ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.

 

PROJETS DE DÉVELOPPEMENT LOCAL INTÉGRÉ, ÉCOLOGIQUE, DURABLE, ET AUTOFINANCÉ.

 

 

Creative Commons License

 

Cette œuvre a été mise à la disposition du public général aux termes d’une licence

Creative Commons Attribution-Non-commercial-Share Alike 3.0 Licence.

 

VIVONS TOUGAN

Édition 01 : 22  Novembre, 2013.

Les statuts de la Coopérative Projet Vivons Tougan pour l’exécution du Projet.

 

STATUTS DE L’ASSOCIATION COOPÉRATIVE DÉNOMMÉE COOPÉRATIVE VIVONS TOUGAN POUR LA GESTION PERMANENTE DES STRUCTURES CRÉÉES DU PROJET VIVONS TOUGAN

Burkina Faso

PRÉAMBULE.

 

Dans le souci de contribuer à la pose des jalons d’un développement intégré durable autofinancé pour la Commune de Tougan, Province du Boucle de Mouhoun,  Burkina Faso (ci-après «la zone du projet »),

 

vu surtout que la fourniture des structures telles celles prévues des Millennium Development Goals (MDGs) adoptés en 2000 au but de réduire entre 2015 du 50% la proportion de la population mondiale sans accès durable à de l’eau potable saine, et à celles prises en 2002 à Johannesburg, pendant la Conférence Mondiale sur le Développement Durable (World Summit on Sustainable Development (WSSD)) à faveur de la réduction du 50% des populations sans accès aux services d’assainissement durable et du développement de structures intégrées et efficaces de la gestion des ressources en eau

 

vu l’exigence prioritaire à ce que la Commune de Tougan puisse entreprendre d’extrême urgence des actions efficaces pour s’adapter aux changements climatiques

 

vu que l’amélioration de la qualité de vie des habitants de la zone du projet ne se limite pas à l’alimentation en eau et à l’assainissement mais couvre en plus, à titre d´exemple, la fourniture dans la zone du projet de structures sociales, financières, productives et de service telles l’éducation à l’hygiène et de gestion autonome des services de recyclage des déchets organiques et non, des systèmes de monnaies locales, des systèmes de microcrédits sans intérêts pour l’augmentation de la productivité, des structures pour la production locale de la plupart des biens nécessaires aux structures de base, des systèmes d’éclairage pour les études, la production locale des fourneaux à cuisine à rendement élevé pour l’élimination de la fumée à l’intérieur et autour des habitations et des mini-briquettes combustibles pour les faire fonctionner, des systèmes de récolte d’eau pluviale, la construction d’écoles, de centres pour infirmières, de points de distribution de produits pharmaceutiques, des services ambulances à bicyclette, des structures pour le stockage des denrées alimentaires, des moulins pour la préparation des aliments, des actions nécessaires à l’adaptation aux changements climatiques, à l’afforestation et la sécurité  (ci-après dans leur ensemble dénommées «les structures »)

 

vu qu’une Coopérative Projet Vivons Tougan (Execution) s’occupera de la mise en œuvre du Projet Vivons Tougan dont la documentation ci-jointe fait partie intégrale de ces statuts (ci-après « le projet » )

 

vu que le passage de la phase exécutive du projet de formation des structures à la phase de leur mise en gestion permanente de la part des habitants nécessite la création d’une deuxième coopérative à dénommer la Coopérative Vivons Tougan pour la gestion permanente des structures pour prendre pleine responsabilité des structures et en devenir le propriétaire exclusif,

 

les partis fondateurs signataires

 

AAAAA(détails complets)
BBBBBB (détails complets)
CCCCCC  (détails complets)

déclarent

 

il a été créé conformément à la loi N° - et suivant la réglementation en vigueur  en Burkina Faso une Association Coopérative Humanitaire à but non lucratif dénommée Projet Vivons Tougan (Gestion Permanente).

 

CHAPITRE 1 : DÉNOMINATION – SIÈGE – DURÉE

 

Article 1 : Il est créé une association coopérative apolitique et à but non lucratif dénommée Projet Vivons Tougan (Gestion Permanente)(ci-après dénommée « l’Association»)

 

Article 2 : L’Association a son siège à Tougan. Le siège pourra être transféré en tout autre lieu de la zone du projet sur décision de la Commission Centrale.

