ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.

 

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VIVONS TOUGAN

Édition 03 :14 Février, 2014.

 

Objectifs du Millénaire.

 

Objectif  1. Réduction de l’extrême pauvreté . 

 

Le projet n’accepte pas la définition de US$ 1,25 par jour et la monétisation de la qualité de la vie.

 

"Par sa nature même, le produit intérieur brut n’est pas un indicateur conçu pour mesurer le bonheur et le bien-être de la population d’un pays et n’en donne pas une image exacte." (Nations Unies Assemblée Générale, Nations Unies, Assemblée Générale, Session 61, New York, 19 Juillet 2011, résolution 65/309. Lisez la note détaillée sur la résolution : Happiness : towards a holistic approach to development).

 

Comme même la OCDE a constaté récemment: “Many people who have escaped poverty as defined by Millennium Development Goal 1a are still poor according to different thresholds of income poverty, or when measuring poverty according to its many other dimensions. The MDGs’ focus on global progress also masks uneven progress across and within countries, localities and population groups…….Leaving China aside, only 5% of people have passed this USD 1.25 per day income threshold over the past 20 years,,,, ….Ending USD 1.25 per day poverty is unlikely to mean the end of the many overlapping deprivations faced by poor people, including malnutrition, poor sanitation, a lack of electricity or ramshackle schools (Alkire and Sumner, 2013). ). This is why economic growth is not sufficient to end poverty or to benefit all people” (OECD and Post-2015 Reflections, Element 1, Paper 1, pp. 1 et 2, OCDE Organisation de Coopération et de Développement Économiques, Paris, 2014.)

 

La résolution 65/309 fut suivi par le rapport A67/697 du Secrétaire Général, du Secrétaire Général, Point 14 de l’ordre du jour : « Application et suivi intégrés et coordonnés des textes issus des grandes conférences et réunions au sommet organisées par les Nations Unies dans les domaines économique et social et dans les domaines connexes”, Nations Unies, Assemblée Générale, Session 67, New York, 16 Janvier 2013. Le rapport présente un sommaire des activités vers l`achèvement d`une alternative au système du PIB, et, au point 55, invite les gouvernements parmi d’autre à :

 

« a) Envisager de recourir à une définition plus générale du bien-être, qui ne »se limite pas au PIB et à la croissance économique, en adoptant un nouveau modèle économique qui intègre les dimensions sociales, économiques et environnementales du développement durable;

…..

« e) Assurer des conditions minimales de bonheur à la majorité des habitants des pays à faible revenu, ainsi qu’aux groupes d’exclus des pays à revenu

intermédiaire ou élevé, telles que : i) l’accès à l’alimentation et à des services de base; ii) le respect des droits de l’homme fondamentaux et la protection sociale; et iii) la réduction des inégalités, avant de s’employer à réaliser des objectifs plus ambitieux en matière de bien-être; »  

 

La Food and Water Watch dans son article And the Value of Nothing : Alternatives to Gross Domestic Product and the Financialization of Nature (Washington, Novembre, 2012) est de l’avis que même les systèmes alternatifs tels le GPI sont inacceptables car en tentant de donner des valeurs financières aux ressources générales comme les forêts, les océans et l’eau ils «commoditisent » ou «financialisent » en effet les biens communs. L’organisation préfère le concept de l’empreinte écologique à travers de laquelle l’on tente de créer un rapport entre les consommations des êtres humains et leur utilisation des ressources communes d’une part et la surface de la terre théoriquement à la disposition de chaque individu de l’autre part, évitant quelques uns des problèmes d’évaluation financière des ressources naturelles. (Global Footprint Net including the Footprint Factbook Africa 2009, Oakland 2009 - N.B. ce dernier est un file à  66 megabyte). Sur ce sujet, lisez aussi J. Kitzes (ed), Ecological Footprint Standards, (Global Footprint Network, Oakland, 2009) et J. Kitzes et al, Guidebook to the National Footprint Accounts ((Global Footprint Network, Oakland, 2008). 

 

Cible 02 : Réduire de moitié entre 1990 et 2015, la proportion  de la population qui souffre de la faim.

 

Pour voir comment le projet Vivons Tougan le fait, voir : Agriculture et la sécurité alimentaire.

 

Tout le monde dans la zone du projet aura une diète suffisante et variée.

Des structures pour la production alimentaire sont créées.

La production locale est destinée à la consommation locale.

On assure aux populations une diète variée.

La sécurité alimentaire en périodes de crise.

La distribution coopérative des surplus.

Structures coopératives de stockage des aliments.

Pépinières.

Banques de semences.

La puissance du système local d’échange.

Structures de sécurité sociale à faveur des besogneux.

