltaïque.
On
peut en principe construire des
centaines d’écoles dans chaque zone de projet, et trouver les enseignants
nécessaires.
Objectif 3 : Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des
femmes.
Voir le file genre et les droits de la femme.
L’objectif 3 du Millénaire n’ajoute que peu au cible
3 sur l’éducation (primaire) pour tous.
Le projet prévoit :
Qu’un
cycle complet d’études primaires et secondaires soit disponible par définition
à tous.
Une
école pour les métiers et
(éventuellement) une propedeuse universitaire sera disponible et ouverte à
tous.
Salles
d’études au niveau des commissions réservoir.
Cours d’éducation à
l’hygiène.
Un
taux d’alphabétisation du groupe des âgés 15-24 ans qui améliore de manière
automatique à main les cycles d’éducation introduits ne soient complétés. • Une amélioration rapide
du taux d’alphabétisation des jeunes âgés 15-24 ans en comparaison avec celui
existant moment du commencement du projet.
L’éducation
des adultes (en particulière des femmes et des jeunes filles) le soir.
Formation
de base des femmes pour la participation aux structures politiques formelles à
travers de l’exercice de leur rôle dominant dans la gestion des structures du
projet.
Que
les femmes contrôlent les toutes structures du projet.
On établit des
coopératives, système de microcrédits, et système local d’échanges à faveur de
tous les habitants sans exclusion.
Le
pourcentage travail salarié dans le secteur non agricole pour les femmes (dont
à l’indicateur 11) N’EST PAS
soutenu du projet.
À noter que les principes du Développement Intégré ne reconnaissent pas le
rapport employeur - salarié. Les structures créées donneront du support aux
individus, familles et coopératives. Ceci ne signifie pas qu’on veule éliminer
le rapport employeur -salarié dans
Le projet ne s’occupe pas directement de la proportion de sièges occupés
par les femmes au parlement national. D’ailleurs les femmes devront résulter
majoritaires sur les commissions de gestion des structures des projets, à tous
les niveaux prévus. Elles apprendront à s’organiser et à prendre responsabilité
de la gestion des structures sociales, financières, et de service du projet. On
attende à ce qu’elles soient actives dans les structures de production , soient
celles encadrées dans les systèmes de monnaies locales établies, soient celles
financées à travers les structures de micro -crédit.
Le projet réduit le temps dédié des femmes et des
jeunes filles aux travaux pas rétribués de ménage et infirmiers.
Éliminer l’inégalité dans le secteur du travail à travers
la réduction de la dépendance des femmes aux emplois informels, réduire les
différences en salaires entre hommes et femmes et la ségrégation des emplois
(soit la concentration d’hommes et de femmes dans de différentes occupations et
industries et surtout la concentration de femmes dans les occupations et les
industries mal payées).
On compte de pouvoir éliminer la violence à
l’endroit des femmes et le jeunes filles.
Le projet ne touche pas directement la question
des droits des femmes et des jeunes filles à la propriété et à la succession.
Objectif 4 : Réduire la mortalité des enfants de
moins de 5 ans.
Cible
05 : Réduire la mortalité des
enfants de moins de 5 ans.
Voir le file sur la santé.
L’objectif 4 (cible 5)
traite la réduction de la mortalité des enfants de moins de 5 ans.
On a choisi les
indicateurs suivants :
• Indicateur 13 : Taux de
mortalité des enfants de moins de 5 ans. (UNICEF
• Indicateur 14 : Taux de
mortalité infantile (UNICEF)
• Indicateur 15 : Proportion
d’enfants de 1 an vaccinés contre la rougeole. (UNICEF)
La plupart des morts est
due à des causes complémentaires aux maladies elles-mêmes, telles la faim,
l’hygiène, la présence de la fumée dans les habitations et aux alentours, le
manque d’accessoires simples.
Les actions prévues du
projet comprennent :
Des cours d’éducation à
l’hygiène pour toutes les femmes et dans les écoles.