 

Article 3 : L’Association est créée pour une durée illimitée.

 

CHAPITRE II : BUTS , OBJECTIFS ET MOYENS D’ACTION.

 

Article 4 : L’Association a pour but la gestion permanente des structures du projet, dont elle deviendra propriétaire, suite à leur création dans le cadre du projet.

 

Article 5 : L’Association réalise son but à travers l’utilisation de tout moyen légal qu’elle jugera nécessaire à adopter.

 

Article 6 : L’association est une charité sans but de lucre.

 

CHAPITRE III : MEMBRES

 

Article 7 : L’association se compose de tous les habitants sans aucune exclusion de la Commune de Toiugan qui jouissent de tous leurs droits civiques et moraux sans distinction de sexe, de race, ni de conviction politique ou religieuse.

 

Adhésion à l’Association est automatique sujet à la résidence légale dans la Commune de Tougan et au paiement de la contribution individuelle mensuelle dans le Fonds Coopératif de Développement Local dont à l’article 43 (ci-après «les contributions»)

 

Article 8 : La qualité de membre ne se perd que par :

 

-Départ permanent de la Commune de Tougan,
-Décès
-Défaut pas autorisé du paiement de la contribution.

 

CHAPITRE IV : ORGANISATIONS – FONCTIONNEMENT.

 

Article 9 : L’Association est administrée par les organes suivants :

 

-La Commission Centrale.
-La Direction.
-Les commissions intermédiaires.
-Les commissions réservoir.
-La commission de révision des comptes.

 

LA COMMISSION CENTRALE

 

Article 10 : la Commission Centrale est l’instance suprême (‘le parlement’) de l’Association. Elle se compose d’un représentant élu une fois tous les trois ans des membres de chaque commission intermédiaire de la zone du projet. Elle se réunit au moins une fois par an en session ordinaire et de fois en fois à l’invitation de la Direction ou de la moitié plus un des membres de la Commission Centrale même ou de la moitié plus une des commissions intermédiaires ou de la moitié plus une des commissions réservoir ou de la moitié plus un des membres de l’Association lorsque les circonstances l’exigent.

 

La Commission Centrale a pour attribution de :

 

-Accepter main à main le transfert en propriété des œuvres et structures du projet créées au cours de l’exécution du projet par le Projet Vivons Tougan (Exécution).

-Définir l’orientation de l’Association.
-Tenir pour le compte des habitants de la zone du projet la propriété aux biens immobiliers et mobiliers liés aux structures du projet et à leur gestion.
-Statuer sur la méthodologie de gestion des structures du projet et en contrôler la gestion.
-Élire pour la durée d’un an les membres de la Direction Générale et de la Commission de Révision des Comptes dont elle contrôle les activités. Elle peut procéder cas échéant à la destitution en tout moment de la Direction Générale et à son remplacement. En absence de fautes professionnelles graves, elle ne peut remplacer la Commission de Révision des Comptes qu’à l’occasion du son renouvellement annuel.
-Prononcer la dissolution de l’Association ou cas échéant de ses autres organes.
-Se prononcer sur tout problème qui n’est pas exprès la responsabilité de la Direction ou des autres organes de l’Association.
-Résoudre les litiges relatives à la gestion du projet (résolution des conflits).
-Nommer selon ses exigences des commissions et représentants permanents ou ad hoc y compris ceux avec des tâches investigatrices.
-Voter toute décision d’aliénation de propriété immobilière de l’Association.
-Voter toute décision d’achat et/ou d’investissement, et/ou de vente de biens mobiliers de l’association pour une valeur de [ (exemple) Cfa 10.000.000] ou plus.

- Gestion du système de sécurité social au niveau du projet.

- Gestion des microcrédits au niveau  du projet.

 

Article 11: La commission centrale élit d’entre ses membres son Président pour une période de trois ans, et un secrétaire rapporteur qui peut être nommé pour une période entière de trois ans ou à l’occasion de chaque réunion.

 

Article 12: La commission centrale représente l’Association. Elle peut déléguer quelques une de ses fonctions à une direction générale qu’elle nomme et dont les activités elle contrôle.

