ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.

 

Édition 05: 19 Octobre, 2010.

Édition 23 : 28 Novembre, 2014.

 

01. Cours e-learning : Diplôme de Développement Intégré (Dip. Dév. Int)

 

Trimestre 1.

 

 

SECTION A : LES PROBLÈMES DU DÉVELOPPEMENT.

 

 

Valeur attribuée : 04 points sur 18

Travail prévu : 112 heures sur 504

 

Les points ne sont attribués qu’après le complètement réussi de l’examen consolidé pour la Section A : Problèmes de Développement.

 


 

Premier bloc : La pauvreté et la qualité de vie.

 

Valeur attribuée : 02 points sur 18

Travail prévu : 57 heures sur 504

 

Les points ne sont attribués qu’après le complètement réussi de l’examen consolidé pour la Section A : Problèmes de Développement.

 


 

Section 1. Analyse des causes de la pauvreté. [26.50 heures]

 

[14.00 Heures] Approfondissement.

 

Section 2 : Analyse approfondie des causes de la pauvreté.[14.00 heures]

 

01. Définition de la pauvreté, approfondissement.

02. Quelques facteurs liés à la pauvreté, approfondissement.

03. Les dettes et les subsides, approfondissement.

04. La fuite financière : industries alimentaires et de l’eau, approfondissement.

05. La fuite financière : l’énergie,approfondissement.

06. La fuite financière : moyens de communication, approfondissement.

07. La fuite financière : la santé et l’éducation, approfondissement.

08. La fuite financière : le vol des ressources, approfondissement.

09. La fuite financière : la corruption, approfondissement.

10. L’industrie de la pauvreté,approfondissement.

 


 

Section 2 : Analyse approfondie des causes de la pauvreté.[14.00 heures]

 

04. La fuite financière : industries alimentaires et de l’eau, approfondissement. (Au moins une heure)

 

“During the next 10 years, many countries important to the United States will experience water problems—shortages, poor water quality, or floods—that will risk instability and state failure, increase regional tensions, and distract them from working with the United States on important US policy objectives. Between now and 2040, fresh water availability will not keep up with demand absent more effective management of water resources. Water problems will hinder the ability of key countries to produce food and generate energy, posing a risk to global food markets and hobbling economic growth. As a result of demographic and economic development pressures, North Africa, the Middle East, and South Asia will face major challenges coping with water problems.” (Global Water Security, Bottom Line Statement, Defense Intelligence Agency et al, Intelligence Community Assessment IC 2012-08, Washington, 02 Février, 2012.)  Cela  confirme que l’eau jouera un rôle dominant dans la politique étrangère des États Unis au cours des décennies à venir. Le Statement of Principles du Projet pur le Nouveau Siècle Américain, Washington, 03 Juin, 1997 ne laisse aucune doute sur la manière de mise en œuvre de telle politique. Ce document agressif et honteux a formé la base de la politique étrangère des deux administrations de George Bush junior et de celle de l’administration Obama jusqu’ici. La liste des signataires à la déclaration pourrait constituer une révélation pour beaucoup de lecteurs.

 

Consultez la diapositive suivante :

 

04. La fuite financière : les industries alimentaires et de l’eau potable.

 

"If you put a label on genetically engineered food you might as well put a skull and crossbones on it." - Norman Braksick, president of Asgrow Seed Co,  member du groupe Monsanto, cité au Kansas City Star, 07 Mars, 1994 ). (Cité par R. Cummins, BioDemocracy or Corporatocracy : The Food Fight of our Lives, Article 27261, Organic Consumers Association, 27 Mars, 2013, Finland MN 55603 (USA))

"Monsanto should not have to vouchsafe the safety of biotech food. Our interest is in selling as much of it as possible. Assuring its safety is the FDA's job." - Phil Angell, directeur des communications, cité au New York Times, 25 Octobre, 1998.  (Cité par R. Cummins, BioDemocracy or Corporatocracy : The Food Fight of our Lives, Article 27261, Organic Consumers Association, 27 Mars, 2013, Finland MN 55603 (USA))

“Success in producing food has been accompanied by a failure to provide an improved entitlement to that food….. Exclusive emphasis on food production has led towards “the dissolution of systems of rural livelihood’’ and the erosion of exchange entitlements. The extra food produced enables the nation to reduce food  imports or increase exports, but does not necessarily lead  to more being eaten.”  (Pacey A. and Payne P. ) (ed.) Agricultural Development and Nutrition, Hutchinson , London, 1985, p. 159.