La disponibilité d’eau
potable saine et de structures complètes d’assainissement.
L’aération (élimination de
la fumée) des habitations.
Une diète variée.
Un système complet de
recyclage des déchets.
Le drainage des eaux
stagnantes.
Des actions préventives
contre les moustiques, les mouches et la vermine.
Les services
d’infirmiers de base.
Un système de distribution
des médicaments.
Une structure
d’ambulances à bicyclettes.
L’immunisation contre la
rougeole par contre N’Y EST PAS
couverte.
À noter que les principes du Développement Intégré ne reconnaissent ni
l’immunisation contre la rougeole, ni les vaccinations contre d’autres
maladies. Voyez à cet égard l’approfondissement des causes
de fuite financière : santé.
Vos diapositives de
référence sont :
Objectif 5 : Améliorer la santé maternelle.
Cible 06 : Réduire de trois quarts, entre 1990 et 2015,
le taux de mortalité maternelle.
Voir le file sur la santé.
Le cible 06 dont à
l’objectif 5 du Millénaire ne contient que deux indicateurs :
-indicateur 16 – le taux
de mortalité maternelle.
-Indicateur 17 – la
proportion d’accouchements assistés par du personnel de santé qualifié.
Les structures de base
mises à la disposition de la communauté par le projet comprennent :
Éducation à l’hygiène (clubs
santé) au niveau des commissions réservoir et aux écoles.
Réduction de la charge
du travail des femmes.
Eau potable saine,
structures complètes d’assainissement.
Diète variée.
Aération (élimination de
la fumée) des habitations.
Structure complète de
recyclage des déchets.
Prévention contre les
moustiques (production locale de moustiquaires), les mouches, et la vermine.
Structures infirmières
de base au niveau des commissions réservoir.
Service d’ambulances à
bicyclette au niveau des commissions forage.
Service de distribution
des médicaments au niveau des commissions forage et, indirectement, au niveau
des commissions réservoir
Le rapport Making the MDGs Work
for All de l’UNIFEM souligne l’importance des hommes et de la
communauté en général en ce qui concerne la mortalité maternelle. On y souligne
les aspects de la contraception (hommes et femmes) et de la planification des
familles (family planning) , des maladies sexuelles transmissibles, des mutilations génitales des femmes et plus
en général de l’autonomisation des femmes.
On prévoit des
difficultés à faire participer les hommes aux clubs d’éducation à l’hygiène
prévus au Modèle.
On
a vu qu’ils y ont en général des aspects relatifs à la santé maternelle qui
sont propres aux projets de développement intégré. Il y en a d’autres qui
seraient plus propres aux autorités sanitaires nationales et régionales. L’une
des lignes de séparation des responsabilités pourrait être que les actions de
prévention au niveau social et communautaire (sauf les programmes
d’immunisation) sont propres dés projets de développement intégré, tandis que
les autres actions tombent sous la responsabilité des autorités sanitaires.
Objectif 6 : Combattre le VIH/sida, le paludisme et
d’autres maladies.
Le cible 07 dont à
l’objectif 6 du Millénaire relatif au
VIH/sida contient les indicateurs 18-20 soient :
• Indicateur 18 : Taux de
prévalence du VIH parmi les femmes enceintes âgées de 15 à 24 ans. (UNAIDS)
• Indicateur 19 : Taux
d’utilisation du préservative sur le taux de prévalence des contraceptifs et de
la population âgée de 15-24 ans ayant une bonne connaissance générale du
VIH/sida. (UNAIDS, UNICEF, UN Population Division, OMS)
• Indicateur 20 : Taux de
scolarisation des orphélins par rapport au taux de scolarisation des autres
enfants non orphelins âgés de 10 à 14 ans. (UNAIDS, UNICEF, UN Population
Division, OMS)
Vous avez pu vous
informer au cours de votre analyse du Plan
d’Implémentation, Objectif 6 (cibles 07 et 08) de la couverture y donnée à l mobilisation
financière à faveur des recherches, traitements, et à la protection de la
propriété intellectuelle des multinationales pharmaceutiques. Dans son rapport Making the MDGs Work
for All,
Pour faire face aux
exigences du cible 07 un premier point à faire est ce qu’il faut mieux ne pas
être âgé de moins de 15 ans ni de plus de 24 !