 

La propriété des biens de l’Association est mise au nom du « Projet Vivons Tougan (Gestion Permanente) - commission centrale » 
La propriété des biens des commissions intermédiaires seront au nom du «« Projet Vivons Tougan (Gestion Permanente) -la commission centrale pour le compte de la [commission intermédiaire en question]"
La propriété des biens des commissions réservoir seront au nom du « Projet Vivons Tougan (Gestion Permanente) - la commission centrale pour le compte de la [commission réservoir en question] » 
La propriété des biens des structures de la système local d’échanges seront au nom du « Projet Vivons Tougan (Gestion Permanente) - la commission centrale pour le compte de la [la structure de la système local d’échanges] » 
La propriété des biens des structures de microcrédit seront au nom du « Projet Vivons Tougan (Gestion Permanente) - la commission centrale pour le compte de la [la structure de microcrédit] » 

La propriété des structures coopératives de production se trouvant dans la zone du projet, est tenue, sur demande de la coopérative en question, par « Projet Vivons Tougan (Gestion Permanente) - la commission centrale pour le compte de [nom de la structure coopérative] » 

 

Article 13 : Les membres de la Commission Centrale sont payés dans le cadre de la système local d’échanges établie du projet des Commissions Intermédiaires qui les élisent. Leur rétribution peut donc varier d’un membre à l’autre selon décision des Commissions Intermédiaires qui les élisent.

 

Le Président et les autres officiers tels le secrétaire, le trésorier etc. nommés de la Commission Centrale reçoivent chacun un paiement supplémentaire en système local d’échanges à décision de la Commission Centrale même. Tels paiements sont à la charge paritaire des commissions intermédiaires.

 

Les frais administratifs exprimés en système local d’échanges de la Direction Générale sont également à la charge paritaire des commissions intermédiaire.

 

Les éventuels frais exprimés en monnaie formelle à la charge de la Commission Centrale sont couverts d’une partie des contributions payées mensuellement des membres de l’Association dans le Fonds Coopératif de Développement Local.

 

Article 14 : Les décisions de la Commission Centrale sont prises en présence d’au moins les 2/3 de ses membres. Elles prennent effet à la décision majoritaire d’au moins 50% + 1 du 100% des membres de la Commission Centrale, sauf que des décisions aux termes de l’article 48 ( aliénation des biens de l’Associations) doivent avoir la décision à faveur d’au moins 75% du 100% des membres de la commission centrale.

 

Une autre réunion de la Commission Centrale sera convoquée dans un délai de deux (2) semaines au cas où les 2/3 des membres ne soient pas présents à la réunion. Au cours de la deuxième réunion, les membres peuvent délibérer en présence du 50% + 1 du 100% des membres de la Commission Centrale. Les décisions prennent effet toujours à la décision majoritaire d’au moins 50% + 1 du 100% des membres de la Commission Centrale.

 

Au cas où les 50%+1 des membres ne soient pas présents à la deuxième réunion ou au cas d’absence d’une votation majoritaire des 50%+1 des membres, la Commission Centrale est automatiquement et immédiatement dissolue et les Commissions Intermédiaires élisent chacune, sur invitation immédiate de l’ex président de la Commission Centrale ou celui (ou ceux) qui le remplace(nt), un nouveau représentant (divers de celui précédent) à la Commission Centrale.

 

Article 15 : Les décisions de la Commission Centrale sont consignées dans les procès verbaux dûment signés par son Président et/ou toute personne élue en qualité de rapporteur du jour. Les procès verbaux sont rédigés sur place et lus directement aux membres présents, qui les approuvent.

 

Article 16 : La Commission Centrale reçoit sur propre demande, par principe mais pas nécessairement gratuitement, toute assistance en forme de consultations techniques de la part du Coordonnateur Exécutif du Projet et de son équipe pendant les premières deux années de gestion des structures. Pendant la troisième jusqu’à la dixième année de gestion des structures, reçoit la Commission Centrale par principe mais pas nécessairement gratuitement, toute assistance en forme de consultations techniques de la part du Coordonnateur Exécutif du Projet

 

LA DIRECTION GÉNÉRALE

 

Article 17 : La Direction Générale de l’Association est responsable de la supervision de la gestion journalière des structures du projet. Elle est l’organe de suivi des décisions de la Commission Centrale. Elle élabore les règlements et le budget de l’Association qu’elle soumet à l’approbation de la Commission Centrale.