 

Lisez l’analyse sur les conséquences de l’agriculture industrielles et de l’utilisation des produits génétiquement modifiés par R. Cummins, Industrial Agriculture and Human Survival : The Road Beyond 10/10/10,  publiée par  Organic Consumers Association, Octobre 7, 2010, Finland MN 55603 (USA). Le document n’est pas disponible en français.

 

Lisez bien le document Food Sovereignty Systems : Feeding the World, Regenerating Ecosystems, Rebuilding Local Economies, and Cooling the Planet – all at the same time, Alliance for Food Sovereignty in Africa (AFSA), c/o African Biodiversity Network, Kitha, Novembre 2011. Ce document fait partie intégrée du cours.

 

1. La dépendance alimentaire.

 

1. Opinion.

 

Comment entendez-vous le terme «autosuffisance alimentaire » ? 

 

Qui, dans le monde moderne, bénéfice de l’autosuffisance alimentaire ?

 

Prenez, à tour :

 

Les pays industrialisés, a) grandes villes b) zones rurales

Les pays émergeants,  a) grandes villes b) zones rurales

Les pays les plus pauvres , a) grandes villes b) zones rurales

 

2. Opinion.

 

Quelles différences est-ce que vous avez pu relever ?

 

Quelle est la différence entre l’habitant d’un pays riche sans l’autosuffisance alimentaire, et l’habitant d’un autre pays sans l’autosuffisance alimentaire?

 

Lecture proposée : Agriculture in the City. A Key to Sustainability in Havana, Cuba., Cruz M.C. et Medina R.S., IDRC International Development Research Centre, Ottawa, 2003. (ISBN 1-5525-0-104-3). (En anglais)

 

2. Les normes de production imposées.

 

L’Organisation Internationale pour la Standardisation (ISO) a développé plus de 19.500 normes ISO et 1100 nouveaux standards y vont ajoutés sur base annuelle.

 

D’autres organisations qui ont pu exercer beaucoup d’influence sont :

 

L’American National Standards Institute ANSI,

L’Association Francaise de Normalisation AFNOR,

Le British Standards Institute BSI,

Le Deutsches Institut für Normung DIN.

 

Les textes des standards ne sont pas (légalement) mis gratuitement à la disposition du public.

 

3. Opinion.

 

Avez-vous une idée pourquoi l’achat des textes coûte tellement cher ?

Que pensez-vous des frais (importants) nécessaires (compliance costs) pour se conformer aux prescriptions des standards ? 

Que pensez-vous des frais (importants) nécessaires pour faire faire les essais nécessaires à obtenir une licence de conformité aux standards? 

 

Quelles sont vos conclusions?

 

4. Opinion.

 

Mettez vos conclusions en relation au contrôle des structures de production industrielle.

 

En 2002 la Commission Européenne a cherché à rendre obligatoire la pasteurisation du lait produit en Europe, y compris celle du lait destiné à la production du fromage.  La proposition à été résistée (avec succès) des agriculteurs et du gouvernement français.

 

Lisez : Goldsmith E., Lack of “Hygiene” as a pretext for closing down small food producers, Right Livelihood Award Foundation, Stockholm, sans date.  

 

5. Opinion.

 

Pourquoi est-ce qu’on a voulu rendre obligatoire la pasteurisation du lait ?

Pourquoi est-ce que les agriculteurs français ont soulevé des objections ?

 

6. Opinion.

 

Rapportez vos réponses au risque de perte de contrôle de la part des producteurs sur leur production.

 

Dans leur recherche Pesticide exposure in honey bees results in increased levels of the gut pathogen Nosema, (Natuurewissenschaften-The Science of Nature, Janvier 2012, Springerlink.com, accédé 31 Janvier, 2012), Pettis J. et démontrent la relation directe entre la décimation en cours des abeilles dans la nature et l’utilisation de pesticides néonicotinoidales telles le produit Gaucho, produit par Bayer, Leverkusen, Allemagne. L’extermination des abeilles à miel (Apis mellifera) constitue une menace importante à la production alimentaire au niveau mondial.  Les effets négatifs de pesticides sur les abeilles sont connus d’ailleurs depuis plusieurs années, toutefois l’utilisation des pesticides n’est pas encore prohibée. Les intérêts des industries multinationales a pu prévaloir sur ceux communs.

 

Pesticides dangereuses aux abeilles comprennent imidacloprid, thaimethoxam, clothianidin, fipronil, chlorpyriphos, cypermethrin, et le deltamethrin. Les trois premiers nommés sont tous néonicotinoids.