 

La faim (endémique ou occasionnelle) est une condition physique réelle et vérifiable de manière objective où la diète disponible ne fournit pas un apport nutritionnel quantitatif et/ou qualitatif suffisant à la croissance et à la survie des personnes humaines.

 

Le système local d’échange permet la production locale, sans qu’on ait besoin de la monnaie formelle, de structures d’assainissement et de recyclage des urines, des fèces, et des eaux grises et, cas échéant, la récolte de l’eau pluviale. Les matériaux recyclés directement, d’habitude au niveau des ménages, sont seuls suffisants pour assurer une diète d’une bonne qualité à tous. On n’a besoin que de la quantité minimum d’eau retenue nécessaire à la vie. Dans le cadre des projets de développement intégré, ce minimum d’eau sera de l’eau potable saine. En principe, toutefois, toute qualité d’eau suffit pour ce qui concerne la sécurité alimentaire.

 

Il n’y a, en principe, aucune raison pourquoi ils y aient, hors des cas de catastrophe et de conflits, des personnes qui souffrent la faim.

 

Voici le recette du projet :

 

Eaux grises (usage minimal par personne ) recyclées au niveau de ménage.

Urines et fèces recyclés au niveau de ménage.

Semences (quelques semences par sorte suffisent – dans le cadre d’un système de monnaie locale  peut-on développer des pépinières et en tel cas quelques plantes par sorte suffiraient ).

Espace pour les plantes (100 m2 suffisent pour une famille) – combinaison, selon disponibilité, de jardin vertical, caisses sur toit, petite zone de marécage, petit champ, etc.

Du temps (peut-être une quinzaine de minutes par jour).

Arbres à fruit et à noix ; pousses bambou comestibles; feuilles de Moringa comestibles.

 

Objectif 2 : Éducation primaire pour tous.

 

Cible 03 : D’ici à 2015, donner à tous les enfants, garçons et filles, les moyens d’achever un cycle complet d’études primaires. (UNESCO).

 

L’éducation primaire à tous prévu du projet.

  

Pour détails voir l file éducation.

 

Le projet prévoit des possibilités d’éducation complète jusqu’à la préparation universitaire.

Tous les enfants de la Commune de Tougan bénéficieront d’un cycle complet d’études primaires et, s’ils le désirent, d’un cycle complet d’études secondaires. - On prévoit une école métiers et (éventuellement) un cours de propédeuse universitaire.

Jeunes âgés 15-24 au commencement du projet auront des possibilités de suivre des cours le soir.

On tiendra des cours le soir pour les adultes, en particulier les femmes.

On construira 288 salles études à éclairage photovoltaïque.

On peut  en principe construire des centaines d’écoles dans chaque zone de projet, et trouver les enseignants nécessaires.

 

Objectif 3 : Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.

 

Cible 04 : Éliminer la disparité entre les sexes dans les enseignements primaire et secondaire d’ici à 2005 si possible, et en tous les niveau d’enseignement en 2015 au plus tard.

 

Voir le file genre et les droits de la femme.

 

L’objectif  3 du Millénaire n’ajoute que peu au cible 3 sur l’éducation (primaire) pour tous.

 

Le projet prévoit :

 

Qu’un cycle complet d’études primaires et secondaires soit disponible par définition à tous.

Une école pour les  métiers et (éventuellement) une propedeuse universitaire sera disponible et ouverte à tous.

 Salles d’études au niveau des commissions réservoir.

Cours d’éducation à l’hygiène.

Un taux d’alphabétisation du groupe des âgés 15-24 ans qui améliore de manière automatique à main les cycles d’éducation introduits ne soient complétés.    Une amélioration rapide du taux d’alphabétisation des jeunes âgés 15-24 ans en comparaison avec celui existant moment du commencement du projet.

L’éducation des adultes (en particulière des femmes et des jeunes filles) le soir.

Formation de base des femmes pour la participation aux structures politiques formelles à travers de l’exercice de leur rôle dominant dans la gestion des structures du projet. 

Que les femmes contrôlent les toutes structures du projet.

On établit des coopératives, système de microcrédits, et système local d’échanges à faveur de tous les habitants sans exclusion.

Le pourcentage travail salarié dans le secteur non agricole pour les femmes (dont à l’indicateur 11) N’EST PAS soutenu du projet.

 

À noter que les principes du Développement Intégré ne reconnaissent pas le rapport employeur - salarié. Les structures créées donneront du support aux individus, familles et coopératives. Ceci ne signifie pas qu’on veule éliminer le rapport employeur -salarié dans la Commune de Tougan. Les rapports entre employeurs et salariés continueront à se réaliser comme auparavant, toutefois de manière indépendante des structures établies du projet à faveur du développement local.