 

Elle propose à la Commission Centrale de nouvelles orientations, les actions des objectifs poursuivis et l’exclusion des membres fautifs.

Elle soumet à la Commission Centrale le programme annuel des activités.

Elle arrête les états de situation des inventaires, des comptes, les bilans qui doivent être soumis à la Commission de Révision des Comptes.

Elle ouvre et fait fonctionner tout compte en banque ou compte courant au nom de l’Association pour le Compte de la Commission Centrale.

Elle rend compte à la Commission Centrale et informe la Commission de Révision des Comptes de ses activités, paiements, et reçus.

Elue en principe chaque année par la Commission Centrale, la Direction Générale elle se compose d’au moins:

 

-un directeur général qui veille au bon fonctionnement de l’Association. Il peut prendre toutes les mesures que requièrent la vie et les activités de celle-ci, conformément aux statuts et aux instructions reçues de la Commission Centrale. Il est élu chaque an, renouvelable sans limite de temps.
-un secrétaire général qui est le dépositaire des archives de l’Association. Il assure la correspondance et les affaires administratives.
-un trésorier qui est responsable du patrimoine matériel et financier. Il collecte les fonds de l’Association dont il assure la gestion. Il signe conjointement avec le Directeur les documents financiers pour les décaissements. Il présente un rapport financier annuel et un bilan financier au terme du mandat soit à la Commission de Révision des Comptes soit à la Commission Centrale et d’autres membres de personnel retenus nécessaires, soit sur indication du directeur général nommé, soit selon l’opinion de la Commission Centrale, à la bonne gestion des structures du projet.

 

Article 18 : Les membres de la Direction Générale sont payés dans le cadre de la système local d’échanges établie du projet. Ils sont payés au nom de la Commission Centrale, qui est à sa fois remboursée de manière paritaire des Commissions Intermédiaire.

 

Les frais exprimés en monnaie formelle de la Direction Générale sont à la charge de la Commission Centrale. Ils sont couverts d’une partie des contributions payées mensuellement des habitants dans le Fonds Coopératif de Développement Local.

 

Article 19 : La Direction Générale reçoit sur propre demande, par principe mais pas nécessairement gratuitement, toute assistance en forme de consultations techniques de la part du Coordonnateur Exécutif du Projet et de son équipe pendant les premières deux années de gestion des structures. Pendant la troisième jusqu’à la dixième année de gestion des structures, reçoit la Direction Générale par principe mais pas nécessairement gratuitement, toute assistance en forme de consultations techniques de la part du Coordonnateur Exécutif du Projet

 

LES COMMISSIONS INTERMÉDIAIRES.

 

Article 20: Chaque territoire de commission intermédiaire comprend entre d’autre:

 

- Le puits ou forage même.
- Le système de pompage manuel de réserve.
- L’aire de lavage.
- L’enclos pour les systèmes photovoltaïques de pompage. (Les pompes solaires, leurs panneaux, supports et accessoires sont de propriété des commissions réservoir).
- Un système de gardiens des installations.
- Un bâtiment pour le régistration des transactions SEL-LETS,

- Une école secondaire,

- Un centre médique.

- Un centre stockage aliments.

- Une pépinière.

- Application du système de sécurité sociale au niveau des commissions intermédiaires.

- Gestion des microcrédits au niveau intermédiaire.

 

La commission intermédiaire est responsable de l’administration des structures communes du système de fourniture en eau potable. Elle effectue des opérations d’entretien journalier telles le nettoyage des aires de lavage, les alentours des puits/forages, et les pompes manuelles de réserve au système de pompage solaire installé. Elle règle l’accès à la zone du forage et en temps d’émergence.

 

La commission intermédiaire nommera un représentant de liaison avec les structures d’entretien établies du projet, et avec les personnes chargées de l’entretien des structures au niveau des commissions réservoir dans le territoire servi de la commission.

 

Les commissions intermédiaires nommeront une candidate femme de leur territoire pour faire du monitorage des activités coopératives d’inspection des structures sanitaires, de récolte de l’eau pluviale, et de cuisine installées au niveau des commissions réservoir. Elle est responsable des frais du training de l’inspectrice nommée.

