ONG Une Autre Voie (Stichting
Bakens Verzet), 1018 AM
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Édition
03 : 18 Décembre, 2013.
Sommaires et descriptions du projet.
Résumé du projet.
Brève description de l’action proposée.
Le
projet innovateur de développement intégré durable Vivons Tougan est ici
présenté sous la composante (description du fonds ou de l’initiative pour le
financement du projet)
Le
projet se réfère à
2.1 Besoins et contraintes.
Cette
proposition se réfère aux décisions prises en rapport au Millennium Development
Goals (MDGs) adoptés en 2000 au but de réduire entre 2015 du 50% la proportion
de la population mondiale sans accès durable à de l’eau potable saine, et à
celles prises en 2002 à Johannesburg, pendant
Le
Burkina Faso est reconnu comme l’un des pays les plus pauvres au monde, se
trouvant à la position 183 du rapport sur le développement humain pour 2013 du
Programme des Nations Unies pour L’Environnement. La situation des habitants
est mauvaise surtout en milieu rural, et donc dans
Les
contraintes graves y comprennent :
Sol : Dégradation
et insuffisance des terres cultivables avec une baisse des rendements agricoles
variant entre 700 et 1000 kg /ha.
Eau : Volume
pluviométrique (
Assainissement :
manque générale de structures d’assainissement et surtout de latrines.
Éducation :
Insuffisance de salles de classe et de logements pour les enseignants ;
absence d’écoles dans certains villages ; classes avec 75-100
élèves ; absence de centres de formation professionnelle.
Santé :
insuffisance de centres sanitaires (7 fonctionnels pour 76.740 habitants) avec
seuls 3 médecins et 17 infirmiers, état chaotique des routes qui rende
difficile les évacuations et l’accessibilité aux soins.
Investissements
agro-sylvo-pastoral et halieutique :
il n’y a que
Investissements de
soutien à la population, surtout jeunes : chômage et émigration des
jeunes, absence de marché à bétail, absence de foires et infrastructures
marchandes, insuffisance d’infrastructures d’accueil et restauration, absence
de voies bitumées, état chaotique du réseau routier, manque d’alphabétisation
de la majeure partie de la population, y compris le 70% des conseillers
municipaux.
Budget : faiblesse
du budget communal, étroitesse de l’assiette fiscale.
(Corriger
là où nécessaire y ajoutant les autres mesures prises au niveau national et
régional)
Le Plan
National d’Accès à l’Eau Potable du Burkina Faso prévoit un ensemble
d’interventions au niveau régional de réhabilitation de structures de pompage
existantes, de la fourniture de nouveaux forages équipés de pompes, et à faveur
de l’assainissement. Pour
2.2
Valeur ajoutée pour les populations pauvres et vulnérables.
La
proposition se base sur l’amélioration de la qualité de vie de tous les
habitants dans la zone du projet sans exception et en particulier de celle des
femmes, des enfants, et des plus pauvres. Les habitants eux-mêmes, et en
particulier les femmes, se mobilisent en se créant des presque 10.000 activités
productives FTE durables. Ils mettent en place une gamme complète de structures
sociales, financières, productives et de service locales. Le projet ne se
limite pas donc à l’alimentation en eau et à l’assainissement. Il couvre en
plus, à titre d´exemple, des structures d’éducation à l’hygiène et de gestion
autonome des services de recyclage des déchets organiques et non au niveau
locale, un système local SEL-LETS d’ échanges, un système de microcrédits
sans intérêts (et sans frais en CFA) pour l’augmentation de la productivité,
des structures pour la production locale de la plupart des biens nécessaires
aux structures de base, des systèmes d’éclairage pour les études, la production
locale des foyers à cuisine à rendement élevé pour l’élimination de la fumée à
l’intérieur et autour des habitations et des mini -briquettes combustibles pour
les faire fonctionner, des systèmes de récolte d’eau pluviale, la construction
d’écoles, de centres pour infirmières, de points de distribution de produits pharmaceutiques,
des services d’ambulances à bicyclette, des structures pour le stockage des
denrées alimentaires et des moulins pour la préparation des aliments, le
reboisement des forêts, le plantage d’arbres à fruits et à noix, le plantage d’
arbres Moringa (à feuilles comestibles) de Jatropha pour la production locale
de combustible à utilisation locale, de plantations à bambou, l’éclairage
photovoltaïque etc. Les structures d’alimentation en eau et pour l’éclairage
photovoltaïque constituent toutefois les volets à contenu d’investissement
formel en Euro les plus élevés à cause de l’achat d’équipements qui ne peuvent
pas être fabriqués localement.