En tout cas les projets
de Développement Intégré prévoient :
Cours d’éducation à
l’hygiène pour femmes et dans les écoles.
Services infirmiers de base.
Établissement de contact avec les hommes au dessus
de l’âge de la scolarité.
Soins des orphelins au
niveau des commissions réservoir et leur éducation.
Réseau à trois niveaux de
sécurité sociale.
Groupes coopératifs d’achat (par exemple des
condoms).
Diète suffisante et variée.
Eau potable saine.
Assainissement de bonne qualité.
Élimination des problèmes dus à la fumée à
l’intérieur et autour des habitations.
Les activités de prévention introduites des projets de développement intégré
ne se limitent pas aux femmes âgées de 15 à 24 ans ! L’on comprend bien
que l’indicateur 18 se réfère à la période de premier contact sexuel des jeunes
femmes et donc à la période de leur première exposition au risque de
contamination. Beaucoup de personnes contaminées du VIH/sida sont d’ailleurs
les hommes. Les informations à fournir aux termes de l’indicateur 19 sont
destinées soient aux jeunes hommes qu’aux jeunes femmes. D’ailleurs il se peut
que des personnes plus âgées de 24 et de moins de 15 ans puissent devenir
infectées du virus.
En ce qui concerne le problème du VIH/sida les concepts de
développement intégré favorisent la prévention plutôt que le traitement. Le Plan d’Application du Sommet
Mondial pour le développement durable se réfère plutôt`au
développement et à la distribution des médicaments. La différence entre les
deux approches reste dans le concept même de développement. (Capra F., Development and sustainability, Center for Ecoliteracy, Berkeley,
2005, document joint au Modèle avec la référence 09.52. ) Les investissements pour payer les médicaments contre le VIH/sida
n’ajoutent rien au développement local. Ils sont cause (directe et indirecte)
de fuite financière des pays pauvres vers ceux plus riches. Les fonds mis à la
disposition de la lutte contre le VIH/sida ne sont plus disponibles pour le
soutien de structures de développement local à coût faible. Ceci ne veut pas
dire que les médicaments contre le VIH/sida sont «méchants » . Il
s’agit d’établir les priorités liées au développement local. Tenez présente que
c’est le tuberculose en Afrique qui est la cause la
plus importante de la mort de personnes avec HIV/sida. ( Voir : Analyse
du Plan d’Implémentation, Objectif 6 (cibles 07 et 08).)
Le cible 08 dont à l’objectif 6 du Millénaire relatif au
paludisme et d’autres maladies contient les indicateurs 21-24 soient :
Indicateur 21 : Taux de
prévalence du paludisme et taux de mortalité liée à cette maladie. (OMS)
Indicateur
22 : Proportion de la population
vivant dans les zones à risque qui utilisent des moyens de protection et des
traitements efficaces contre le paludisme. (UNICEF)
Indicateur 23 : Taux de prévalence du tuberculose et
taux de mortalité liée à cette maladie. (OMS)
Indicateur 24 :
Proportion de cas de tuberculose détectés et soignés dans le cadre DOTS
(la stratégie contre le tuberculose recommandée au niveau international. ) (OMS)
Pour faire face aux
exigences du cible 08 les projets de Développement Intégré prévoient :
Prévention, traitement et
le développement intégré.
Cours d’éducation à
l’hygiène pour les femmes et dans les écoles.
Mesures préventifs contre
la malaria (EXCLUES les
vaccinations).
Eau, assainissement,
drainage, 100% recyclage des déchets.
Production locale de
moustiquaires et de produits contre les mouches.
Services d’infirmiers
génériques entre d’autre pour la distribution des médicaments.