 

Le projet ne s’occupe pas directement de la proportion de sièges occupés par les femmes au parlement national. D’ailleurs les femmes devront résulter majoritaires sur les commissions de gestion des structures des projets, à tous les niveaux prévus. Elles apprendront à s’organiser et à prendre responsabilité de la gestion des structures sociales, financières, et de service du projet. On attende à ce qu’elles soient actives dans les structures de production , soient celles encadrées dans les systèmes de monnaies locales établies, soient celles financées à travers les structures de micro -crédit.  

 

Le projet réduit le temps dédié des femmes et des jeunes filles aux travaux pas rétribués de ménage et infirmiers.

Éliminer l’inégalité dans le secteur du travail à travers la réduction de la dépendance des femmes aux emplois informels, réduire les différences en salaires entre hommes et femmes et la ségrégation des emplois (soit la concentration d’hommes et de femmes dans de différentes occupations et industries et surtout la concentration de femmes dans les occupations et les industries mal payées).

On compte de pouvoir éliminer la violence à l’endroit des femmes et le jeunes filles.

 

Le projet ne touche pas directement la question des droits des femmes et des jeunes filles à la propriété et à la succession.

 

Objectif 4 : Réduire la mortalité des enfants de moins de 5 ans.

 

Cible 05 :  Réduire la mortalité des enfants de moins de 5 ans.

 

Voir le file sur la santé.

 

L’objectif 4 (cible 5) traite la réduction de la mortalité des enfants de moins de 5 ans.

 

On a choisi les indicateurs suivants :

 

   Indicateur 13 : Taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans. (UNICEF

   Indicateur 14 : Taux de mortalité infantile (UNICEF)

   Indicateur 15 : Proportion d’enfants de 1 an vaccinés contre la rougeole. (UNICEF)

 

La plupart des morts est due à des causes complémentaires aux maladies elles-mêmes, telles la faim, l’hygiène, la présence de la fumée dans les habitations et aux alentours, le manque d’accessoires simples.

 

Les actions prévues du projet comprennent :

 

Des cours d’éducation à l’hygiène pour toutes les femmes et dans les écoles.

La disponibilité d’eau potable saine et de structures complètes d’assainissement.

L’aération (élimination de la fumée) des habitations.

Une diète variée.

Un système complet de recyclage des déchets.

Le drainage des eaux stagnantes.

Des actions préventives contre les moustiques, les mouches et la vermine.

Les services d’infirmiers de base.

Un système de distribution des médicaments.

Une structure d’ambulances à bicyclettes.

L’immunisation contre la rougeole par contre N’Y EST PAS couverte.

 

À noter que les principes du Développement Intégré ne reconnaissent ni l’immunisation contre la rougeole, ni les vaccinations contre d’autres maladies. Voyez à cet égard  l’approfondissement des causes de fuite financière : santé.  

 

Vos diapositives de référence sont :

 

Objectif 5 : Améliorer la santé maternelle.

 

Cible 06 :  Réduire de trois quarts, entre 1990 et 2015, le taux de mortalité maternelle.

 

Voir le file sur la santé.

 

Le cible 06 dont à l’objectif 5 du Millénaire ne contient que deux indicateurs :

 

-indicateur 16 – le taux de mortalité maternelle.

-Indicateur 17 – la proportion d’accouchements assistés par du personnel de santé qualifié.

 

Les structures de base mises à la disposition de la communauté par le projet comprennent :

 

Éducation à l’hygiène (clubs santé) au niveau des commissions réservoir et aux écoles.

Réduction de la charge du travail des femmes.

Eau potable saine, structures complètes d’assainissement.

Diète variée.

Aération (élimination de la fumée) des habitations.

Structure complète de recyclage des déchets.

Prévention contre les moustiques (production locale de moustiquaires), les mouches, et la vermine.

Structures infirmières de base au niveau des commissions réservoir.

Service d’ambulances à bicyclette au niveau des commissions forage.

Service de distribution des médicaments au niveau des commissions forage et, indirectement, au niveau des commissions réservoir

 

Le rapport Making the MDGs Work for All de l’UNIFEM souligne l’importance des hommes et de la communauté en général en ce qui concerne la mortalité maternelle. On y souligne les aspects de la contraception (hommes et femmes) et de la planification des familles (family planning) , des maladies sexuelles transmissibles,  des mutilations génitales des femmes et plus en général de l’autonomisation des femmes.

 

On prévoit des difficultés à faire participer les hommes aux clubs d’éducation à l’hygiène prévus au Modèle.

 

On a vu qu’ils y ont en général des aspects relatifs à la santé maternelle qui sont propres aux projets de développement intégré. Il y en a d’autres qui seraient plus propres aux autorités sanitaires nationales et régionales. L’une des lignes de séparation des responsabilités pourrait être que les actions de prévention au niveau social et communautaire (sauf les programmes d’immunisation) sont propres dés projets de développement intégré, tandis que les autres actions tombent sous la responsabilité des autorités sanitaires.   

