ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.
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Édition
05 : 21 Décembre, 2013,
Le projet Vivons Tougan et la sécurité
alimentaire.
“La société porte atteinte au fondement écologique de son propre système
alimentaire” (Alder, J. et al, Avoiding
Future Famines : Strengthening the Ecological Foundation of Food Security
through Sustainable Food Systems, United Nations Environment Programme (UNEP),
Nairobi, Juin, 2012, ISBN 978-92-807-3261-0). Sommaire exécutif en français : Éviter les famines à l’avenir
:Renforcer les fondements écologiques de la sécurité alimentaire grâce à des
systèmes alimentaires durables, p. 6. “On a besoin de 100 calories d’énergie externe
(pour la plupart combustibles carbonés) pour produire 10 calories d’aliments.”
(idem, version en anglais p. 8).
“Démocratie
de la terre : Souveraineté des semences (Beej Swaraj), Souveraineté des aliments
(Anna Swaraj), Souveraineté de l’eau (Jal Swaraj) et Souveraineté de la terre
(Bhu Swaraj). ” ( Site web du
Mouvement Navdanya, 20 Septembre, 2011.)
Malgré le fait que la situation globale se soit aggravée à travers du
temps et que de nouveaux facteurs soient devenus importants, les questions
fondamentales relatives à la sécurité alimentaire furent traitées en détail au
chapitre 5 du Report of the World Commission on
Environment and Development : Our Common Future [ le rapport
Brundtland ], Nations Unies, New York
1987.
Ce projet
incorpore les principes sur la souveraineté alimentaire dont au livre Towards Food Sovereignty : A Future
without Hunger, Pimbert M., IIED, Londres, 2008 (Courtoisie IIED
Londres.). Le projet établit les structures pratiques qui facilitent
l’application des principes qui portent à la souveraineté alimentaire.
Voir aussi comment les “Femmes fonctionnent souvent comme les
amortisseurs de la souveraineté alimentaire” dans l’article Quisumbing A. et al, Helping Women
Respond to the Global Food Price Crisis, International Food Policy Research Institute
(IFPRI), Policy Brief 7, Washington,
Octobre 2008. (En anglais)
Pour voir les effets de
la “globalisation” sur la sécurité alimentaire voir Wise T.A., The True Cost of
Cheap Food, Resurgence Magazine, Édition 259, Mars/Avril 2010, Resurgence
Trust, Bideford, 2010. L’auteur arrive à la conclusion que :
“Les sociétés sont tenues
à établir leurs mêmes valeurs humaines. Elles ne devraient pas transférer cette
tâche au marché. Quelques choses qui nous sont essentielles, telles nos terres
et les aliments critiques à la vie qu’elles produisent, ne peuvent pas
constituer l’objet de guerres de prix.” (Traduction de l’anglais par
T.E.Manning).
Pour
les effets du vol des terres agricoles lisez:
Odeny E. et al (eds), Landgrabbing in Kenya and
Mozambique, Food First Information and Action Network (FIAN),
Heidelberg, Avril 2010
« … l’agriculture paysanne, les exploitations familiales, la
pêche artisanale et les systèmes autochtones de production alimentaire, qui
sont fondés sur des méthodes écologiques et des circuits de commercialisation
courts, sont les moyens de parvenir à des systèmes alimentaires durables, sains
et capables d’améliorer les conditions de vie » ; Il est temps de proscrire
l’accaparement des terres, pas question de le rendre responsable, GRAIN, Barcelona (Spain) and
Los Baños
(Philippines), 17 April, 2011.
Pour lire une mise à jour
récente de la situation mondiale
relative à la souveraineté alimentaire voir
Ho. M, Biofuels and World Hunger, Institute of Science in Society (
Pour un rapport sur les
pertes le long de la chaîne alimentaire
voir Lundkvist J. et al, Saving Water : From
Field to Fork - Curbing Losses and
Wastage in the Food Chain.
Stockholm International Water Institute
(SIWI), SIWI Brief, Stockholm, 2008. Le
rapport semble plutôt favorable au
secteur industriel, avec une évaluation positive de
La spéculation
internationale sur les dérivatives relatives aux aliments primaires est décrite
par Knaup, J. et al dans Der Spiegel
Online International du 09 Janvier, 2011. L’article est divisé en quatre
sections:
How Global
Investors Make Money out of Hunger (Part 1).
