ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.
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Édition
02 : 18 Novembre, 2013,
Le projet Vivons Tougan et les crises de
crédit.
Le système
financier dominant est basé sur l’endettement.
Le facteur des intérêts.
On retient que le contenu en intérêts accumulatifs
du prix d’un produit typique d’un pays industrialisé monte à au moins le 40% du
prix demandé au consommateur final.. Il se peut que ce pourcentage soit souvent
supérieur au 40%. La partie du prix d’un produit représentant ces intérêts
accumulatifs sort immédiatement de la zone locale du consommateur, pour n’y
jamais tourner. Encore plus grave, peu de la partie restante du prix d’un
produit importé dans la zone du consommateur y reste pour y être recyclé
localement. Plus en général, même les épargnes locales faites des communautés
pauvres ne sont pas investies localement à faveur du développement local.
La forme économique “capitaliste”
actuellement dominante se base en fait sur l’endettement exponentiel. Le 98% de
la masse monétaire est créé et mis en circulation par des banques à propriété
particulière, contre le paiement d’intérêts. La plupart des entreprises, les
administrations publiques et même les gouvernements financent leurs activités à
travers des financements leur concédés par des banques privées. Cela signifie
que le montant total demandé aux utilisateurs finaux de la part de responsables
de la production de biens et de services doit comprendre le contenu en intérêts
qui s’est accumulé à travers les différentes phases de production et exécution.
Les intérêts cumulatifs à travers
les phases de production (supply chains).
Une chaîne de fourniture (supply
chain) se compose d’une série de “joints” de nature commerciale le long des
différentes phases de production, à commencer des tous premiers
pas du développement d’un produit, à travers des phases de préparation et
l’exploitation des matières premières nécessaires et de toutes les autres
activités avant qu’un produit ou service n’arrive au consommateur final.
Aujourd’hui, surtout dans les pays industrialisés, les chaînes de fourniture
peuvent être très complexes, avec des centaines, même des milliers, de passages
le long du cycle de production d’un article ou l’exécution d’un service à
partir de sa conception jusqu’à sa destination finale.
L’exemple suivant d’une chaîne de fourniture est très
simplifiée. Dans la réalité serait-elle bien plus complexe, en comprenant
beaucoup plus de passages.
Supposons qu’on a découvert du
pétrole dans un zone désertique. Il faut faire un forage pour arriver à
l’huile. Il faut une machine à forage et d’autres équipements et matériaux pour
faire le forage. L’entrepreneur qui construit l’usine où les équipement de
forage sont produits aurait obtenu des financements contre intérêts pour
couvrir ses frais de bâtiment et les achats des équipements et les matériaux y
nécessaires. Le prix de l’usine comprendra un montant à couverture de tels
intérêts (niveau 1). Ces frais devront être couverts à leur fois dans le prix
demandé du fabricant pour ses équipements de forage qu’il y fabrique. Le
fabricant même aurait emprunté de l’argent pour payer son usine et pour les
équipements et matériaux lui nécessaires à la production de ses machines à
forage.(niveau 2). Le prix de chaque machine à forage comprendra de conséquence
soit une part à couverture des intérêts originaires demandés de l’entrepreneur
qui a construit l’usine, soit une partie des intérêts appliqués au capital
nécessaire au fabricant de la machine à forage pour la production de sa
machine. L’opérateur acheteur de la machine à forer devrait se faire financer pour
l’achat de la machine (niveau 3). Son prix pour les travaux de forage devrait
comprendre à ce point soit les intérêts demandés de l’entrepreneur au niveau 1,
soit les intérêts demandés du fabricant de la machine à forer (niveau 2) soit les intérêts qu’il doit payer sur le
capital d’achat de sa machine (niveau 3). Les mêmes principes s’appliquent aux
prix de conduits pour le transport de l’huile, à la construction des ports, à
la construction des navires pour le transport de l’huile, à l’achat des navires
et à leur gestion, aux facilités de stockage de l’huile, à la raffinerie, et
tout le long de la route du pétrole jusqu’au point final de vente de l’essence
au consommateur final.