 

Objectif 6 : Combattre le VIH/sida, le paludisme et d’autres maladies.

 

Cible 07 :  D’ici à 2015 avoir stoppé la propagation du VIH/sida et commencé à inverser la tendance actuelle.

 

Le cible 07 dont à l’objectif  6 du Millénaire relatif au VIH/sida contient les indicateurs 18-20 soient :

 

   Indicateur 18 : Taux de prévalence du VIH parmi les femmes enceintes âgées de 15 à 24 ans. (UNAIDS)

   Indicateur 19 : Taux d’utilisation du préservative sur le taux de prévalence des contraceptifs et de la population âgée de 15-24 ans ayant une bonne connaissance générale du VIH/sida. (UNAIDS, UNICEF, UN Population Division, OMS)

   Indicateur 20 : Taux de scolarisation des orphélins par rapport au taux de scolarisation des autres enfants non orphelins âgés de 10 à 14 ans. (UNAIDS, UNICEF, UN Population Division, OMS)

 

Vous avez pu vous informer au cours de votre analyse du Plan d’Implémentation, Objectif 6 (cibles 07 et 08)  de la couverture y donnée à l mobilisation financière à faveur des recherches, traitements, et à la protection de la propriété intellectuelle des multinationales pharmaceutiques. Dans son rapport Making the MDGs Work for All,  la UNIFEM a cité les risques augmentés à cause des aspects sociaux tels la malnutrition, le manque d’éducation,  et le manque d’autonomisation des femmes.

 

Pour faire face aux exigences du cible 07 un premier point à faire est ce qu’il faut mieux ne pas être âgé de moins de 15 ans ni de plus de 24 !

 

En tout cas les projets de Développement Intégré prévoient :

 

Cours d’éducation à l’hygiène pour femmes et dans les écoles.

Services infirmiers de base.

Établissement de contact avec les hommes au dessus de l’âge de la scolarité.

Soins des orphelins au niveau des commissions réservoir et leur éducation.

Réseau à trois niveaux de sécurité sociale.

Groupes coopératifs d’achat (par exemple des condoms).

Diète suffisante et variée.

Eau potable saine.

Assainissement de bonne qualité.

Élimination des problèmes dus à la fumée à l’intérieur et autour des habitations.

 

Les activités de prévention introduites des projets de développement intégré ne se limitent pas aux femmes âgées de 15 à 24 ans ! L’on comprend bien que l’indicateur 18 se réfère à la période de premier contact sexuel des jeunes femmes et donc à la période de leur première exposition au risque de contamination. Beaucoup de personnes contaminées du VIH/sida sont d’ailleurs les hommes. Les informations à fournir aux termes de l’indicateur 19 sont destinées soient aux jeunes hommes qu’aux jeunes femmes. D’ailleurs il se peut que des personnes plus âgées de 24 et de moins de 15 ans puissent devenir infectées du virus.

 

En ce qui concerne le problème du VIH/sida les concepts de développement intégré favorisent la prévention plutôt que le traitement. Le Plan d’Application du Sommet Mondial pour le développement durable se réfère plutôt`au développement et à la distribution des médicaments. La différence entre les deux approches reste dans le concept même de développement. (Capra F., Development and sustainability,  Center for Ecoliteracy, Berkeley, 2005, document joint au Modèle avec la référence 09.52. ) Les investissements pour payer les médicaments contre le VIH/sida n’ajoutent rien au développement local. Ils sont cause (directe et indirecte) de fuite financière des pays pauvres vers ceux plus riches. Les fonds mis à la disposition de la lutte contre le VIH/sida ne sont plus disponibles pour le soutien de structures de développement local à coût faible. Ceci ne veut pas dire que les médicaments contre le VIH/sida sont «méchants » . Il s’agit d’établir les priorités liées au développement local. Tenez présente que c’est le tuberculose en Afrique qui est la cause la plus importante de la mort de personnes avec HIV/sida. ( Voir :  Analyse du Plan d’Implémentation, Objectif 6 (cibles 07 et 08).)

 

Cible 08 :  D’ici à 2015 avoir maîtrisé le paludisme et d’autres maladies et commencé à inverser la tendance actuelle.