2.3.
Rapport aux objectifs et aux principes directeurs énoncés (dans l’appel).
(Corriger
là où nécessaire y ajoutant les autres mesures prises au niveau national et
régional)
La
proposition réponde de façon particulièrement innovatrice aux principes
directeurs énoncés dans (nommer l’Appel de Propositions). Elle prévoit le
développement de nombreuses infrastructures sociales, financières, productives
et de service physiques et durables permanentes qui deviennent propriété des
habitants locaux, à la gestion desquelles les femmes jouent un rôle
déterminant. Les habitants participent à la conceptualisation, à la mise en
œuvre et au contrôle du projet. Ils organisent, administrent et maintiennent
aux propres frais de façon durable toutes les structures mises en place. La
contribution mensuelle faite par chaque famille dans le Fonds Coopératif de Développement
Local à couverture de la fourniture des tous les services de base est à la
portée des familles les plus pauvres à travers un système de sécurité
(garantie) financière à trois niveaux qui fait parti intégré des structures
créées. Les systèmes durables d’éducation à l’hygiène, d’alimentation en eau
potable, d’assainissement «éco -sanitaires» au niveau des ménages, de recyclage
des ordures organiques et non, et d’élimination de la fumée à l’intérieur des
maisons contribuent tous à l’amélioration des conditions de santé en
particulier des femmes et des enfants. L’élimination de l’utilisation du bois
pour la cuisine porte à une forte réduction des émissions de CO2 et à la
protection et la reforestation durable des trois forêts locales. Le projet
établit une économie locale complète qui est volontaire, coopérative, sans
intérêts, sans inflation et entièrement gérée par la communauté elle-même.
2.4
Valeur ajoutée et effets multiplicateurs.
L’action
proposée est intégrée d’une manière tout à fait innovatrice. Pour € 179 environ
par habitant, dont € 75 fourni par les populations elles-mêmes. compte-on dans
la pratique d’éliminer la pauvreté dans la zone du projet sur une période de
4-5 ans, fournir une gamme entière de structures de base nécessaires à une bonne
qualité de vie; créer de façon durable 10000 activités productives à plain
temps (FTE) individuels et coopératifs; établir un système local SEL-LETS
d’échanges, permettant le transfert sans limite des biens et services produits
localement; mettre à disposition des familles des microcrédits sans intérêts et
sans frais en CFA pour un montant total moyennement de Euro 2.800 par famille
sur chaque période de 10 ans pour l’augmentation de leur productivité. Succès
de ce premier projet devrait porter à l’adoption des concepts pour une
stratégie de politique de développement au niveau national, et à des actions
pilotes aussi dans d’autres pays.
3.1 Activités proposées appropriées, pratiques et
cohérentes.
Le
projet met en place dans toute la zone du projet, et pour tous les habitants,
un environnement économique coopératif sans intérêts, sans inflation, et sans
but de lucre dans le cadre duquel les initiatives particulières et la
compétition économique puissent fleurir. Il donne emploi direct à 20% environs
de la population adulte et influence de façon puissante le développement
économique du restant 80% de la population. Toutes les structures sociales et
économiques et les services mis en place sont créées, gérées et maintenues par
les populations, qui en sont en même temps les propriétaires, de façon durable
et sans qu’il y ait besoin d’aucune subvention publique suite à leur formation.
Ces structures locales économiques et de gestion autogérées sont mises en place
au cours d’une série de “capacitation workshops” suivant la méthodologie du
sociologue Brésilien Clodomir Santos de Morais. La séquence de réalisation de
ces workshops est critique.
Les
principes nouveaux de développement intégré et durable appliqués ici prévoient
une séquence prédéterminée d’activités qui offre une garantie optimale aux
bailleurs de fonds pour ce qui concerne l’utilisation de leurs fonds. On
commence avec la formation des structures sociales, soient des clubs d’hygiène
(plate-forme pour la participation des femmes), des commissions réservoir ou de
développement local, des commissions forage (structure au niveau
intermédiaire), et une structure de direction autogérée au niveau du projet. On
poursuit avec la formation des structures financières, soient le système local
d’échanges SEL -LETS, soit la structure pour les microcrédits autofinancés sans
intérêts et celle des coopératives d’achats. Enfin organise-t-on la formation
des structures productives pour la fabrication, dans le cadre des structures
financières créées, de beaucoup des produits dont on a besoin pour les services
de base comme celui de l’alimentation en eau potable, de l’assainissement, la
santé, et l’éducation.