 

“These seven chemicals are all widely used in Europe, and at high concentrations have been shown to acutely affect bees – mostly honeybees as the model target, but also other pollinators. Further concerns arise from the fact that impacts have also been identified as a result of chronic exposure and at sub-lethal low doses. Observed effects include impairment of foraging ability (bees getting lost when coming back to the hive after foraging, and an inability to navigate efficiently), impairment of learning ability (olfactory – smelling- memory, essential in a bee’s behaviour), increased mortality, and dysfunctional development, including in larvae and queens (see Table 1 for a summary of the potential harms of the seven priority chemicals).

 

“The science is clear and strong: the potential harm of these pesticides appears to far exceed any presumed benefits of increased agricultural productivity from their role in pest control. In fact, any perceived beneficial trade-offs are likely to prove completely illusory. The risks of some of these pesticides – the three neonicotinoids in particular – have been confirmed by the European Food Safety Authority (EFSA), while it is very widely accepted that the economic

benefits of pollinators are, in parallel, very significant.” (Bees in Decline : A review of factors that put pollinators and agriculture in Europe at risk, Technical Report (Review) 01/2013, Greenpeace International, Amsterdam, Avril, 2013.) Cette ressource contient une liste détaillée de références pour ceux qui veulent pour ceux qui voudront approfondir ultérieurement leur connaissance de ce sujet.

 

Les méthodes insidieuses adoptées par les multinationales des pesticides pour créer des nuages artificiels “à la protection des abeilles” à faveur de leurs intérêts sont décrites avec de nombreuses références par Simon M. dans son rapport Follow the Honey : 7 ways pesticide companies are spinning the bee crisis to protect profits, Friends of the Earth avec Bee Action, Washington, Avril 2014.

 

3. La conservation des aliments.

 

7. Recherches.

 

Pourquoi conserve-t-on des aliments ?

 

Quels systèmes ont été utilisés traditionnellement dans votre zone?  Pour quels aliments ?

 

Pensez-vous par exemple au séchage, à l’utilisation de la saumure et des huiles végétales, à la mise en verre.

Pensez-vous aux moyens de conservation à court terme (par exemple le beurre) et à long terme (par exemple  le séchage, les confitures).

 

8. Opinion.

 

Faites une comparaison entre la mise des aliments en boîte ou verre au niveau industriel  et l’utilisation de la surgélation, et la mise sous vide.

 

Connaissez-vous la technique du séchage solaire ? En voici aussi quelques informations en français. 

 

9. Opinion.

 

Rapportez vos idées sur le risque de perte de contrôle de la part des producteurs sur leur production.

 

4. La surgélation, la mise sur vide et l’emballage des aliments.

 

10. Recherches.

 

Faites une liste des principales industries alimentaires dans votre zone, dans votre région, dans votre pays.

 

Indiquez leurs dimensions.

Faites une estimation des capitaux y investis.

Qui en sont les propriétaires ?

Les aliments de base en question, où sont-ils produits ?

Les produits alimentaires industrialisés en question, où sont-ils consommés ?

Rapportez le chiffre d’affaires des principales industries alimentaires de votre zone, région, ou pays au bilan de l’état de votre pays.

 

Quelles sont vos conclusions ?

 

11. Opinion.

 

Rapportez vos idées au risque de perte de contrôle de la part des producteurs sur leur production.

 

5. Les monocultures et les aliments importés.

 

“…the global industrial food system contributes an estimated 44-57% of global greenhouse gases to climate change. In contrast, the world's small-scale farmers – the ones keeping agricultural diversity alive – provide 70% of all food eaten globally, using just 30% of the world's agricultural land…..Farmers today and in the future will need to grow a wide diversity of crop varieties to spread their risk and deal with variable amounts of rain, changing temperatures, saline conditions, emerging pests and diseases, as well as a diversity of nutritional and medicinal needs” (Anderson, T. : GM agriculture is not the answer to seed diversity – it’s part of the problem, Poverty Matters Blog, The Guardian, London, 17 Octobre, 2013.)

 

Lisez : Suárez S., Emanueli M, Monocultures and human rights,  Food First Information and Action Network (FIAN), Heidelberg, and Habitat International Coalition Regional Office Latin America, Mexico City, Juin 2009.

 

Pour voir une dénonce de la manière suivie des intérêts multinationaux pour créer la dépendance des producteurs des secteurs alimentaire et semences lisez     Shiva, V. et al, Seed Freedom : A global Citizens’ Report,  Navdanya et al, New Delhi, Octobre 2012.

 

Les prix des aliments, surtout de ceux importés, sont fortement influencés par la spéculation d’entreprises multinationales.