 

Le cible 08  dont à l’objectif 6 du Millénaire relatif au paludisme et d’autres maladies contient les indicateurs 21-24 soient :

 

Indicateur 21 : Taux de prévalence du paludisme et taux de mortalité liée à cette maladie. (OMS)

Indicateur 22 :  Proportion de la population vivant dans les zones à risque qui utilisent des moyens de protection et des traitements efficaces contre le paludisme. (UNICEF)

Indicateur  23 : Taux de prévalence du tuberculose et taux de mortalité liée à cette maladie. (OMS)

Indicateur  24 :  Proportion de cas de tuberculose détectés et soignés dans le cadre DOTS (la stratégie contre le tuberculose recommandée au niveau international. ) (OMS)

 

Pour faire face aux exigences du cible 08 les projets de Développement Intégré prévoient :

 

Prévention, traitement et le développement intégré.

Cours d’éducation à l’hygiène pour les femmes et dans les écoles.

Mesures préventifs contre la malaria (EXCLUES les vaccinations).

Eau, assainissement, drainage, 100% recyclage des déchets.

Production locale de moustiquaires et de produits contre les mouches.

Services d’infirmiers génériques entre d’autre pour la distribution des médicaments.

Utilisation des structures du projet à bénéfice des campagnes publiques.

Diète suffisante et variée.

Élimination des problèmes dus à la fumée à l’intérieur et aux alentours des habitations.

 

Au cours de l’ analyse du Plan d’Implémentation, Objectif 6 (cibles 07 et 08) a-t-on pu relever que le taux de maladies infectieuses est sujet à réduction à travers une amélioration de la qualité générale de vie.

 

Objectif 7 : Assurer un environnement durable.

 

Voir le file adaptation écologie et conservation.

 

Cible 09 :  Intégrer les principes du développement durable dans les politiques nationales et inverser la tendance actuelle à la déperdition des ressources environnementales.

 

Les indicateurs prévus au cible 09 sont :

 

Indicateur 25 : Proportion de zones forestières. (FAO) [Rapport mondial sur le développement humain 2007-2008 tableau 22]

Indicateur 26 : Superficie protégée pour préserver la biodiversité (par rapport à la superficie totale). (UNEP)  [Convention sur la Diversité Biologique, Rio de Janeiro, Juin 1992].

Indicateur 27 : Énergie consommée (en kilogrammes d'équivalent pétrole) par dollar de produit intérieur brut (PPA). (Banque Mondiale) [Rapport mondial sur le développement humain 2007-2008 tableau 22]

Indicateur 28 : Émissions de dioxyde de carbone par habitant et consommation de chlorofluorocarbones qui appauvrissent la couche d'ozone (en tonnes de PDO). [ Rapport Mondial sur le Développement Humain 2007/2008 tableau 24]

Indicateur 29 : Proportion de la population utilisant des combustibles solides. (UNEP)  [Rapport mondial sur le développement humain 2007-2008 tableau 23]

 

Les pays pauvres souffrent les conséquences de la consommation exagérée des pays riches. Par exemple, la consommation moyenne d’énergie des pays de la OCDE fut 8795 KW heures par habitant en 2004 [Rapport mondial sur le développement humain 2007-2008 tableau 22], celle des pays moins développés 119, un rapport de 1 à 74. Les émissions moyennes de dioxyde de carbone des pays de la OCDE fut 11,5 tonnes par habitant en 2004 [Rapport mondial sur le développement humain 2007-2008 tableau 24], celle des pays moins développés 0,2, un rapport de 1 à 57.

 

[ Gough, I. at al, The distribution of total greenhouse gas emissions by households in the U.K., and some implications for social policy, New Economics Foundation (NEF) avec le Centre for Analysis of Social Exclusion (CASE), CASE/152, Londres, Juillet, 2011, analysent les émissions de CO2 à la consommation dans la Royaume Unie, y comprises celles attribuables aux services publics, en indiquant un chiffre moyen de 16.35 tonnes de CO2 par personne par an.]

 

Le projet Vivons Tougan :

 

Est pour 100% écologiques.

Utilise un système local d’échanges qui est à la base du projet.

Refuse la consommation d’énergie comme indicateur de la qualité de vie.

Utilise des foyers améliorés et des mini -briquettes produites localement.

A le potentiel sous le  traité de Kyoto à réduire encore de plus les émissions de CO 2 : (En théorie pour une valeur de jusqu’à Euro 450.000 par an)

Applique le principe de la production d’énergie locale pour la consommation locale.

Éliminera la consommation de et l’utilisation des accus, sauf ceux rechargeables localement. 

Prévoit de nombreuses applications sur grande échelle des énergies alternatives.

Protège les trois forêts.

Établit des pépinières,

Établira des banques des semences.

Protège activement la biodiversité dans la Commune de Tougan.

Prévoit la reforestation et le plantage des arbres en général.

Établit un système complet de recyclage des déchets.

Prévoit la production de produits locaux pour la consommation locale.

Éliminera l’éventuelle utilisation de CFCs – chlorofluorocarbons – dans la Commune.