 

Article 21 : Chaque commission intermédiaire nomme un représentant à la Commission Centrale et le paye selon une décision propre dans le cadre de la système local d’échanges établi du projet. Tels frais sont distribués de façon paritaire entre les commissions réservoir servies de la commission intermédiaire en question. Le représentant élu à la Commission Centrale peut être choisi librement d’entre les membres de la commission intermédiaire même, ou d’entres les habitants résidents dans la zone servie de la commission intermédiaire. Il est élu pour une période d’un an, toujours renouvelable.

 

Article 22 : Les membres des commissions intermédiaires sont élus un membre par chaque commission réservoir servie pour une période d’un an, toujours renouvelable.

 

Article 23 : Chaque commission intermédiaire nomme d’entre ses membres un Président et un secrétaire et éventuellement d’autres responsables d’activités spécifiées selon le cas à décision de la commission intermédiaire même.

 

Article 24 : Les commissions intermédiaires se rencontrent au moins une fois par mois, cas échéant plus fréquemment selon les exigences. Chaque commission intermédiaire se rencontre aussi sur application du 50%+1 de ses membres ou sur application du 50%+1 des commissions réservoir servies de la commission intermédiaire en question ou sur application du 50%+1 des membres de l’Association servis de la commission intermédiaire en question.

 

Article 25 : Tous les membres de la commission doivent être présents en premier appel aux réunions. En absence d’un ou plusieurs membres en premier appel, fait on un deuxième appel à distance de 7 jours. En deuxième appel, doivent être présents 50%+1 des membres de la Commission Intermédiaire en question.

 

Article 26 : : Les décisions prises des Commissions Intermédiaire prennent effet à la décision majoritaire d’au moins 50% + 1 du 100% des membres.

En absence en deuxième appel du 50%+1 des membres de la commission intermédiaire en question ou en absence d’une votation majoritaire des 50%+1 de ses membres, la Commission Intermédiaire est automatiquement et immédiatement dissolue et les Commissions Réservoir élisent chacune, sur invitation immédiate de l’ex président de la Commission Intermédiaire ou celui (ou ceux) qui le remplace(nt), un nouveau représentant (divers de celui précédent) à la Commission Intermédiaire.

 

Article 27 : Les services de membres des commissions intermédiaires sont rétribués dans le cadre du système de système local d’échanges SEL – LETS établi du projet. Étant vu que les femmes bénéficient de plus de l’exécution des structures et de leur administration, on prévoit que la plupart des membres des commissions intermédiaire soient femme. Chaque commission réservoir qui élit un membre de la commission intermédiaire à laquelle elle se réfère, le paye selon décision propre.

 

LES COMMISSIONS RÉSERVOIR.

 

Article 28 : La commission réservoir est le cœur battant du système de gestion du projet.

 

Les tâches des commissions réservoir comprennent, à titre d’exemple et parmi d’autres:

 

- L’analyse de la situation locale (266 personnes – 38 familles) .
- La définition des problèmes et des priorités locales.

- La liaison avec le Club de Santé déjà opérant sur le territoire de responsabilité de la commission réservoir.
- La liaison avec les structures du système de système local d’échanges SEL - LETS encore à constituer à distance de quelques mois.
- L’organisation des réunions mensuelles et périodiques des habitants du territoire de la commission.
- L’identification des meilleurs projets pour les financements en Microcrédit pour le développement local.
- L’établissement de l’ordre de priorité pour la qualification aux Microcrédits.
- La décision relative aux priorités pour le placement du forages et de l’aire de lavage, avec des contributions actives des groupes de femmes. 
- Le décision relative au placement des réservoir et des routes que les tuyaux de refoulement devront suivre.
- La décision relative au placement et installation des unités d’assainissement.
- Les décisions relatives aux dimensions des marmites à utiliser avec les foyers pour la cuisine.
- La liaison avec le système de récolte des ordures organiques et non.et avec les structures de recyclage.
- La liaison avec le réseau de récolte et de recyclage des urines et des eaux usées.
- L’organisation des activités que les habitants locaux puissent réaliser dans le cadre du système local d’échange établi.
- Le monitorage systématique du progrès fait du projet, avec l’administration du projet, et avec les autres commissions et structures.
- L’organisation de l’entretien journalier des réservoirs et de leurs alentours; les règles de service.
- L’administration de litiges locaux relatifs au projet.
- La récolte des contributions mensuelles des habitants dans le fonds coopérative de développement.
- La nomination des participants et représentants aux différents ateliers de capacitation Moraisiens.
- Les mesures en support des familles ayant des difficultés à faire leurs contributions aux fonds coopérative de développement local.