Every Bubble Needs a
Story. (Part 2).
Number of
Speculators will Continue to Grow. (Part 3).
“It’s the
Government’s Responsibility to Feed the People.” (Part 4).
Plus d’informations sur
la spéculation sur les aliments primaires se trouvent dans Schutter, O. : Food Commodities
Speculation and Food Price Crises : Regulation to reduce the risk of price
volatility, Rapporteur special des Nations Unies sur le droit à
l’alimentation Briefing Note 02, New York, Septembre, 2010. (Le document
contient une liste détaillée de références à propos de ce sujet.)
« Des données édifiantes en apparence révèlent des rendements moyens
pour les céréales inférieurs à deux tonnes par hectare sur les petites
exploitations en Afrique, contre un moyenne mondiale deux fois plus élevée.
Mais les petites exploitations ont souvent des rendements faibles précisément
parce qu’elles utilisent les facteurs de production avec davantage de
parcimonie. En Afrique, les petites exploitations utilisent très peu d’engrais,
environ un dix-huitième des doses utilisées en Inde, par exemple. Elles
préfèrent la main-d’oeuvre au capital, et moins de 5 % des surfaces cultivées
sont irriguées. De plus, les petits exploitants ne peuvent que rêver des
subventions faramineuses dont bénéficient les exploitations à grande échelle.
La prise en compte de ces autres facteurs dans le calcul de la productivité
réduit considérablement cet écart. En d’autres termes : si les petits
exploitants disposaient des intrants, de l’irrigation et des subventions dont
bénéficient les grandes exploitations, les choses seraient tout autres. C’est
pourquoi les études axées sur le rendement plutôt que sur la productivité
totale révèlent que les petites exploitations sont plus efficaces. (Bailey, R.,
Cultiver un avenir meilleur –
La justice alimentaire dans un monde aux ressources limitées., Oxfam
International, Londre, Juillet 2011, p. 48).
Le
projet Vivons Tougan couvre plusieurs aspects liés à l'agriculture, tels, par
exemple, la gestion des terres communes; le recyclage des déchets; la
production locale pour la consommation locale; la production de biomasse pour
les foyers. Ils ne prévoient pas expressément les activités pastorales.
Toutefois, le pastoralisme comme il est décrit par I.Köhler-Rollefson’s dans Capitalising on
pastoralism to feed people and achieve livestock sector sustainability
(League for
Pastoral Peoples and Endogenous Livestock Development, Ober-Ramstadt, Mars 2013
) est compatible avec les principes du développement
intégré.
Le
projet Vivons Tougan facilite une production locale à consommation locale.
Il parte du concept d'une première obligation des habitants à
s'assurer eux-mêmes, à travers de leurs efforts propres, une bonne
qualité de vie pour tous dans leur Commune. Les dimensions
"anthropologiques" du projet, avec son premier niveau à 200-300
personnes; son deuxième niveau à 1500 personnes; et son troisième niveau à 76.000
personnes sont telles de permettre une diversification et
spécialisation importante de la production. À travers les pépinières et
les banques de semences établies, cherche-t-on de multiplier le choix de
produits disponibles, à commencer de ceux traditionnels au niveau local,
à poursuivre avec la climatisation et l'introduction écologiquement
responsable de sortes plus "exotiques".
L'introduction
du système local d’échanges permettra aux agriculteurs de se libérer des
pressions économiques saisonnières. On les permettra d'accumuler des débits
exprimés en unités locales pour l'achat (local) de semences et pour survivre
pendant la saison de croissance, selon le rythme naturel de leurs activités. Le
système des microcrédits sans intérêts leur permettra, cas échéant, d'acheter des
semences contre de l'argent formel. Dans ce dernier cas, doit-on prévoir la
vente d'une part de la production pour de la monnaie formelle hors de
En
mettant l'accent sur la production ménagère et locale particulière et
coopérative pour la consommation ménagère et locale, et
sur l'exploitation des structures financières créées à ce but, le projet tende à exercer des influences
contre les activités de monoculture sur grande échelle. Le projet est
formellement apolitique mais il ne donnera aucun support direct ou
indirect aux activités agricoles industrielles; ni à l'importation dans
La gestion des terres
communes.