Les intérêts qui forment partie
du prix final sont accumulatifs. Le long de la chaîne commerciale décrite, les
intérêts sont demandés sur les financement d’activités dont le prix déjà
comprend des montants à couverture d’intérêts. De cette manière paye-t-on des
intérêts sur tous les intérêts accumulatifs précédents. Cela à chaque passage
le long de la chaîne entière.
Les taxes sur la valeur ajoutée
(TVA) appliquée dans beaucoup de pays industrialisés sont complémentaires aux
intérêts. Aux termes du système TVA, un impôt appliqué sur le prix de vente à
chaque passage, au net des frais subis au niveau même. L’intention en est de
récupérer les impôts sur les profits lourds à chaque niveau. Le consommateur
final paye tout. Chaque fournisseur, fabricant, et vendeur réponde à l’état de
l’impôt TVA sur ses profits lourds. Les intérêts accumulatifs à chaque niveau
font partie du prix à chaque niveau. Le
pourcentage du prix en question n’est pas d’ailleurs facile à tracer.
Dans la pratique, ne s’agit-il
pas du seul montant à titre des intérêts faisant partie du prix d’un produit ou
service qui s’accumule le long de la chaîne de production. Ces intérêts,
faisant partie du prix, sont à leur tour sujets aux impôts.
Soit le contenu en intérêts du
prix d’un produit ou services, soit les impôts y appliqués sont de nature
improductive et parasite. Ils n’ont rien à faire avec le contenu inhérent ou
avec l’utilité du produit ou service en question. Les intérêts versés du
consommateur final trouvent leur voie de retour aux banques qui ont créé le
financement originaire. Toutefois, ces montants à couverture des intérêts ne
sont pas, comme le capital leur relatif, annulés à leur retour aux banques qui
ont fait les émissions originaires du capital. Ils restent libres à circuler
par le monde à grande vitesse et en temps réel.
Ils forment partie d’une masse financière volatile sans aucun contrôle,
toujours en augmentation exponentielle, dans les mains d’une petite élite
financière, pas élu, et souvent d’un niveau éthique dubitable. La crise de
crédit récente en fournit un exemple puissant.
Le total des intérêts
accumulatifs et des impôts compris dans le prix d’un produit ou service est
payé par le consommateur final. Sans eux les prix moyens des produits
industriels et des services ne seraient que le 50-60% des prix actuellement
demandés. Et même moins.
Le financement de la part du consommateur final.
Il se peut bien que le
consommateur final doive emprunter de l’argent pour financer l’achat d’un bien
ou service. En tel cas il doit payer
soit le contenu entier des intérêts accumulatifs et des impôts faisant partie
du prix, soit des intérêts sur son financement bancaire qui lui permet de faire
l’achat. La valeur du montant dont au financement peut, évidemment, varier du
0% à plus du 100% du prix du produit ou service en question. Dans les pays
occidentaux aux cas des voitures et de la propriété immeuble, ce pourcentage
tende vers le 100%. En quelques cas, dans certain pays, tels par exemple les
Pays Bas, des jeunes peuvent prêter même jusqu’à 120% de la valeur de la
propriété qu’ils achètent.
Les taux d’intérêt peuvent
résulter plutôt réduits au cas des investissements dans les propriétés
immeubles. D’autre part peuvent-ils facilement arriver et même dépasser le 10%
par an pour les articles à consommation achetés sur crédit. Dans tels cas, plus
longue la période du crédit, plus élevé le pourcentage des intérêts réels
exprimés en fonction du prix d’achat du produit ou service. En général, plus
pauvre l’acheteur, plus les intérêts qu’il devra payer sur une période plus
longue. Les taux annuels des intérêts dans les pays pauvres peuvent arriver à
et même dépasser le 20%. Ces observations se réfèrent aux marchés et aux taux
d’intérêts officiels. Du moment qu’on passe du secteur formel à celui du marché
noir et usuraire, le situation devient-elle encore plus grave.