Utilisation des
structures du projet à bénéfice des campagnes publiques.
Diète suffisante et
variée.
Élimination des problèmes
dus à la fumée à l’intérieur et aux alentours des habitations.
Au cours de l’ analyse du Plan
d’Implémentation, Objectif 6 (cibles 07 et 08) a-t-on pu relever que
le taux de maladies infectieuses est sujet à réduction à travers une
amélioration de la qualité générale de vie.
Objectif 7 : Assurer un environnement durable.
Voir le file adaptation écologie et conservation.
Les
indicateurs prévus au cible 09 sont :
Indicateur
25 : Proportion de zones forestières. (FAO) [Rapport mondial sur le
développement humain 2007-2008 tableau 22]
Indicateur
26 : Superficie protégée pour préserver la biodiversité (par rapport à la
superficie totale). (UNEP) [Convention sur la Diversité Biologique, Rio de
Janeiro, Juin 1992].
Indicateur
27 : Énergie consommée (en kilogrammes d'équivalent pétrole) par dollar de
produit intérieur brut (PPA). (Banque Mondiale) [Rapport mondial sur le
développement humain 2007-2008 tableau 22]
Indicateur
28 : Émissions de dioxyde de carbone par habitant et consommation de
chlorofluorocarbones qui appauvrissent la couche d'ozone (en tonnes de PDO). [ Rapport Mondial sur le
Développement Humain 2007/2008 tableau 24]
Indicateur
29 : Proportion de la population utilisant des combustibles solides.
(UNEP) [Rapport mondial sur le
développement humain 2007-2008 tableau 23]
Les pays pauvres
souffrent les conséquences de la consommation exagérée des pays riches. Par
exemple, la consommation moyenne d’énergie des pays de
[
Gough, I. at al, The
distribution of total greenhouse gas emissions by households in the U.K., and some
implications for social policy, New Economics
Foundation (NEF) avec le Centre for Analysis of Social Exclusion (CASE),
CASE/152, Londres, Juillet, 2011, analysent les émissions de CO2 à la consommation dans
Le
projet Vivons Tougan :
Est pour 100%
écologiques.
Utilise un système local
d’échanges qui est à la base du projet.
Refuse la consommation
d’énergie comme indicateur de la qualité de vie.
Utilise
des foyers améliorés et des mini -briquettes produites localement.
A le potentiel sous
le traité de Kyoto à réduire encore de
plus les émissions de CO 2 : (En théorie pour une valeur de jusqu’à Euro 450.000
par an)
Applique le principe de
la production d’énergie locale pour la consommation locale.
Éliminera la
consommation de et l’utilisation des accus, sauf ceux rechargeables
localement.
Prévoit de nombreuses
applications sur grande échelle des énergies alternatives.
Protège les trois
forêts.
Établit des pépinières,
Établira des banques des
semences.
Protège activement la
biodiversité dans
Prévoit la reforestation
et le plantage des arbres en général.
Établit un système
complet de recyclage des déchets.
Prévoit la production de
produits locaux pour la consommation locale.
Éliminera l’éventuelle
utilisation de CFCs – chlorofluorocarbons – dans
Il
comprend :
Un projet démonstration pour la
reforestation et parcs naturels utilisant des espèces natives établi et en cours
d’exécution. 1.200.000
arbres (400 arbres par hectare sur
288 initiatives au niveau de
développement local de plantage distribué d’arbres à fruit
et à noix et équivalent planifiées et en cours de mise en œuvre. Superficie
moyenne de
288 initiatives au niveau de développement local
pour activités
agro-forestières à petit échelle telles les plantations de bambou sur les
prairies ou terres de récolte planifiées et en cours de mise en œuvre. Superficie moyenne de
288 activités
agro-forestières à petite échelle – plantations à démonstration et à
utilisation exclusivement locale, y comprises les plantations de Moringa sur les terres marginales. [Et/ou baobab,
le caroube, le dika, l’enset, la marula etc.] Superficie moyenne
288 activités
de démonstration d’afforestation et/ou reforestation utilisant Jatropha ou équivalent sur des terres ayant on lands un
potentiel réduit pour supporter de la biomasse. Superficie moyenne par activité
Vos diapositives de
référence sont :
• Indicateur 30 : Proportion
de population ayant accès de façon durable à une source d’eau meilleure (zones
urbains et rurales). (OMS/UNICEF)
• Indicateur 31 :
Proportion de la population ayant accès
à un meilleur système d’assainissement (zones urbaines et rurales). (OMS/UNICEF)
• Indicateur 32 :
Proportion des ménages ayant accès à la sécurité d’occupation des logements.