La
structure du système local d’échanges établi permettra la formation d'une
"classe" ou "groupe" propriétaire de chaque bien commun,
meuble ou immeuble que ce soit. Par exemple, les bénéfices produits d'une
terre commune utilisée par des pasteurs nomades, ou les revenus de la vente de
bois produit sur un terrain commun peuvent être divisés (sujet toujours aux
décisions prises des responsables) à niveau individuel entre les membres des
groupes en question. Par contre, les frais de gestion des terres et
choses communes peuvent être distribués entre toutes les personnes qui
font partie du groupe propriétaire. En principe, les terres communes
deviendront ou resteront inaliénables. De même, sujet toujours à la loi
du Burkina Faso, les droits relatifs à la production minérale. Par exemple
les gisements de gypse ou d'anhydrite se trouvant sur des terres de la commune deviendront
propriété des villages/ commissions réservoir/ commissions intermédiaire où les
gisements se trouvent. Ils seront gérés par les groupes mêmes. Enfin, les
structures créées du projet facilitent l'administration formelle de la
gestion des possessions traditionnelles sans en modifier directement
les droits qui y sont liés.
Les structures de
recyclage des déchets.
Les structures prévues pour le
recyclage des déchets, en ce qui concerne les urines et les fèces, prévoient activités
au niveau de l’agriculture traditionnelle et au niveau des ménages. Dans
les villages les plus grands, s'agit-il en effet d'une sorte de agriculture
urbaine. But prioritaire est le recyclage sur site, là où possible, de
Toutes
ces opérations ont lieu dans le cadre du système SEL -LETS. On aurait déjà
procédé à l'achat des équipements qui ne sont pas disponibles localement à
travers des microcrédits sans intérêts obtenus auprès du fonds spécial prévu au
bilan. Par principe les équipements adoptés ne devraient pas demander
l'utilisation d'énergie importée (électricité, diesel, essence etc.) et les
distances de transport devraient être les plus courtes possibles.
L’utilisation du compost
d’excréta.
L’utilisation des urines
et la sécurité alimentaire.
Les
réservoirs à urine doivent être vidés systématiquement. L'urine est un produit
de valeur importante comme fertilisant, et son utilisation directe peut porter
au redoublement de la production d'un jardin. Avec un peu de chaux ou sciure ou
équivalent ajouté de temps en temps à l'urine et le tout dilué une part à 10
parts d'eau (ou des eaux usées!!) l'urine peut être utilisée directement pour
l'arrosage des jardins des ménages.
Les
toilettes ou san-plats incorporeront une division permettant la séparation de
l'urine et de l'excréta. Un urinoir sera fourni à utilisation des hommes et des
garçons. De petites quantités d'eau qui entrent dans les réservoirs à urine
cause les pratiques de lavage personnel et de lavage des urinoirs ne sont pas
du tout nocives au système.
Le
recyclage des urines peut être couplé à celui des eaux usées. Il n'est pas du
tout nécessaire en effet d'ajouter de l'eau propre aux urines. Les eaux usées
(filtrées seulement pour en éliminer de leur éventuel contenu en graisses)
peuvent être tranquillement ajoutées à l'urine et recyclées au niveau des
ménages. Les ménages n'ayant pas de jardin, dont l'habitation est dotée d'un
toit plat, peuvent y installer de jardins verticaux faits en composites de
gypse afin qu'ils puissent effectuer le recyclage de leurs urines et eaux usées
tout en augmentant leur productivité avec la culture d'une partie de leurs exigences
alimentaires.
Les
usagers qui ne peuvent pas ou ne veulent pas disposer eux-mêmes de leur urine
pourront demander aux opérateurs de le faire dans les cadres du système
local SEL -LETS.
Il
s’agit de
Dans la
pratique, fait-on un mélange des urines avec toutes les eaux grises produites
au niveau des ménages pour un total de
Comme
engrais, les urines suffisent au traitement de
Il
s'agit de réservoirs (normalement en composites de gypse) placés à côté des
habitations pour faire la récolte des eaux usées de cuisine, d'hygiène
personnelle, et des activités ménagères en général. Comme on a déjà dit, dix
parts d'eau à une part d'urine permettent le recyclage de l'urine (et des eaux
usées) au niveau des ménages.