Au cas où le les intérêts
accumulatifs compris dans le prix montent au moins au 40%, et où les intérêts
sur le capital nécessaire pour financer l’achat montent à 10% (par an), le
total des intérêts payables arrive à 50% ou même plus. Au cas d’application des
impôts tels
Malheureusement, les principes
applicables à la chaîne de production industrielle sont-ils valables désormais
aussi aux secteurs alimentaires et aux secteurs des engrais.
Qu’est-ce que se passe
avec les intérêts?
Ce qui suit est un sommaire généralisé du trajet des
intérêts dans le cadre de l’actuel système économique dominant. La réalité est
plus complexe. Chacune des remarques suivantes est sujette à des nombreuses
variations.
Celui qui achète un produit ou
service le paye d’habitude au vendeur. Le paiement peut être effectué en
comptant, ou bien versé sur le compte en banque du vendeur. Ils existent
évidemment d’autres systèmes de paiement. D’une manière ou l’autre, la plupart
des fonds finira dans le système bancaire privé, d’abord au niveau d’une banque
ou filiale locale, poi au niveau national, et pour terminer souvent au niveau
international.
À quelque point le long de la
chaîne bancaire la partie du paiement qui représente la valeur du travail et
des matériaux investis dans le produit ou service acheté du consommateur final
sera compté comme un crédit. Le crédit servira pour annuler une dette
correspondante du consommateur dans les livres de la banque qui émise le financement originaire. La
banque aurait enregistré la transaction en forme d’un crédit pour elle-même, et
comme une dette au nom de son client. Le remboursement de la dette représente
un crédit de l’acheteur. La solde de l’acheteur auprès de la banque, et le
crédit de la banque auprès de l’acheteur restent en équilibre l’un avec
l’autre. Au moment du rembours total du capital de la part de l’acheteur, sa
solde auprès de la banque, et le crédit de la banque auprès de l’acheteur
tournent tous les deux à zéro. Les deux transactions (le financement et son
rembours) forment toutes les deux une partie du système productif de
l’économie. Au cas la production des biens et service ait lieu hors de la zone
de résidence de l’acheteur, le montant des remboursements sort du
système économique local de l’acheteur pour tourner à celui d’origine du
produit ou du service. Dans de tels cas, même la partie productive et bona fide des transactions porte à une
fuite financière de la zone de l’acheteur.
Les intérêts cumulatifs (avec les
impôts y appliqués) forment une partie importante du prix final d’achat. Ces intérêts
tournent, eux aussi, à la fin auprès de
ceux, d’habitude les banques, qui ont «créé » ou émis les
financements originaires. Ces intérêts représentent des revenus improductifs.
Ils ne sont «gagnés ». Aucun enregistrement formel fut effectué de
la banque à son crédit à la couverture des intérêts. Aucun enregistrement
d’endettement fut effectué en compte de l’acheteur du crédit. Le montant des
intérêts ne pas annulé, jamais. Les intérêts restent par conséquence en
circulation à la volonté du système bancaire. Ils forment, à partir de leur
paiement, partie de l’économie parallèle dite «spéculative ». Cela a
lieu d’habitude auprès des banques au niveau national ou international. La
masse financière créée de ces intérêts n’est jamais éliminée des livres des
banques. Parfois, soit rarement, la
fait-on, pour une partie, tourner dans le système productif de l’économie en
présence de dépression économique. En général est-elle tenue en forme de «papier » ou
“liquide” et utilisée pour des manœuvres spéculatives au niveau mondial, par
exemple sur les devises, ou bien “investie” dans les propriétés immeubles et
les actions en bourse. Les prix des
terres, immeubles, et actions s’augmentent
de manière inflationniste. Ceux qui les achètent doivent les payer toujours
plus cher. Pour les payer doivent-ils emprunter plus d’argent, sur lequel ils
doivent payer des intérêts. Ce cycle improductif et spéculatif continue sans fin .... jusqu’à l’effondrement
provisoire du système financier entier au moment où la partie productive de
l’économie ne peut plus supporter le poids du paiement de touts les intérêts.