 

Il comprend :

 

Un projet démonstration pour la reforestation et parcs naturels utilisant des espèces natives établi et en cours d’exécution. 1.200.000 arbres (400 arbres par hectare sur 3.000 hectares) plantés et entretenus jusqu’au point naturel de leur survie autonome.

 

288 initiatives au niveau de développement local de plantage distribué d’arbres à fruit et à noix et équivalent planifiées et en cours de mise en œuvre. Superficie moyenne de 15 hectares par initiative à  200 arbres par hectare (3000 arbres) , soit 600.000 arbres au niveau du projet entier.

 

288 initiatives au niveau de développement local pour activités agro-forestières à petit échelle telles les plantations de bambou sur les prairies ou terres de récolte  planifiées et en cours de mise en œuvre. Superficie moyenne de 7 hectares par initiative à 2000 plantes par hectare, soit (1400) hectares et 400.000 plantes au niveau du projet entier.

 

288  activités agro-forestières à petite échelle – plantations à démonstration et à utilisation exclusivement locale, y comprises les plantations de Moringa sur les terres marginales.  [Et/ou baobab, le caroube, le dika, l’enset, la marula  etc.] Superficie moyenne 12 hectares par initiative avec 600 arbres Moringa par hectare, soit 7200 arbres par initiative, soit (2400 hectares et 1,440.000 arbres plantés et entretenus au niveau du projet.

 

288 activités de démonstration d’afforestation et/ou reforestation utilisant Jatropha ou équivalent sur des terres ayant on lands un potentiel réduit pour supporter de la biomasse. Superficie moyenne par activité 7,5 hectares à 1750 arbres par hectare, soit 13.000 arbres par commission réservoir, soit 1500 hectares plantés et 3.500.000 arbres au niveau du projet.

 

Vos diapositives de référence sont :

 

Cible 10 :  Réduire de moitié d’ici à 2015, le pourcentage de la population qui n’a pas d’accès de façon durable à un approvisionnement en eau de boisson. salubre et à des services d’assainissement de base.

 

   Indicateur 30 : Proportion de population ayant accès de façon durable à une source d’eau meilleure (zones urbains et rurales). (OMS/UNICEF)

   Indicateur 31 : Proportion de la  population ayant accès à un meilleur système d’assainissement (zones urbaines et rurales). (OMS/UNICEF)

 

Cible 11 :  Réussir, d’ici à 2020,  à améliorer sensiblement la vie d’au moins 100 millions d’habitants de taudis.

 

   Indicateur 32 : Proportion des ménages ayant accès à la sécurité d’occupation des logements. (UN Habitat)

 

Le projet Vivons Tougan prévoit :

 

La fourniture en eau potable salubre à suffisance pour tous, sans exclusions. Des points (288) locaux d’eau. auprès des habitations.

Un service de backup (41 structures) au niveau intermédiaire.

La récolte de l’eau pluviale au niveau des 11.100 habitations.

Le recyclage des urines et des eaux grises au niveau des 11.100 habitations.

Un système complet d’assainissement écologique pour tous (11.100 habitations).

Des services d’assainissement écologique auprès des écoles, des cliniques et des lieux publics.

Le recyclage au 100% des déchets au niveau le plus élémentaire possible.

Tous les concepts du projet s’appliqueraient sans distinction également aux éventuels «taudis ». 

Arrêt de la migration à partir des zones rurales vers les villes.

 

Le Modèle contient une analyse des coûts et des bénéfices qui, en ce qui concerne la fourniture en eau et l’assainissement , prévoit, entre d’autres bénéfices :

 

01. Points d’eau à +/- 150 m des habitations.  

 

Bénéfice moyenne 1 heure de corvée eau par jour (soit 10% d’une journée de travail de 10 heures par jour) x  revenu € 3 par jour, soit € 0,30 par jour x 11.115 femmes = € 3335 par jours x 365, soit € 1.217.092 par an.   

 

Un chiffre donné pour l’Inde est 1.1 heures par jour. (India Cookstoves and Fuels Market Assessment, Dalberg Global Development Advisors for Global Alliance for Clean Cookstoves, Washington,  Février 2013, p.43.)  

 

02. Aires de lavage.

 

Bénéfice 4 heures par semaine (soit 40% d’une journée de travail) x revenu € 3 = € 1,20  x  52 semaines x  11.115 femmes = € 693.576  

 

03. Réduction des frais de traitement des personnes avec maladies portées de l’eau malsaine :  

 

50% de la population (38.370) au moins une fois par an x coût moyen pour médicaments et médiques frais moyen €  20 = 38.370  x € 20 = €  767.400.