- La gestion de la pépinière locale.

- La gestion du centre de stockage local.

- La gestion de l’école primaire.

- La gestion des services infirmières.

- La gestion des activités afforestation.

- La gestion des activités locales pour assurer l’adaptation aux changements climatiques.

- Application du système de sécurité sociale au niveau des commissions réservoir.

 

Article 29 : Chaque commission réservoir nomme un représentant à la Commission Intermédiaire à laquelle elle fait référence et le paye selon décision propre dans le cadre de la système local d’échanges SEL-LETS établi du projet moyennant distribution paritaire des frais d’entre tous les membres de l’Association faisant référence à la commission réservoir même.

 

Le représentant élu à la Commission Intermédiaire peut être choisi librement d’entre les membres de la commission réservoir même, ou d’entres les membres de l’Association résidents dans la zone servie par la commission réservoir. Il est élu pour une période d’un an, toujours renouvelable.

 

Article 30 : Les membres des commissions réservoir (au moins 3) sont élus directement des membres de l’Association servis pour une période d’un an, toujours renouvelable. Les membres servis par chaque commission réservoir décident eux-mêmes en réunion combien de membres feront partie de leur commission réservoir.

 

Article 31 : Chaque commission réservoir nomme d’entre ses membres un Président et un secrétaire et éventuellement d’autres responsables d’activités spécifiées selon le cas.

 

Article 32 : Les commissions réservoir se rencontrent au moins une fois par mois, cas échéant plus fréquemment selon les exigences. Les commissions réservoir se rencontrent aussi sur demande du 50%+1 de leurs membres, ou du 50%+1 des membres de l’Association servis par la Commission en question.

 

Article 33 : Tous les membres de la commission doivent être présents en premier appel aux réunions. En absence d’un ou plusieurs membres en premier appel, fait on un deuxième appel à distance de 7 jours. En deuxième appel, doivent être présents 50%+1 des membres de la Commission Réservoir en question.

 

Article 34 : : Les décisions prises des Commissions réservoir prennent effet à la décision majoritaire d’au moins 50% + 1 du 100% des membres.

 

Article 35 : En absence en deuxième appel du 50%+1 des membres de la commission réservoir en question ou en absence d’une votation majoritaire des 50%+1 de ses membres, la Commission Réservoir est automatiquement et immédiatement dissolue et les membres de l’Association servis par la commission élisent, sur invitation immédiate de l’ex président de la Commission Réservoir ou celui (ou ceux) qui le remplace(nt), une nouvelle commission réservoir.

 

Article 36 : Les services des membres des commissions réservoir sont rétribués dans le cadre du système local d’échanges SEL – LETS établi par le projet. Étant vu que les femmes bénéficient de plus de l’exécution des structures et de leur administration, on prévoit que la plupart des membres des commissions réservoir soient femme. Tous les membres de chaque commission réservoir reçoivent la même rétribution de base, décidée par la commission réservoir même selon les indications éventuellement données des élus aux membres de l’Association au cours de leur campagne d’élection. Les frais sont distribués de façon paritaire parmi tous les membres de l’Association servis par la commission en question.

 

Article 37 : Les services rendus du Président, du Secrétaire du Trésorier et de tout autre fonctionnaire de chaque Commission Réservoir chargé de mansions spécifiques sont rétribués de manière supplémentaire dans le cadre du système local d’échanges SEL – LETS établi du projet sur la base des décisions prises de la Commission Réservoir même compte tenu des indications données des candidats élus au cours de leur campagne d’élection. Les frais supplémentaires sont distribués de façon paritaire parmi tous les membres de l’Association servis de la commission réservoir en question.

 

LA COMMISSION DE RÉVISION DES COMPTES.

 

Article 38 : Les activités de l’Association sont placées sous le contrôle d’une commission indépendante de révision des comptes ou commission audit. Les membres pourront comprendre, par exemple à titre purement indicatif,  un ancien directeur du cour des comptes (président) ; le réviseur des comptes des partis fondateurs, un représentant du collectif des ONG de la Région du Boucle de Mouhoun, un représentant de la Fédération des ONG Burkinabés  un représentant du Ministère [du Développement Rural] ; un représentant du Ministère [des Finances].