Comme dans la situation actuelle de la crise mondiale du crédit.
L’endettement dans les pays en
voie de développement.
Dans un sens, les personnes les
plus pauvres dans les pays en voie de développement ont des avantages sur
celles «riches » dans les pays industrialisés, car elles n’ont que
rarement des endettements personnels à financer. Heureusement, les banques
occidentales ne les ont pas retenues méritantes de financements. Elles ont été
contraintes à survivre sur la base du travail propre, sans aucune subvention
publique et sans aucun financement à intérêts. Malheureusement les mêmes
observations ne s’appliquent pas aux gouvernements des pays pauvres. Ils ont,
fréquemment sous pression des organisations financières internationales
(occidentales), emprunté de l’argent contre intérêts pour des raisons qui
rarement, peut-être jamais, ont
contribué à des améliorations réelles de la qualité de vie des habitants.
En absence de mesures
d’allègement des dettes des pays en voie de développement, ces derniers
doivent-ils rembourser leurs dettes plus les intérêts relatifs aux dettes. Pour
payer les intérêts doivent-ils chercher des nouveaux financements, dans une
spirale continue d’augmentation exponentielle de leur endettement. La seule
alternative dont ils disposent est la réduction de leurs dépenses pour produits
et services. Dans les pays pauvres, cela signifie une réduction des dépenses
sur les services de base, déjà faibles, tels la santé et l’éducation publique,
ou bien sur l’entretien d’infrastructures tel le système routier. Plus
récemment, les institutions internationales telles
L’argent sert de
catalysât, un moyen nécessaire pour compléter une transaction.
On a écrit des bibliothèques
entières au sujet de la monnaie. Pour ce qui concerne le projet Vivons Tougan,
la monnaie est retenue sans aucune valeur intrinsèque. Le métal utilisé pour
faire les pièces de monnaie aurait une valeur réduite au cas de son recyclage
dans l’économie productive réelle. Toutefois la valeur intrinsèque des pièces de
monnaie utilisées pour des transactions dans les pays industrialisés ne
constitue pas une partie importante de la masse monétaire actuellement en
circulation. La valeur des billets bancaires et les pièces de monnaie ne supère
pas le 2% de la masse monétaire. La valeur des pièces métalliques n’est qu’une
partie minuscule du 2%.
L’argent auquel nous nous référons d’habitude sert de “catalysât”, de
moyens de transfert, qui permet à ce qu’une transaction commerciale puisse
avoir lieu. Ils y ont, normalement, au moins deux parties à une transaction,
soit un vendeur de biens ou services et leur acheteur. Le vendeur vende
ses biens et services à l’acheteur. Mettons que les biens et les services du
vendeur représentent le résultat de 10 heures d’activité de la vie du vendeur.
Pour les payer, l’acheteur doit lui aussi fournir des biens et services pour
une valeur comparable, d’habitude à un parti tiers. Mettons pour notre
convenance qui dits biens et services représentent à leur tour 10 heures de
productivité de la part de l’acheteur. La valeur perçue des biens et services
fournis de l’acheteur au parti tiers résulte, en principe, en équilibre avec la
valeur perçue des biens et services qu’il a acheté auprès du vendeur. L’argent,
qui fonctionne de catalysât de la transaction, permet au vendeur d’attendre
avant d’acheter des biens et des services de la même valeur auprès d’un parti
tiers. Le contrat effectif entre le vendeur et l’acheteur traite, en fait, les
heures de productivité dont le vendeur a besoin pour faire les biens ou rendre
les services qu’il vende à l’acheteur. Ces heures-là sont équilibrées à travers des heures de productivité
nécessaires à ce l’acheteur produise les
«crédits » pour l’achat des biens et services. Il va sans dire que compte
va toujours tenu des variables éventuellement présents telles la vitesse de
travail, le rendement comparatif des deux partis, et les techniques dont ils se
servent.