 

“Goldman [la banque Goldman Sachs] made about $400m (£251m) in 2012 from investing its clients' money in a range of "soft commodities", from wheat and maize to coffee and sugar, according to an analysis for The Independent by the World Development Movement (WDM)….. Goldman makes its "food speculation" revenues by setting up and managing commodity funds that invest money from pension funds, insurance companies and wealthy individuals in return for fees and commissions. The firm invented these kinds of funds and continues to dominate the market, together with Barclays and Morgan Stanley. Swiss trading giant Glencore hit the headlines in August when its head of agriculture proclaimed that the US drought will be "good for Glencore". ( Bawden, T., Goldman bankers get rich betting on food prices as millions starve, The Independent, Londres, 20 Janvier, 2013.)

 

 

12. Recherches.

 

Prenez l’exemple de monoculture le plus proche à votre zone. Décrivez-le.

 

La production des aliments de base :

 

13. Recherches.

 

Combien de personnes y travaillent ?

Combien en sont hommes et combien femmes ?

Pendant combien d’heures par jour travaillent-ils ?

Pendant combien de jours par an ?

Combien est-ce qu’ils gagnent ?

Quel est le niveau maximum, moyen, minimum des revenus ? 

Qui contrôle le niveau des revenus ?

Qui fournit les semences ? Qui détermine leur prix ?

Qui fournit les engrais ?  Qui détermine leur prix ?

 

Quelle sécurité est-ce qu’on a au cas de récolte inférieure à celle prévue ?

 

La production industrielle:

 

14. Recherches.

 

Combien de personnes y travaillent ?

Combien en sont hommes et combien femmes ?

Pendant combien d’heures par jour travaillent-ils ?

Pendant combien de jours par an ?

Combien est-ce qu’ils gagnent ?

Quel est le niveau maximum, moyen, minimum des salaires ? 

Qui contrôle le niveau des salaires ?

 

Quelle sécurité est-ce qu’on a au cas de récolte inférieure à celle prévue ?

 

Quelques  conséquences:

 

15. Opinion.

 

Quel est l’effet du travail  au niveau de production et/ou l’emploi industriel sur la capacité d’autosuffisance alimentaire des personnes et familles y intéressées ?

Quelle partie de leurs revenus dépensent-ils pour l’achat des aliments importés dans la zone ?

Qui contrôle le prix des aliments importés ?

 

Quelles sont vos conclusions ?

 

16. Opinion.

 

Rapportez vos idées au risque de perte de contrôle de la part des producteurs sur leur production.

 

6. La dépendance pour de l’eau potable.

 

L’accès à l’eau potable et aux facilités sanitaires sont des droits de l’homme. Le droit à l’eau potable fut reconnu  par Observation générale no.15 (2002) : Le droit à l’eau (art. 11 et 12 du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels), Vingt neuvième session, Genève, 11-29 novembre 2002, Point 3 de l’ordre du jour, E/C.12/2002/11. 

 

For a discussion on the rights to drinking water and sanitation see Realising the Human Rights to Water and Sanitations : A Handbook : Office of the United Nations Special Rapporteur on the Human Right to Safe Drinking Water and Sanitation, New York, August 2014.

 

Maud Barlow dans son article Saving Our Blue Future : The human race and our planet need a new water ethic, (Other Worlds, Washington, 26 Février, 2014.) propose une nouvelle éthique à quatre points pour la gestion de l’eau disponible à l’homme et à la planète :

“First, water is a human right and must be more equitably shared. The United Nations has recognized that drinking water and sanitation are fundamental rights and that governments have obligations not only to supply these services to their people but also to prevent harm to source water. This provides an important tool to local communities as they confront dangerous mines, dams, and fossil-fuel extraction operations around the world.

“Second, water is a common heritage of humanity and of future generations and must be protected as a public trust in law and practice. Water must never be bought, hoarded, sold, or traded as a commodity on the open market and governments must maintain the water commons for the public good, not private gain. While private businesses have a role in helping find solutions to our water crisis, they shouldn’t be allowed to determine access to this basic public service. The public good trumps the corporate drive to make profits when it comes to water.

“Third, water has rights too, outside its usefulness to humans. Water belongs to the Earth and other species. Our belief in “unlimited growth” and our treatment of water as a tool for industrial development have put the earth’s watersheds in jeopardy. Water isn’t merely a resource for our convenience, pleasure, and profit. It’s the essential element in a living ecosystem. We need to adapt our laws and practices to ensure the protection of water and the restoration of watersheds — a crucial antidote to global warming.