 

Les membres de la commission audit sont nommées par la Commission Centrale une fois par an, à nomination renouvelable pour une tenure totale de maximum trois ans de suite. Pour chaque année de tenure effective, les membres doivent attendre un an avant de poser candidature pour une nouvelle période de tenure.

 

Article 39 : La Commission Centrale ne peut décharger la Commission de Révision des Comptes qu’à la présentation et acceptation du rapport et bilan final pour l’année en question.

 

Article 40 : Le paiement, cas échéant, des membres de la commission audit est effectué là où possible dans le cadre du système de système local d’échanges SEL-LETS établi du projet. La charge des frais est distribuée de façon paritaire parmi toutes les Commission Intermédiaires, à leur fois de façon paritaire parmi toutes les Commissions Réservoir, à leur fois de façon paritaire parmi tous les membres servis par la commission en question.

 

Le paiement, cas échéant, en monnaie formelle des membres de la commission de révision des comptes est effectué des réserves pour compte de l’Administration qui font partie du Fonds Coopératif de Développement Local constitué à travers les contributions mensuelles faites des membres de l’Association.

 

Article 41 : La commission de révision des comptes réponde exclusivement à la Commission Centrale. Elle a des droits complets d’inspection sans préavis des activités relatives à la gestion du projet et à toutes les documentations y relatives.

 

CHAPITRE V : DISPOSITIONS FINANCIÈRES.

 

Article 42 : les ressources de l’association proviennent:

 

a) Dans le cadre du système de système local d’échanges SEL-LETS établi au cours de l’exécution du projet, relatif aux montants des rétributions et frais de gestion selon les décisions prises des différentes organes de l’Association ci dessus décrites :

- pour les frais soutenus au niveau de la commission centrale et de la direction du projet, parmi les tous les membres de l’Association 
- pour les frais soutenus au niveau des Commissions Intermédiaires, parmi les tous les membres servis par la commission intermédiaire en question
- pour les frais soutenus au niveau des Commissions Réservoir, parmi les tous les membres servis par la commission réservoir en question.
- pour les frais soutenus d’autres groupes établis au cours de la gestion du projet, parmi les tous les membres servis par les groupes spécifiques en question

 

b) Dans le cadre du système en monnaie formelle CFA, des contributions mensuelles obligatoirement faites des membres dans le Fonds Coopératif de Développement Local, selon les indications données des organes de l’Association au cours de l’exécution de leurs mansions.

 

Le Fonds Coopératif de Développement Local comprend aussi des réserves spécifiques destinées aux frais d’administration, à l’entretien, aux pièces détachées, aux structures de solidarité sociale, aux microcrédits et aux imprévus .

 

c) Dans le cadre du système en monnaie formelle CFA, des contributions volontaires mensuelles faites de groupes de membres dans des Fonds à utilisation spécifique tels les groupes coopératifs d’achat ; les fonds pour la Santé, les fonds pour l’Éducation, les fonds pour les assurances coopératives etc.

 

d) Des subventions des organismes ou organisations publiques ou nationaux ou étrangers.

 

e) Des revenus d’éventuelles activités commerciales ou promotionnelles.

 

f) Des donations et dispositions testamentaires.

 

g) Toute autre contribution ou droit légal dont l’Association disposera.

 

Article 43 : Fonds coopératif de développement local.

 

Chaque famille dans la zone du projet paye chaque mois un montant moyen de Euro 4,20 par famille de sept personnes par mois (soit Euro 0,60 par personne par mois) à augmenter à Euro 0,75]par personne suite aux premiers 4-5 ans d’opération dans le Fonds Coopératif de Développement Local de l’Association. À travers les différents services mis à leur disposition par le projet, le montant des épargnes effectuées par les familles devrait résulter supérieur à la contribution mensuelle faite.