Dan le passé, des catalysâtes différents des pièces de monnaie, des
billets bancaires, et des morceaux de papier, telles les coquilles et le grain
ont été acceptés des membres des communautés et utilisés avec succès comme
moyens de transaction, même sur des périodes de centaines d’années. En effet,
toute chose matérielle ou immatérielle se prête à l’utilisation comme catalysât
pour favoriser les transactions, à condition que les membres de la communauté
sont d’accord de le faire. Au cas du projet Vivons Tougan, le moyens, ou
catalysateur, prévu pour l’exécution des transactions est la valeur perçue d’une
heure de travail.
Sans catalyseur, aucune transaction.
Au cas de manque d’un catalysât communément concordé au niveau
communautaire pour faire les transactions, est-il impossible de compléter des
transactions entre plusieurs partis, sauf là où il s’agit du troque. Une
pratique alternative serait le vol. Tandis que ce dernier est pratique commune,
il n’est pas retenu une alternative acceptable dans le cadre du projet Vivons
Tougan.
La fuite financière.
Au cas où des individus, des familles,
des groupes, ou des communautés achètent plus de biens ou services qu’ils
puissent produire ou vendre, expérience-t-on une situation de fuite financière.
La fuite financière à cause du commerce, des paiements à titre d’intérêts et de
«l’exportation » des épargnes signifie que le montant réduit de
monnaie formelle qui arrive dans les zones pauvres soit rurales qu’urbaines
dans les pays en voie de développement en est d’habitude tout de suite
« sucé ». Les zones pauvres se trouvent par conséquence dépourvues de
moyens pour le transfert de biens et services, y compris ceux produits et
vendus à l’intérieur de la zone même.
Le développement économique y reste par conséquence bloquée.
Tandis que les intérêts
cumulatifs relatifs à l’achat d’un bien ou service produit dans
Il va sans dire que le ne limite
d’aucune manière la liberté des membres de la communauté à dépenser leurs
revenus en monnaie formelle comme ils le veulent. S’ils veulent acheter un
appareil de télévision utilisant leurs moyens en monnaie formelle propre,
peuvent-ils toujours le faire. Toutefois les membres ne peuvent pas se servir
des structures du projet pour le faire. Au cas où ils existent des groupes
d’habitants intentionnés à acheter des appareils TV, le projet pourrait, si
l’on lui demandera, les aider à établir des groupes coopératifs d’achat. La
direction du projet négocierait des achats en bloc aux prix escomptés. Elle paierait
les biens en comptant. Les biens seraient ensuite livrés aux membres de la
coopérative au prix originaire d’importation. Les éventuels coûts de gestion de
la direction du projet seraient comptabilisés dans le cadre du système de
monnaie locale.
On assure une équilibre avec
solde à zéro entre la valeur des biens et services importés dans
Les intérêts et les impôts y
relatifs au prix d’achat d’un produit ou service occidental montent dans leur
ensemble montent à au moins le 50% du prix. Leur élimination augmente de
manière impressionnante le pouvoir d’achat potentiel des habitants au cas
d’exécution de projets intégrés. Plus vite la circulation des fonds en monnaie
formelle mis à la disposition des populations locale, plus élevés les avantages
des habitants des zones des projets vis à vis les habitants d’autres zones où
les intérêts continueront à être appliqués.
De la même manière, un système
local d’échanges stable, sans intérêts et sans inflation, rende possible la
réalisation d’une série sans limites de transactions économiques locales
équilibrées à zéro sans aucun risque de fuite financière. Les
« fonds » disponibles dans le système resteront constants.