3.2
Participation des groupes cibles.
On
établit d’abord 288 Clubs de Santé basés sur des groupes de 40 familles (286
personnes). Ils constituent une plate-forme qui permet aux femmes de
s’organiser et de participer en bloc aux réunions pour le développement local
et de participer de plein droit aux structures mises en place.
Une fois
fonctionnels les clubs de Santé, établit-on 288 commissions réservoir autrement
nommées commissions locales de développement. Elles sont basées sur les mêmes
groupes de 40 familles (286 personnes). Les commissions réservoir comptent de 3
à 5 (même 7) personnes, dont toutes ,ou bien la plupart, sont femmes. Elles
constituent le cœur du projet. Les commissions réservoir nomment à leur tour 41
commissions forage, soit le niveau intermédiaire de développement. Les
commissions forage nomment une commission centrale à 41 membres, qui nomme et
contrôle les activités d’une direction de projet qui a 3-7 membres y compris
les membres du secrétariat.
Etablies
les commissions des réservoirs et des forages, peut-on procéder à la formation
du système local d’échanges SEL-LETS qui donne aux populations les moyens pour
effectuer le transfert de tous les biens et les services produits et consumés à
l’intérieur de
À noter
que les populations restent toujours libres d’effectuer une transaction en CFA.
Le système local d’échanges est complémentaire à et fonctionne en parallèle à celui en
CFA.
Une
fois que le système local d’échanges soit fonctionnel peut-on faire une
distinction entre ce que l’on peut réaliser dans le cadre du système local
SEL-LETS et ce qu’on doit “importer”
dans la zone du projet. Pour ce que concerne les services urgents de base tels
l’alimentation en eau potable et l’éclairage photovoltaïque fait-on recours au
capital des bailleurs de fonds pour le financement. Pour les autres initiatives
établit-on des structures de microcrédit sans intérêts et sans frais en CFA.
Ces structures recyclent sans intérêts les contributions mensuelles (montant à
Euro 0.60 par personne pendant les premiers 4 ans, de suite à Euro 0,75 par
personne) versées par les habitants dans leur propre Fonds Coopératif de
Développement Local. On génère des crédits sans intérêts nécessaires à l’achat
de biens destinés à l’augmentation de la productivité locale et qui ne peuvent
pas être produits localement. Les frais de gestion des structures de microcrédit
sont couverts dans le cadre du système local d’échanges. Le Fonds Coopératif de
Développement Local fonctionnera utilisant des fonds fournis par les
populations. Le Fonds est le leur. Elles en sont les propriétaires. Elles
seront responsables de sa gestion, avec le support professionnel du
Coordonnateur du Projet et de son consultant au début du projet.
Une
fois en place les systèmes de microcrédit et du système local d’échanges,
peut-on procéder à la formation des unités de production, et notamment des
usines pour la production d’articles à base de composites d’anhydrite, par
exemple des produits nécessaires aux structures d’alimentation en eau potable
tels les réservoirs, l’aménagement des forages, des récipients. Dès que leur
capacité de production ne leur permettra, commenceront-elles la fabrication des
systèmes sanitaires et d’autres articles parmi lesquels des foyers à cuisine à
rendement élevé, des dalles pour le pavé des pistes à piétons et bicyclettes,
des éléments de construction etc. Supposant que des gisements d’anhydrite se
trouvent dans la zone du projet, la production de tels articles aurait lieu
sans qu’on ait besoin de monnaie formelle en CFA.
3.3
Impact durable.
Le
projet ne s’occupe pas de toutes les initiatives qui pourront avoir lieu dans
le cadre des structures créées qui sont aussi variées que les désirs et
l’imagination des habitants. Tout service retenu par les habitants d’importance
primaire peut être en principe encadré dans le projet. On prévoit par exemple
l’établissement d’une petite station radio locale. D’autres initiatives
typiques pourrait comprendre la mise en place de points de pasteurisation et
vente du lait, la création de facilités de stockage pour les aliments destinés
à la consommation locale, la création d’une banque de semences, les pépinières,
le drainage et la formation des places de marché. Pour quelques-unes des ces
initiatives a-t-on prévu une voix à part au bilan ; les autres auront lieu
dans le cadre des structures mises en place du projet.