 

“Finally, I deeply believe that water can teach us how to live together if only we will let it. There is enormous potential for water conflict in a world of rising demand and diminishing supply. But just as water can be a source of disputes, conflict, and violence, water can bring people, communities, and nations together in the shared search for solutions.”

 

Les diapositives suivantes traitent les problèmes posés de la section 8 de  la Déclaration du Développement Durable adoptée au cours de la dix-septième session plénière de la Conférence Mondiale sur le Développement Durable et signée à Johannesburg le 4  Septembre 2002. 

 

Quelques pays ont protégé le droit à l’eau et l’assainissement dans leurs lois nationales. Pour informations voir The Rights to Water and Sanitation in National Law, www.righttpwater.info  website, Water Aid et Autres, Londres.

 

Consultez les diapositives suivantes :

 

Quelques limitations inhérentes les objectifs du Millénaire – diapositive 32.

Quelques limitations inhérentes les objectifs du Millénaire – diapositive 33.

Quelques limitations inhérentes les objectifs du Millénaire – diapositive 34.

 

La coopération privée-publique est un paradigme économique soutenu soit des agences internationales des Nations Unies soit des gouvernements à orientation néo-libérale des derniers 30 ans. Vraisemblablement a-t-elle été insérée à la section 8 des Objectifs du Millénaire au but de nier dans la pratique les effets des sections 1-7 des objectifs. La section 8 aurait en tout cas le but de maintenir, même de renforcer, le statu quo du système actuel de coopération au développement.

 

“Privatizing water systems to cover budget shortfalls forces future generations to pay for current financial imprudence and mismanagement. The schemes provide a cash advance of future water revenue to pay for current financial needs. Privatization is borrowing against the future.” Borrowing Trouble : Water Privatization is a False Solution for Municipal Budget Shortfalls, Food & Water Watch, Washington, 04 Avril, 2013, p. 8, continuant :  

 

“Many privatizations around the world have failed. World Bank data show that nearly 60 concessions and leases of water and sanitation systems — about 15 percent of all such deals — have been canceled  or are in distress in low- and mid-income countries.” (p. 9, citant la Bnque Mondiale, Private Participation in Infrastructure Database à ppi.worldbank.org.) concluant que

 

water rate increases that accompany privatization deals should be considered a “wolfish tax which is cloaked in the garb of a sheepish fee” (p. 12)

 

“Numerous studies have established that private operators of water and sewer systems are no more efficient than public operators, and that privatization does not reduce costs.” (p. 14, citant de nombreuses ressources qualifiées à la note 171).

 

Les cas d’intervention des sociétés multinationales dans le secteur de l’eau potable sont légion. Les conséquences ont été fréquemment désastreuses, surtout au cas des concessions de droits monopolistes dans des grandes villes sur de longues périodes. L’eau potable est devenue un bien commercial à exploiter au lieu d’être reconnue comme l’un des droits fondamentaux de l’homme.

 

Il existe une tendance à la “rémunicipalisation” des services en eau potable pour les remporter sous le contrôle public. Pour une liste de 180 cas voir  Lobina, E. et autres, Here to Stay : Water Remunicipalisation as a Global Trend, Public Services International Research Institute (PSIRU) avec Transnational Institute et Multinational Observatory, Greenwich, Novembre 2014 dont la conclusion de base  3 à la page 3 est :

 

“....the factors leading to water remunicipalisation are similar worldwide. The false promises of water privatisation that have led to remunicipalisation include: poor performance of private companies (e.g. in Dar es Salaam, Accra, Maputo), under-investment (e.g. Berlin, Buenos Aires), disputes over operational costs and price increases (e.g. Almaty, Maputo, Indianapolis), soaring water bills (e.g. Berlin, Kuala Lumpur), difficulties in monitoring private operators (e.g. Atlanta), lack of financial transparency (e.g. Grenoble, Paris, Berlin), workforce cuts and poor service quality (e.g. Atlanta, Indianapolis).

 

17. Recherches.

 

Documentez  le cas de concession de droits de distribution monopoliste de l’eau potable la plus proche à votre zone.

 

Quelles sont vos conclusions ?

 

18. Opinion.

 

Rapportez vos idées au risque de perte de contrôle de la part des populations de leurs droits à l’eau potable saine.

 



 Premier  bloc : Section 1.

 Premier  bloc : La pauvreté et la qualité de vie.


Table matières pour le Diplôme du Développement Intégré  (D.Dév.Int).

 Liste des mots clefs.

 Liste des références.

  Schéma du cours.


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