(UN Habitat)
Le
projet Vivons Tougan prévoit :
La fourniture en eau potable
salubre à suffisance pour tous, sans exclusions. Des points (288) locaux d’eau.
auprès des habitations.
Un service de backup (41
structures) au niveau intermédiaire.
La récolte de l’eau
pluviale au niveau des 11.100 habitations.
Le recyclage des urines
et des eaux grises au niveau des 11.100 habitations.
Un système complet
d’assainissement écologique pour tous (11.100 habitations).
Des services
d’assainissement écologique auprès des écoles, des cliniques et des lieux
publics.
Le recyclage au 100% des
déchets au niveau le plus élémentaire possible.
Tous les concepts du
projet s’appliqueraient sans distinction également aux éventuels
«taudis ».
Arrêt de la migration à
partir des zones rurales vers les villes.
Le
Modèle contient une analyse des coûts et des
bénéfices qui, en ce qui concerne la fourniture en eau et
l’assainissement , prévoit, entre d’autres bénéfices :
01. Points d’eau à +/-
Bénéfice moyenne 1 heure de corvée eau par jour (soit 10% d’une journée de
travail de 10 heures par jour) x revenu
€ 3 par jour, soit € 0,30 par jour x 11.115 femmes = € 3335 par jours x 365,
soit € 1.217.092 par an.
Un chiffre donné pour l’Inde est 1.1 heures par jour. (India Cookstoves and Fuels
Market Assessment, Dalberg Global Development
Advisors for Global Alliance for Clean Cookstoves, Washington, Février 2013, p.43.)
02. Aires de lavage.
Bénéfice 4 heures par semaine (soit 40% d’une journée de travail) x revenu
€ 3 = € 1,20 x 52 semaines x
11.115 femmes = € 693.576
03. Réduction des frais de traitement des personnes avec maladies portées
de l’eau malsaine :
50% de la population (38.370) au moins une fois par an x coût moyen pour
médicaments et médiques frais moyen € 20
= 38.370 x € 20 = € 767.400.
04. Augmentation de la productivité à cause de la réduction du taux des
maladies portées de l’eau malsaine :
50% de la population adulte (50% de 50.000 soit 25.000) x dix jours par an x revenu € 3 par jour =
25000 x 10 x 3 = € 750.000.
05. Réduction des frais de traitement des personnes avec maladies portées
du manque alimentaire, hygiène inadéquate, fumée dans et autour des maisons
etc. :
25% de la population au moins une fois par an x coût moyen pour médicaments
et médiques € 20 = 19185 x € 20 = € 383.700.
Vos diapositives de
référence sont :
Il s’agit d’un groupe important d’indications et provisions vagues amassées
de manière confuse pour faire plaisir aux divers partis participants à la conférence de Johannesburg,
et surtout aux pays riches et aux organisations multinationales. Les cibles 12-18
semblent servir à redoubler la certitude des pays riches et les multinationales
qu’au cas (d’ailleurs tout à fait improbable) d’une couverture inadéquate de
leurs intérêts aux objectifs 1-7, ces intérêts seraient bien couverts par les
cibles dont à l’objectif 8, qui fonctionne comme une clause générale de
sauvegarde.
Référez-vous à l’analyse sur le Partenariat Mondial
pour le Développement.