 

04. Augmentation de la productivité à cause de la réduction du taux des maladies portées de l’eau malsaine :

 

50% de la population adulte (50% de 50.000 soit 25.000)  x dix jours par an x revenu € 3 par jour = 25000 x 10 x 3 = € 750.000.

 

05. Réduction des frais de traitement des personnes avec maladies portées du manque alimentaire, hygiène inadéquate, fumée dans et autour des maisons etc. :

 

25% de la population au moins une fois par an x coût moyen pour médicaments et médiques    20 = 19185 x € 20 = €  383.700.

 

Objectif  8 Cibles 12 - 18 :Mettre en place un partenariat mondial pour le développement. 

 

Vos diapositives de référence sont :

 

Il s’agit d’un groupe important d’indications et provisions vagues amassées de manière confuse pour faire plaisir aux divers partis  participants à la conférence de Johannesburg, et surtout aux pays riches et aux organisations multinationales. Les cibles 12-18 semblent servir à redoubler la certitude des pays riches et les multinationales qu’au cas (d’ailleurs tout à fait improbable) d’une couverture inadéquate de leurs intérêts aux objectifs 1-7, ces intérêts seraient bien couverts par les cibles dont à l’objectif 8, qui fonctionne comme une clause générale de sauvegarde.

 

Référez-vous à l’analyse sur le Partenariat Mondial pour le Développement.

 

En principe, l’objectif 8 n’a-t-il rien à quoi faire avec  le développement intégré local.

 

Voici toutefois quelques aspects traités :

 

Cible 12 : Poursuivre la mis en place d’un système commercial et financier multilatéral ouvert, fondé sur des règles, prévisible et non discriminatoire. Cela suppose un engagement à faveur d’une bonne gouvernance, du développement et de la lutte contre la pauvreté, aux niveaux tant national qu’international.

 

Les structures des projets intégrés sont permanentes, démocratiques, écologiques, et durables et sont gérées des populations elles-mêmes.

Le système de sécurité sociale à trois niveaux établi des projets donne garantie de participation de la part de tous les habitants, sans exclusion.

Le système de monnaie locale introduit au cours des projets assure un fort pouvoir d’achat à tous les habitants.

Le système coopératif des microcrédits sans intérêts et sans frais en monnaie formelle facilite le développement de la productivité locale.

Le rôle des femmes est dominant.

Les futurs rapports avec d’autres zones de projets et d’autres systèmes locaux d’échange garantiront une solde réciproque qui tende à zéro.

Un environnement économique  local, coopératif, sans intérêts et sans inflation.

 

Cible 13  : S’attaquer aux besoins particuliers des pays les moins avancés. La réalisation de cet objectif suppose l’admission en franchise et hors contingents des produits exportés des pays les moins avancés, l’application du programme renforcé d’allégement de la dette des PPTE et l’annulation des dettes bilatérales envers les créanciers officiels; et l’octroi d’une APD plus généreuse aux pays qui démontrent leur volonté de lutter contre la pauvreté.

 

Le projet Vivons Tougan traite le développement LOCAL dans l’un des pays les pluspauvres (burkina Faso):

 

   On y crée un environnement économique local coopératif, sans intérêts et sans inflation.

   On prévoit dans le futur de pouvoir tisser une couverture à rapiècements d’environnements économiques locaux pour arriver à des systèmes économiques régionaux et nationaux..

   Les relations «commerciales »  entre les environnements économiques locaux tendront toujours à avoir une solde réciproque à zéro pour éviter de la fuite financière d’une zone à l’autre.

   Le capital initial en monnaie formelle nécessaire pour mettre en exécution le projet ne monte qu’à  Euro 103 par personne, éventuellement remboursable.

 

Cible 14 :Répondre aux besoins particuliers des pays en développement sans littoral des petits états insulaires en développement (en appliquent le programme d’action pour le développement durable des petits États insulaires en développement et les conclusions de la vingt-deuxième session extraordinaire de l’Assemblée Générale)

 

Pas applicable au projet Vivons Tougan. Les concepts du projet s’appliquent sans aucune modification aux pays en développement sans littoral, aux petits états insulaires en développement, et aux zones pauvres urbaines y comprises celles dans les pays industrialisées.

 

Cible 15 : Traiter globalement le problème de la dette des pays en développement, par des mesures d’ordre national et international propres à rendre leur dette viable à long terme.

 

Le projet adopte le point de vue que :

 

   L’endettement contre intérêts n’est pas, par définition, durable, soit «viable »  car il porte nécessairement à la fuite financière des zones pauvres vers les zones riches.

   La fuite financière est l’une des causes les plus importantes de la pauvreté.

   L’objectif  du développement intégré et donc du projet Vivons Tougan est de créer une bonne qualité de vie pour tous les habitants sans exclusion.