Supposant 50.000 adultes utilisateurs, s’agit-il au cas du projet Vivons Tougan
de 25.000.000 d’unités de compte. Ce chiffre ne variera qu’avec le nombre
d’habitants qu’y participent. Plus vite la circulation des fonds exprimés en
unités de compte locales, plus élevée la productivité des habitants de la zone
du projet et plus rapide l’augmentation de leur qualité de vie. Le seul facteur
qui tende à limiter ces développements est la quantité du travail que les
différents membres de la communauté peuvent ou veulent faire. Plus, et plus
efficient leur travail, plus les crédits dont ils disposeront, et plus les
biens et services des autres membres de la communauté ils pourront acheter.
Moins, et moins efficient leur travail, moins les crédits dont ils disposeront
pour la consommation de biens et services produits localement. Puisque personne
ne peut travailler plus que 24 heures par jour, le système incorpore des
limites inhérentes préalables. Dans une zone économique à 50.000 membres
adultes, supposant une journée moyenne de travail de 8 heures par personne y
comprise les malades, les handicapés et les vieux, la productivité maximale
journalière est le produit de 400.000 heures de travail par jour. Un membre
pourra opter à travailler de plus ou de moins d’un autre. Peut-être
travaille-t-il de manière plus efficiente d’un autre. Peut-être a-t-il une spécialisation
que lui permet de demander plus de crédit par heure de travail. Compte tenu de
telles variables, qui sont typiques de tout système économique ouvert, mature,
juste, et sans esclavage, plus grand le nombre de transactions ayant lieu
chaque jour dans le cadre des systèmes de monnaie locale SEL -LETS, et
meilleure la qualité de vie des habitants.
Le système local d’échanges est
créé dans l’une des premières phase d’exécution du projet. Il fonctionne de
manière indépendante du système économique formel, sans le substituer. Les
crises économiques du système monétaire formel ne le touchent pas.
Le système local d’échanges mis
en place.
Un seul système local d’échange
sera créé et géré par les habitants mêmes.
Tous les adultes de
En principe, les enfants âgés
moins de 16 ans ne seront pas membres, car, aux termes des conventions internationales
sur les droits de l’enfant, ils ne peuvent pas légalement travailler.
Toutefois, l’âge minime de participation sera décidé par la population
elle-même sur la base de ses exigences, sa culture et la situation économiques
locale. Les enfants seront enregistrés comme membres du système local SEL -LETS
à l’âge prévu des statuts du système même. Les enfants pourront, par exemple,
en devenir membres « dormants » au moment de leur naissance pour
en devenir des membres actifs des l’achèvement de l’âge minime prévu pour les
activités productives par les statuts locaux.
La valeur de référence sera basée
d’habitude sur la valeur perçue d’une heure de travail. Les habitants pourront
décider d’établir un plafond supérieur et une limite inférieure à la valeur de
l’heure de travail. Par exemple, au cas d’une rémunération indicative moyenne
de 10 unités par heure, peut-on décider un plafond de 15 unités par heure pour
des travaux physiques durs ou des services spécialisés, et une valeur minime de
7 unités pour l’accompagnement des personnes anciennes ou pour garder des
enfants.
Les frais locaux de gestion et
d’entretien dans le cadre du système local d’échanges.
Toute les transactions relatives
aux biens et les services produits et consommés dans la zone du projet peuvent
être effectuées dans le cadre du système local d’échanges établi. Par
conséquence, toutes les transactions relatives aux biens et services locaux
nécessaires à la gestion et entretien des structures du projet peuvent
également être effectuées dans le cadre du système économique local. En
fait, les biens et services relatifs au projet lui-même, y compris par
conséquence tous les biens et services relatifs à sa gestion et à l’entretien
de ses structures doivent avoir lieu
dans le cadre du système économique local. Leurs frais, exprimés en unités
comptables du système SEL -LETS seront recyclés dans la zone du projet. Plus
vite la circulation des crédits du système local SEL -LETS, meilleure la
qualité de vie des habitants.