En principe, l’objectif
8 n’a-t-il rien à quoi faire avec le
développement intégré local.
Voici toutefois quelques
aspects traités :
Cible 12 : Poursuivre la
mis en place d’un système commercial et financier multilatéral ouvert,
fondé sur des règles, prévisible et non discriminatoire. Cela suppose un
engagement à faveur d’une bonne gouvernance, du développement et de la lutte
contre la pauvreté, aux niveaux tant national qu’international.
Les structures des projets
intégrés sont permanentes, démocratiques, écologiques, et durables et sont
gérées des populations elles-mêmes.
Le système de sécurité
sociale à trois niveaux établi des projets donne garantie de participation de
la part de tous les habitants, sans exclusion.
Le système de monnaie
locale introduit au cours des projets assure un fort pouvoir d’achat à tous les
habitants.
Le système coopératif
des microcrédits sans intérêts et sans frais en monnaie formelle facilite le
développement de la productivité locale.
Le rôle des femmes est
dominant.
Les futurs rapports avec
d’autres zones de projets et d’autres systèmes locaux d’échange garantiront une
solde réciproque qui tende à zéro.
Un environnement
économique local, coopératif, sans
intérêts et sans inflation.
Cible 13 : S’attaquer aux besoins particuliers des
pays les moins avancés. La réalisation de cet
objectif suppose l’admission en franchise et hors contingents des produits
exportés des pays les moins avancés, l’application du programme renforcé
d’allégement de la dette des PPTE et l’annulation des dettes bilatérales envers
les créanciers officiels; et l’octroi d’une APD plus généreuse aux pays qui
démontrent leur volonté de lutter contre la pauvreté.
Le projet Vivons Tougan
traite le développement LOCAL dans l’un des pays les pluspauvres
(burkina Faso):
• On y crée un
environnement économique local coopératif, sans intérêts et sans inflation.
• On prévoit dans le futur
de pouvoir tisser une couverture à rapiècements d’environnements économiques
locaux pour arriver à des systèmes économiques régionaux et nationaux..
• Les relations
«commerciales » entre les environnements économiques locaux tendront
toujours à avoir une solde réciproque à zéro pour éviter de la fuite financière
d’une zone à l’autre.
• Le capital initial en
monnaie formelle nécessaire pour mettre en exécution le projet ne monte
qu’à Euro 103 par personne,
éventuellement remboursable.
Cible 14 :Répondre aux
besoins particuliers des pays en développement sans
littoral des petits états insulaires en développement (en appliquent le
programme d’action pour le développement durable des petits États insulaires en
développement et les conclusions de la vingt-deuxième session extraordinaire de
l’Assemblée Générale)
Pas applicable au projet
Vivons Tougan. Les concepts du projet s’appliquent sans aucune modification aux
pays en développement sans littoral, aux petits états insulaires en
développement, et aux zones pauvres urbaines y comprises celles dans les pays
industrialisées.
Cible 15 : Traiter globalement le
problème de la dette des pays en développement, par
des mesures d’ordre national et international propres à rendre leur dette
viable à long terme.
Le projet adopte le
point de vue que :
• L’endettement contre
intérêts n’est pas, par définition, durable, soit «viable » car il
porte nécessairement à la fuite financière des zones pauvres vers les zones
riches.
• La fuite financière est l’une
des causes les plus importantes de la pauvreté.
• L’objectif du développement intégré et donc du projet
Vivons Tougan est de créer une bonne qualité de vie pour tous les habitants
sans exclusion.
• "L’argent n’est pas
la clef qui ouvre la porte au marché mais la clenche qui la barre". Gesell Silvio, The Natural Economic Order, revised English edition, Peter
Owen,
Cible 16 : En coopération avec les
pays en développement formuler et appliquer des stratégies qui permette aux
jeunes de trouver un travail décent et utile.
L’on peut se poser des
questions suivantes relatives au cible 16 :
Et les moins jeunes?