Naturellement
les eaux usées peuvent être directement et séparément utilisées pour l'arrosage
des jardins ménagers. Les eaux contenant des graisses (graisses animales ou
bien huiles de cuisine) devront passer par un simple filtre. Les solides ainsi
filtrés sont stockés dans des récipients à compostage organique ci-dessus
décrits. L'élimination des graisses est importante à long terme car elles
peuvent peu à peu freiner le procès
d'aération des terres du jardin.
Les récipients utilisés pour les eaux usées
doivent être hermétiquement fermés contre l'entrée d'animaux et d'insectes. Ils
doivent être vidés très régulièrement, si possible au moins une fois par jour.
Au cas de la formation d'odeurs faut-on procéder à leur lavage.
Les usagers qui ne peuvent pas ou ne veulent pas
disposer eux-mêmes de leurs eaux usées pourront demander aux opérateurs de le
faire dans le cadre des systèmes locaux SEL -LETS.
Récipients de compostage pour les autres solides
organiques ménagers.
Les
autres ordures organiques ménagères se composent en générale de celles de
cuisine et des restes alimentaires. Elles peuvent donner lieu à des odeurs
désagréables, et, jetées sans discrimination à l'ouvert comme actuellement a
lieu systématiquement dans la zone du projet, constituent une menace continue à
la santé des habitants, augmentant en même temps le risque porté par animaux et
insectes porteurs de maladies.
Ils y
ont plusieurs manières d'en effectuer le recyclage de façon constructive. Ce
problème se présente d'ailleurs dans tous les pays du monde.
La meilleure
manière en est de tenir des animaux telles les poules, les chèvres, ou,
religion permettant, les porcs, capables à recycler les restes en oeufs,
viande, et lait. Par exemple, une poule consomme tous les restes de cuisine
d'un ménage entier. Puisque nos communautés au niveau de la commission
réservoir comptent 40 familles environs, il est possible de créer une récolte
de la part d'un membre/ménage dans chaque localité, qui tiendra les animaux
nécessaires au recyclage, en créant une activité productive tout en éliminant
un problème sérieux. La récolte des restes une ou même deux fois par jour
pourrait ajouter une deuxième source de revenu (exprimé toujours dans la
monnaie locale SEL -LETS) pour celle/celui qui se chargera de la faire.
Les
restes de cuisine peuvent aussi être recyclés au niveau de ménage par moyens
d'un compostage aérobic dans un récipient approprié à fournir dans le cadre des
systèmes de monnaies locales SEL -LETS.
Les
restes sont mélangés avec de la terre, et une fois qu'ils se seront réduits à
terre, ils peuvent être ajoutés aux jardins ou bien récoltés par les opérateurs
SEL -LETS. Naturellement, ces restes peuvent aussi être retirés par les
opérateurs SEL -LETS avant leur compostage. Les opérateurs pourront procéder à
en faire le compostage eux-mêmes ou de les recycler à d'autres qui y pourront
être intéressés.
Les
restes de cuisine ne doivent pas être ajoutés aux réservoirs de recyclage
d'excréta, car elles peuvent être déjà contaminées par des mouches ou d'autres
insectes pouvant se reproduire à l'intérieur du réservoir excréta, d'où elles
ne pourront plus sortir que par le trou de la toilette dès que le couvercle en
est enlevé.
Donc,
la réutilisation intelligente des restes de cuisine créera directement une
valeur ajoutée importante pour l'économie locale, même pendant des temps de
pénurie d’eau. Les petits animaux et la volaille ne demandent que très peu
d’eau, éventuellement des eaux de cuisine filtrées. Il peuvent fournir des
aliments jusqu’au moment où, aux périodes de sécheresse extrême de longue
durée, il n’y a plus d’eau, même d’eau recyclée, disponible pour les tenir en
vie. En dernier ressort constituent-ils eux-mêmes une ressource alimentaire à
disposition des habitants en temps de crise prolongée.
Les
membres individuels au niveau de chaque commission réservoir décideront sur les
services dont ils auront besoin. La situation au niveau collectif de commission
réservoir variera d'une localité à l'autre.
Les
services prévus sont intensifs du point de vue de main d'œuvre nécessaire, et
devraient donc porter à la création d'un bon nombre d'emplois bien rémunérés
dans les monnaies locales.