 

Ce paiement monte, avec 76.740 membres de l’Association à une contribution moyenne annuelle totale de Euro 552.528 par an dont Euro 150.000 environs sont réservés en compte gestion des structures La partie restante (Euro 402.528) par an est recyclée de façon continue pour des microcrédits sans intérêts. À distance de dix ans ce fonds important montera (compte tenu de la hausse à Euro 0,75 par personne suite aux premiers 4-5 ans d’opération, compte tenu aussi des remboursements des crédits initiaux mis à disposition à financement des activités productives à un chiffre d’au moins Euro 8.000.000 compte. En même temps chaque famille aura reçu moyennement au moins Euro [2.600] en microcrédits sans intérêts à faveur de l’augmentation de la propre productivité et des bénéfices annuels pour une valeur montant à plusieurs fois leurs contributions. Le cas échéant, le contributions mensuelles seront augmentées au cours des dernières années pour assurer un fonds total de Euro 8.000.000 à la fin de la première période décennale de gestion.

 

Article 44 : Il sera ouvert un ou plusieurs comptes au nom de l’Association dans une institution bancaire de [lieu]. Des comptes séparés peuvent, à décision du directeur ou suivant décision de la Commission Centrale, être ouverts et opérés pour des fonds et des activités spécifiques.

 

Article 45 : Tout retrait de fonds des comptes en banque requiert les signatures du trésorier et du directeur général. Les retraits supérieurs à CFA 3.000.000 demandent la co-signature additionnelle du président de la Commission Centrale. Les retraits supérieurs à CFA 10.000.000 demandent une décision d’autorisation spécifique de la part de la Commission Centrale.

 

Article 46 : le bilan annuel final au 31 décembre de l’Association est soumis à la approbation de la Commission Centrale avant une période de 120 jours.

 

Article 47 : le bilan annuel préventif pour les prochains 12 mois est soumis à la approbation de la Commission Centrale avant 30 Octobre de chaque année.

 

CHAPITRE VI : L’ALIÉNATION DES BIENS DE L’ASSOCIATION.

 

Article 48 : Les biens immobiliers et mobiliers de l’Association sont la propriété collective des membres de l’Association. Ils sont en principe inaliénables. Il ne sont transférables que dans les circonstances expressément prévues dans ces statuts dans l’intérêt d´une bonne gestion des structures et sans endommager l’intégrité culturelle, sociale et économique de la zone du projet.

 

Une décision à faveur de l’aliénation de biens de l’Association nécessite d’une majorité d’au moins 75% du 100% des membres de la commission centrale.

 

CHAPITRE VII : DISPOSITIONS FINALES.

 

Article 49 : La première année de gestion de l’Association terminera le [date].

 

Article 50 : Les dispositions des présents statuts ne peuvent être modifiées que par la Commission Centrale avec la vote à faveur d’une majorité de 65% du 100% de ses membres, à l’exclusion de l’article 48 (aliénation de biens) qui nécessite d’une vote majoritaire de 75% du 100% des membres de la commission centrale.

 

Article 51 : En cas de dissolution de l’Association, l’utilisation des biens sera décidée par la Commission Centrale.

 

Article 52 : Les dispositions non prévues par les présents statuts seront contenues dans des règlements intérieurs de l’Association que le Direction Générale, une fois nommée par la Commission Centrale, préparera et soumettra à la Commission Centrale pour l’approbation.

 

Article 53 : Les présents statuts rentrent en vigueur à compter de la date de leur adoption.

 

Article 54 : Pour ce qui n’est pas expressément prévu dans ces statuts, sont applicables les lois de la République de Burkina Faso..

 

Article 55 : Pour toute litige qui puisse concerner l’Association, le tribunal compétent est celui de [lieu].

 

CHAPITRE VIII: DISPOSITIONS TRANSITAIRES.

 

Article 56 : Jusqu’au moment du commencement de la mise en exécution du projet tous les frais subis de l’Association et toutes les formalités légales relatives à l’Association sont à la charge paritaire des partis fondateurs.

 

Article 57 : Après le commencement de la mise en exécution du projet et jusqu’au moment d’entrée en fonction de la première Commission Centrale de l’Association tous les frais subis de l’Association et toutes les formalités légales relatives à l’Association sont à la charge du projet.

 

Fait à  Tougan le 

 

Assemblée des partis fondateurs

 

Ci-joint : La documentation du  Projet Vivons Tougan.

Ci-joints : les Statuts de la coopérative «Projet Vivons Tougan (Exécution) » 

 


Les institutions prévues.

La table complète des matières.

Bakens Verzet homepage