Les seuls frais en monnaie formelle subis pour la
gestion et l’entretien des structures sont à couverture des pièces détachées
des biens en compte capital nécessaires
à la création des structures du projet originairement acquises à l’extérieure
de la zone du projet, et pour le remplacement à long terme des biens mêmes.
Tels frais sont couverts des contributions mensuelles en monnaie formelle
versées des familles dans leur Fonds Coopératif de Développement Local. Les
frais de la main d’œuvre locale et de l’administration du système rentrent dans
le cadre du système de monnaie locale établi. Les unités locales circulent sans
fin dans la communauté. En principe, le niveau des frais d’entretien et des
services relatifs aux structures du projet, étant exprimés en unités locales
n’a aucune importance pour le fonctionnement de l’économie locale. Ils sont
toujours recyclés localement et ne sortent jamais du système. Dans le cadre du
système économique local a-t-on d’ailleurs des conditions de libre concurrence.
Les opérateurs qui demandent des tarifs retenus excessifs se trouveront avec
peu de marges de manœuvre.
À titre d’exemple, pour
l’entretien du système de fourniture en eau potable dans
Les
paiements en monnaie formelle versés dans le Fonds Coopératif de Développement
Local montent d’habitude à Euro 4 à 5
par famille de 7 personnes par mois. Le projet met à la disposition des
familles bénéficiaires une gamme très large de services. Les frais de tous ses
services sont couverts de cette contribution mensuelle. Surtout les épargnes
réalisées des familles sur leurs frais coutumiers devraient dépasser de
beaucoup le montant de leur contribution mensuelle. À penser aux frais de
l’achat de l’eau potable et des combustibles pour la cuisine. À penser à
l’épargne du temps dédié des femmes à la corvée de l’eau et à la recherche du
bois pour la cuisine. À penser aux avantages financiers et sociaux créés du
projet et de la mise à la disposition de tous de microcrédits sans intérêts. À
penser à l’augmentation de la productivité à travers l’amélioration de la santé
des habitants.
Le
bilan du projet contient des détails complets sur la gestion financière des structures
établies. La contribution mensuelle en monnaie formelle à couverture de la
gamme entière de services mise à la disposition des habitants monte à Euro 0,60 – Euro 0,75 par personne par mois.
Les contributions des 76.740 habitants montent à Euro 552.000 - Euro 688.000 par an. On n’a
besoin que de Euro 120.000 par mois en monnaie formelle à couverture de la
gestion et de l’entretien du système, dont une part pour l’achat de pièces
détachées relatives aux biens originairement achetés pour de la monnaie
formelle. La partie restante des revenus
est recyclé de manière continue en forme de micro -crédits sans intérêts au but
d’augmenter la productivité locale. À la fin de la première période de gestion
de dix ans, le montant accumulé dans le Fonds Coopératif de Développement Local
sera au moins Euro 8.000.000, compte tenu aussi du remboursement des
financements faits du projet à faveur de certaines activités productives au
cours des deux années d’exécution du projet. Pendant cette période, chaque
famille aura pu bénéficier de micro -crédits sans intérêts pour un montant
moyen d’au moins Euro 2.600 à financement de l’augmentation de sa productivité.
Puisque
les frais exprimés en monnaie formelle (CFA-Euro) nécessaires à la gestion et à
l’entretien des structures du projet ne montent qu’à 20-25% des revenus du
projet, le rapport entre les revenus en monnaie formelle et les dépenses en
monnaie formelle ne peut qu’être toujours positif. À faire la comparaison avec
les problèmes auxquels les projets traditionnels de développement international
doivent faire face. Le projet est et restera durable de façon inhérent. Il
garantit également de manière durable la couverture du remplacement à long
terme des investissements originaires faits en compte capital.
Vivons Tougan : Table matières.