Les
systèmes de récolte, stockage et recyclage seront établis pendant des ateliers
organisationnels qui auront lieu justement pour les lancer. Ceux qui
s'engageront à s'occuper de ces fonctions bénéficieront de priorité pour ce qui
concerne les micro -finances nécessaires à l'établissement de leurs activités,
en premier lieu auprès du fonds spécial prévu à ce but, ensuite, éventuellement
des fonds communs.
Les fossés d’infiltration.
La construction extensive et
systématique de fossés d’infiltration et similaire peut être mise en œuvre
sous les systèmes de monnaie locale établis au cours de l’une des premières
phases d’exécution de chaque projet de développement intégral. Pour des informations sur cette technologie simple voir Duveskog, D (ed), Soil and Water Conservation with a Focus on Water Harvesting and Soil
Moisture Retention, Chapter 3 : Overview of water harvesting and soil retention
approaches p.5-19, Farm Level Applied
Research Methods for East and Southern Africa
(FARMESA),
Les pépinières et la sécurité
alimentaire.
Des
pépinières pour la culture des arbres d´origine seront formées comme activités
commerciales locales financées dans le cadre du système de monnaie locale et de
la structure de micro -crédits mise en place du projet. Par principe, aucune
monnaie formelle n’est demandée pour de telles activités. Au cas d’exigences de
monnaies formelle pour l’achat de semences ou plantes de dehors la zone du
projet, les initiatives se qualifieront pour des micro -crédits sans intérêts.
Donc, aucune voix spécifique au bilan à couverture de telles initiatives n’est
prévue.
Les
activités se appliqueront aussi aux arbres à fruits et à huiles végétales qui
seront plantés le long des sentiers entre les villages de la zone du projet,
dans les places des villages etc. On prévoit la plantation de dizaines de
milliers d’arbres. À distance de quelques années, dès que les arbres aient pu
fonder leurs racines au point de n’avoir
plus dépendre d’eau de superficie pour leur survie, fournissent-ils une
deuxième ressource alimentaire importante en temps de sécheresse
prolongée.
La banque coopérative des
semences.
“Seeds are the first link in the food chain and the repository of life’s
future evolution. As such, it is our inherent duty and responsibility to
protect them and to pass them on to future generations. The growing of seed and
the free exchange of seed among farmers has been the basis to maintaining
biodiversity and our food security.” (Shiva, V. et al, Seed Freedom : A global
Citizens’ Report, Navdanya et al,
Le projet instituera, dans le cadre du système local
d’échanges établi, des banques des semences. Les banques serviront:
a)
À la réintroduction et sauvegarde de sortes de plantes locales et régionales
menacées de l´extinction
Technologies utiles pour la production alimentaire
locale .
Techniques simples et durables pour intensifier
la culture du riz produisent une hausse importante de la récolte n’utilisant
qu’une fraction des semences nécessaires pour la culture traditionnelle et sans
avoir besoin d’engrais chimique. Les concepts s’appliquent aussi à d’autres
cultures communes. Pour informations voir: How to help rice plants grow better and produce more : Teach yourself and
others, Association
Tefy Saina, Antananarivo, Madagascar avec le Cornell International Institute
for Food, Agriculture and Development, Cornell University, Ithaca, 2000 environ, et Rabenandrasana,
J., Revolution in rice intensification in Madagascar, LEISA Magazine, Vol. 15, no. 3-4, Décembre 1999, accede auprès du site
web de
Quelques produits agricoles offrent des suppléments
alimentaires de bonne qualité pendant toute l’année dans des conditions
environnementales difficiles. Ils s’adaptent bien à la production alimentaire à
main d’œuvre intensive dans le cadre des systèmes de monnaie locale établis
dans chaque zone de projet. Ils se
prêtent aussi à l’exploitation sur petite échelle pour l’exportation hors d’une
zone de projet.
Une bonne référence sur des cultures
particulièrement utiles en Afrique, voir
: Stone,
A. et al, Africa’s indigenous crops, Worldwatch Institute,
Washington, Janvier, 2011.
La culture des arbres Moringa Oleifera est prévue dans la publication
de
Pour un deuxième exemple, lisez J.R.Cobbinah et d’autres Snail Farming in West Africa,
Agromisa Foundation, Agrodok 47, Wageningen 2008.