Les
contributions faites par les habitants dans leur Fonds Coopératif de
Développement Local permettent la création progressive d’un fonds en compte
capital important ( minimum Euro 5.800.000, soit 73% environ du montant de
l’investissement initial) sur 10 ans à couverture des extensions des services
et du renouvellement à long terme des structures en compte capital. Jusqu’au
moment où l’on n’en ait besoin, ces fonds sont recyclés sans intérêts pour le
financement des microcrédits. Au moment d’utilisation de tout ou d’une partie
du capital du fonds, le montant y disponible pour les microcrédits se réduit
provisoirement. Puisque les familles continueront à payer leurs contributions
mensuelles, le fonds se constituera de nouveau, le montant disponible pour les
microcrédits s’augmentera de nouveau, jusqu’à ce que on n’ait besoin de faire
de nouveau des investissements en compte capital et de commencer un cycle
nouveau.
La
vision d’intégration globale sur laquelle ce projet se base permet aux
habitants de recouvrir toutes leur contributions mensuelles à travers des
vastes épargnes réalisées comme conséquence des résultats directs du projet. À
titre indicatif, les populations ne doivent plus payer en monnaie formelle
séparément de l’eau potable, ni acheter du bois pour la cuisine, ni payer des
frais pour le recyclage des ordures. Surtout, elles bénéficieront d’une
autonomie alimentaire complète avec une épargne de bien € 7.125.000 par an, soit 89% de la valeur de
l’investissement en compte capital en Euro du projet.
Ce projet de
développement intégré est tout à fait neutre vis-à-vis les émissions de CO2. Il
se base sur le concept que toute énergie utilisée soit durable et produite
localement.
Le projet couvre presque toutes les possibilités
ouvertes à
(Corriger
là où nécessaire y ajoutant les autres mesures prises au niveau national et
régional)
4.1. L’expérience du demandeur.
La coopérative «Projet Vivons Tougan (Exécution)» est une organisation ad
hoc établie pour la réalisation du projet Vivons Tougan.
Les
partenaires en sont :
(liste
des partenaires)
(Liste des activités des partenaires
participant à l’ONG sont :
(Exemple, à suivre pour
chaque participant à l’ONG)
-Aider les organisations paysannes à concevoir et
à exécuter des projets générateurs de
revenus.
-Promouvoir à la sécurité alimentaire, de l’élevage, de l’artisanat ,de
la transformation ,conservation des produits agro-pastoraux.
-Susciter l’épargne aux niveaux des groupements
afin de permettre l’accès au crédit interne et externe pour le développement de
leurs activités.
-Lutter pour la protection et l sauvegarde de
l’environnement (désertification, faune …)
-Sauvegarde
des structures naturelles de la zone du projet, et en particulier (noms
des éventuelles structures spécifiques importantes).
-Aider à la promotion des annonces féminines.
4.2.Expertise
technique suffisante pour mettre en œuvre l’action.
Les responsables
des structures sociales, financières, productives et de service mises en place
deviennent elles-mêmes responsables de façon autonome de la plupart des
activités et des travaux pour le projet. Un seul coordonnateur exécutif avec le
support d’un consultant, et l’assistance sur quelques mois de trois
spécialistes suffit pour l’exécution formelle du projet. Vue la profondeur à
laquelle l’eau se trouve dans la zone du projet, a-t-on besoin aussi de
quelques services d’une société de forages. Le coordonnateur et ses assistants
constituent “le gouvernement”, l’exécuteur du projet. Ils sont
indépendants de
[Pour
les garanties financières nécessaires a-t-elle le support de (nom de Banque)]
Elle possède des propres moyens
de transport toutes -saisons pour effectuer des contrôles systématiques sur
site, au cas où il préfère ne pas se servir des structures du projet
Pour conseils peut-elle le cas
échéant obtenir les services des associés nommés au point 4.1 ci-dessus.
Le coordonnateur nommé à
l’endroit pour l’exécution du projet est
(nom coordonnateur), né(e) en
(description brève de la
carrière du coordonnateur nommé et de ses responsabilités actuelles)
Le consultant nommé ONG Bakens Verzet est l’auteur du Modèle innovateur de
développement intégré sur la base duquel ce projet a été rédigé.
Informations utiles aux bailleurs de fonds.