Et les “sweat shops”,
les poisons, les monocultures, l’exploitation des enfants et des femmes, et
l’esclavage moderne ? Au bénéfice de qui est-ce qu’ils existent ?
Les réponses fournies du
projet Vivons Tougan comprennent :
• Le projet prévoit la création directe de presque 9000
occupations productives, soit pour 20% de la population adulte.
• La pleine occupation
productive pour tous les habitants au cours des premières années d’opération.
• Le projet soutient les
initiatives à faveur de la productivité locale au niveau des individus, des
familles et des coopératives.
• Les
relations employeur -employé continuent librement dans le secteur à base de
monnaie formelle dans
Cible 17 : En coopération avec l’industrie
pharmaceutique, rendre les médicaments essentiels disponibles et abordables
dans les pays en développement.
Ce cible comporte les
suivants problèmes graves :
• Les intérêts des
multinationales de l’industrie pharmaceutique sont dûment protégés.
• Les médicaments sont vus
comme la vache sacrée du développement.
• Les médicaments sont
cause de la fuite financière, à sa fois cause principale de la pauvreté.
• La contribution au
développement économique local des fonds dépensés pour l’achat des médicaments
est très réduite.
Le projet y réponde avec les mesures
suivantes :
• Le projet donne priorité
à l’éradication à l’origine des causes des maladies.
• Beaucoup peut être réalisé
à un coût exprimé en unités d’échange locale, et souvent même sans aucun
investissement en monnaie formelle.
• Les achats en monnaie
formelle nécessaires sont effectués de manière coopérative dans le cadre des
structures de chaque projet.
Cible 18 : En coopération
avec le secteur privé, faire en sorte que les avantages des nouvelles
technologies, et particulier des technologies de l’information et de la
communication, soient à la portée de tous.
Qu’il
soit clair que l’utilisation sage de nouvelles technologies puisse apporter des
bénéfices importants aux populations pauvres. Toutefois, il ne s’agit pas de
donner aux intérêts commerciaux une carte blanche pour rendre les pauvres
encore plus pauvres. Il s’agit de la manière productive de leur utilisation
dans le contexte des projets de développement intégré.
Une
technologie souvent recommandée est l’utilisation des téléphones mobiles dans
les pays pauvres. On affirme que les apparats mobiles ont été utilises avec
succès dans certains pays Africains pour suivre les mouvements des prix sur le
marché et de transmettre des paiements pour transactions commerciales. Bien que
ce dernier aspect comporte la monétisation non-contant de la productivité à
travers des banques et les systèmes alternatifs de paiement en ligne, telles
applications pourraient en effet résulter potentiellement utiles. Toutefois, le
plus grande partie des communications mobiles au monde se compose de contacts
sociaux. Dans les pays pauvres, cela ne peut que causer une fuite financière
sérieuse vers de grands opérateurs centralisés, dont la plupart est
multinationale, en laissant aux populations de se battre pour payer leurs
abonnements fixes et leurs comptes prépayés en réduisant les fonds maigres leur
disponibles à couverture des besoins essentiels de la survie. On attend des
recherches qualifiées indépendantes sur ce sujet.
Caution
est demandée dans l’évaluation de l’utilisation constructive des téléphones
mobiles dans les pays pauvres dans des secteurs importants tels celui de la
santé des populations.
• Il faut éviter de servir
de manière acritique les intérêts des élites dans les pays industrialisés.
• Il s’agit encore de
nouvelles vaches sacrées des pays industrialisés, par définitions sans
avantages pour les populations pauvres.
• Les structures des
nouvelles technologies tendent à être centralisées.
• Telles technologies par
conséquence sont cause de fuite financière des zones pauvres.
• Beaucoup de caution est
demandée en ce qui concerne le choix des applications jugées nécessaires au
développement local.
• On établira station
radio locale dans
• Radio-téléphones et
messagers peuvent constituer des alternatives locales aux technologies
modernes..
Le projet est critique en
face à l’aide industrielle du type prévu au cible 18.