Le développement de céréales vivaces sur le moyen et plus long terme
semblerait offrir une opportunité intéressante pour la mise en culture de
terres marginales dans les zones de développement intégré dans les pays
pauvres. On pourrait entreprendre les expérimentations avec organisations
telles The Land
Institute, Salina, (Kansas). Des informations bien documentées
sur cette technologie sont disponibles à travers l’article de Glover J.D. et al, Increased Food and
Ecosystem Security via Perennial Grains ( avec dessin de support), Science Magazine, Vol. 328, no. 5896, pp. 1638-1639, Washington, 25 Juin
2010.
Pots zeer pour la conservation
des aliments.
Les pots zeer sont des systèmes
traditionnels simples de conservation des aliments originaires de l’Afrique du
Nord. Ils permettent le refroidissement de produits alimentaires pendant une
période brève dans la plupart des environnements. Les aliments délicats tels le lait et la
viande peuvent y être conservés pendant jusqu’à 2 jours. Les autres aliments, selon leur
caractéristiques, pour une période jusqu’à deux semaines. Dans le cadre des
projets de développement intégré, les pots zeer se prêtent à la production
locale utilisant des matériaux disponibles localement sans avoir besoin de
fonds en monnaie formelle.
Pour vois une introduction générale aux
équipements simples pour la conservation des aliments voir E. Rusten, Understanding
Evaporative Cooling, Volunteers in Technical Assistance (VITA),
Technical Paper 35, Arlington, 1985. Ce document est publié par Peter Weir.
Pour voir une
description sur comment faire des pots
zeer, voir The Clay
Refrigerator aux pages 15-19
du document Clay-based Technologies, de
Pour
voir une analysis paramétrique détaillée des pots zeer voir Appropedia zeer pot
refrigeration (design),
Fosses Zaï pour les cultures dans les zones marginales.
Cette technologie simple ne fut
introduit que récemment, au Burkina Faso. Elle constitue une manière pour
réaliser des cultures dans des zones habituellement dépourvues de cette
possibilité, ou bien d’y améliorer la production.
La technologie n’a que deux “désavantages” :
1) La quantité de main d’œuvre
nécessaire à sa réalisation est importante. Bien que le travail nécessaire peut
varier selon la nature des sols, faut-il retenir un taux de 300 heures/home par
hectare. L’entretien des fosses zaï demande à son tour beaucoup de travail. Les
fosses creusées dans les sols argileux ou à contenu élevé de gravier
demanderont moins d’entretien que celles faites dans les terres sableuses.
2.) La mécanisation en est impossible. Les fosses sont creusées et
entretenues à main.
Tels “désavantages” des fosses
zaï les rendent particulièrement adaptées aux projets de développement intégré.
Les terres arides communales peuvent
créer une source de travail dans le cadre des monnaies locales établies pour
les membres de la communauté restés sans travail et/ou pour ceux handicapés.
Puisque les fosses zaï font la récolte de l’humidité, les plantes y placées
ont une résistance supérieure aux périodes de sécheresse que ne serait
normalement le cas. Les fosses se préparent au cours des saisons sèches, et son
prêtes à la plantation dès l’arrivée des pluies. De cette manière la saison de
croissance peut être prolongée. Les champs à fosses zaï ne sont pas labourés.
La technique s’applique bien
aussi aux projets d’afforestation et reforestation.
Pour détails sur
les fosses zaï voir Kaboré D, and Reij C., The Emergence and Spreading of an Improved Traditional
Soil and Water Conservation Practice in Burkina Faso, International Food
Policy Research Institute (IFPRI), Environment and Production Technology
Division, Discussion Paper 114, Washington, Février 2005, et Essama S., Burkina Faso : the Zaï Technique and Enhanced Agricultural Productivity, Indigenous
Knowledge (IK) Notes, No. 80, Banque Mondiale Afrique, Washington, Mei 2005.
Quelques
lectures supplémentaires:
L’essence de la
Permaculture.(Introduction) : E-livre publié par D. Holmgren, Australie, 01 Décembre,
2002.
Les noix de savon (Anglais). Soap nuts.
Riz,
intensification : How to
help rice plants grow better and produce more : Teach yourself and others, Association Tefy Saina,
Nine Meals from Anarchy. Courtesy Andrew Simms, New Economics Foundation,
Schumacher Lecture 2008,
Towards
Food Sovereignty : A Future without Hunger, Pimbert M., IIED,
The quiet revolution : Push-Pull
Technology and the African Farmer, Khan Z. et al, Gatsby Charitable Foundation,
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