   "L’argent n’est pas la clef qui ouvre la porte au marché mais la clenche qui la barre". Gesell Silvio, The Natural Economic Order, revised English edition, Peter Owen,  London 1958, page 228.

 

Cible 16 : En coopération avec les pays en développement formuler et appliquer des stratégies qui permette aux jeunes de trouver un travail décent et utile.

 

L’on peut se poser des questions suivantes relatives au cible 16 :

 

Et les moins jeunes?

Et les “sweat shops”, les poisons, les monocultures, l’exploitation des enfants et des femmes, et l’esclavage moderne ? Au bénéfice de qui est-ce qu’ils existent ?

 

Les réponses fournies du projet Vivons Tougan comprennent :

 

   Le projet prévoit la création directe de presque 9000 occupations productives, soit pour 20% de la population adulte.

   La pleine occupation productive pour tous les habitants au cours des premières années d’opération.

   Le projet soutient les initiatives à faveur de la productivité locale au niveau des individus, des familles et des coopératives.

   Les relations employeur -employé continuent librement dans le secteur à base de monnaie formelle dans la Commune de Tougan. Le projet ne les soutient pas.

 

Cible 17 : En coopération avec l’industrie pharmaceutique, rendre les médicaments essentiels disponibles et abordables dans les pays en développement.

 

Ce cible comporte les suivants problèmes graves : 

 

   Les intérêts des multinationales de l’industrie pharmaceutique sont dûment protégés.

   Les médicaments sont vus comme la vache sacrée du développement.

   Les médicaments sont cause de la fuite financière, à sa fois cause principale de la pauvreté.

   La contribution au développement économique local des fonds dépensés pour l’achat des médicaments est très réduite.  

 

Le projet y réponde avec les mesures suivantes : 

 

   Le projet donne priorité à l’éradication à l’origine des causes des maladies.

   Beaucoup peut être réalisé à un coût exprimé en unités d’échange locale, et souvent même sans aucun investissement en monnaie formelle.

   Les achats en monnaie formelle nécessaires sont effectués de manière coopérative dans le cadre des structures de chaque projet.

 

Cible 18 : En coopération avec le secteur privé, faire en sorte que les avantages des nouvelles technologies, et particulier des technologies de l’information et de la communication, soient à la portée de tous.

 

Qu’il soit clair que l’utilisation sage de nouvelles technologies puisse apporter des bénéfices importants aux populations pauvres. Toutefois, il ne s’agit pas de donner aux intérêts commerciaux une carte blanche pour rendre les pauvres encore plus pauvres. Il s’agit de la manière productive de leur utilisation dans le contexte des projets de développement intégré.

 

Une technologie souvent recommandée est l’utilisation des téléphones mobiles dans les pays pauvres. On affirme que les apparats mobiles ont été utilises avec succès dans certains pays Africains pour suivre les mouvements des prix sur le marché et de transmettre des paiements pour transactions commerciales. Bien que ce dernier aspect comporte la monétisation non-contant de la productivité à travers des banques et les systèmes alternatifs de paiement en ligne, telles applications pourraient en effet résulter potentiellement utiles. Toutefois, le plus grande partie des communications mobiles au monde se compose de contacts sociaux. Dans les pays pauvres, cela ne peut que causer une fuite financière sérieuse vers de grands opérateurs centralisés, dont la plupart est multinationale, en laissant aux populations de se battre pour payer leurs abonnements fixes et leurs comptes prépayés en réduisant les fonds maigres leur disponibles à couverture des besoins essentiels de la survie. On attend des recherches qualifiées indépendantes sur ce sujet.

 

Caution est demandée dans l’évaluation de l’utilisation constructive des téléphones mobiles dans les pays pauvres dans des secteurs importants tels celui de la santé des populations. (Free, C. et al, The Effectiveness of Mobile-Health Technologies to Improve Health Care Service Delivery Processes : A Systematic Review and Meta-Analysis, PLOS Medicine, www.plosmedicine.org,   Cambridge, accessed 18 Janvier, 2013.)

 

 Quelques observations à l’égard du cible 18 :

 

   Il faut éviter de servir de manière acritique les intérêts des élites dans les pays industrialisés.

   Il s’agit encore de nouvelles vaches sacrées des pays industrialisés, par définitions sans avantages pour les populations pauvres.

   Les structures des nouvelles technologies tendent à être centralisées.

   Telles technologies par conséquence sont cause de fuite financière des zones pauvres.

   Beaucoup de caution est demandée en ce qui concerne le choix des applications jugées nécessaires au développement local.

   On établira station radio locale dans la Commune de Tougan.

   Radio-téléphones et messagers peuvent constituer des alternatives locales aux technologies modernes..

 

Le projet est critique en face à l’aide industrielle du type prévu au cible 18.