ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.
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œuvre a été mise à la disposition du public général aux termes d’une licence
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Édition
03 : 23 Décembre, 2013.
Quelques
informations spécifiques aux aspects écologiques.
Une “hiérarchie de consommation” :
[En haut de la pyramide.]
1. Éviter de la surconsommation
discrétionnaire en fournissant de nouvelles voies pour la génération du
bien-être.
2. Facilitation de la consommation réflexive.
3. Encourager un mouvement vers la consommation
d’expériences et services à impact écologique réduit.
4. Proposer une réduction de la consommation de
biens pas nécessaires.
5. Facilitation du renvoi de la consommation.
6. Facilitation de la consommation de produits de
substitution à deuxième vie.
7. Offrir
les produits et services de fournisseurs éco-éthiques.
8. Soutenir la provision de solutions
alternatives à impact écologique plus réduit.
[En bas de la pyramide.]
[(
Principes nécessaires à une économie verte.
The Green Economy Pocketbook :
The case for action publié par The Green Economy Coalition (www.greeneconomy.org) c/o IIED, London, Juin,
2012, pp. 54-58 présente une liste de neuf principes nécessaires à une “une
économie verte, juste et inclusive”. Le développement intégré suit en plein
tels principes. Il donne une description phase par phase de la manière de leur
application, y comprise la formation des
structures financières coopératives qui la permettent.
Les neuf principes sont :
1. Le principe de la durabilité.
2. Le principe de la justice. (Equité)
3. Le principe de la dignité. (Prospérité et
bienêtre pour tous.)
4. Le principe de la planète saine.
(Restauration de la biodiversité, investissement dans les systèmes naturels,
réhabilitation des système naturels dégradés.)
5. Le principe de l’inclusion. (Décisions
inclusives à, participation des intéressés.)
6. Le principe du bon gouvernement et de la
responsabilité.
7. Le principe de la résilience. (Résilience
sociale et environnementale.)
8. Le principe de l’efficience et de la
suffisance. ( Production et consommation durables.)
9. Le principe des générations.
(Investissement pour le présent et pour le futur.)
Notre avenir à tous.
“Le développement durable est un développement
qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations
futures de répondre aux leurs.” Rapport de la Commission
Mondiale sur l’environnement et le Développement : Notre avenir à tous, [Rapport Brundtland], Nations Unies,New York, 1987, Chapitre 2, par. 1.
Les
droits de
La ley de derechos de la madre
tierra (loi sur les droits de
[Traduction
de l’espagnol par Stichting Bakens Verzet]
1. À
la vie. Le droit à la conservation et à l’intégrité des systèmes de vie et des
processus naturels qui les supportent, ainsi que les capacités et les
conditions pour leur régénération.
2. À
la diversité de la vie. Le droit à la conservation de la différentiation et à
la diversité des choses vivantes (seres) qui composent
3. À
l’eau. Le droit à la conservation et au fonctionnement des cycles de l’eau, et
son existence dans la quantité et de la qualité nécessaires au support des
systèmes de vie et à la protection de l’eau contre la contamination pour la
reproduction de la vie de
4. À
l’air propre. La droit à la conservation de la qualité et de la composition de
l’air pour la support aux systèmes de vie et la protection de l’eau contre la
contamination pour la reproduction de la vie de
5. À
l’équilibre. Le droit à la conservation ou restauration de l’interaction, à
l’interdépendance, à la complémentarité et à la fonctionnalité des composants
de la`Terre Mère équilibrées pour la continuation de ses cycles et la
reproduction de ses processus vitaux..
6. À
la restauration. Le droit à la
restauration appropriée et effective des systèmes de vie directement ou
indirectement influencés par les activités humaines.
7. À
la vie sans contamination. Le droit à la
protection de
Les
projets de développement intégré garantissent le respect de tous les droits de
Introduction
Le
projet Vivons Tougan est pour 100% écologique.
Il est
basé sur l’utilisation d’énergies renouvelables et en particulier sur
l’utilisation des cellules photovoltaïques pour les structures de pompage de l’eau
potable, et pour celles d’éclairage pour les études. Les structures éco
-sanitaires prévues servent aussi au compostage des déchets organiques humains
sur site. L’urine et les fèces produits des habitants n’ont aucun contact ni
avec de l’eau potable, ni avec les eaux
de superficie, ni avec les eaux souterraines, ni avec le sol. Les plantations
de Jatropha prévues fourniront
jusqu’à
Les
ordures non -organiques sont récoltes et recyclées là où possible dans le cadre
du système de monnaie locale établi pour favoriser les activités productives
dans la zone du projet.
L’introduction
et utilisation des foyers à rendement élevé élimine les risques d’incendies et
des particules fins à l’intérieur et autour des ménages. Le remplacement du bois et du charbon de bois
par mini- briquettes faites localement pour la cuisine protège les forêts et porte à une forte réduction des
émissions de CO2.
La
production locale d’articles faits à base de composites de gypse est elle
aussi entièrement écologique. Le cycle de production est tel que la
quantité fortement réduite d’eau nécessaire pendant une phase du cycle est
recyclée dans une deuxième phase sans aucune perte d’eau sale ou contaminée
dans l’environnement. Les produits en composites de gypse sont eux-mêmes au
100% écologiques. Ils peuvent toujours être réparés. Au cas où ils ne fussent
plus nécessaires ou utilisables, peut-on les restituer aux usines pour le
recyclage au 100% pour la production de produits nouveaux. Aucun matériel n’est
jamais perdu dans l’environnement. Au cas éventuel d’abandonnement dans
l’environnement, les composites de gypse n’auraient aucun effet négatif sur les
personnes ou les choses.
Le
travail aux composites de gypse peut bien porter à la présence de poudres fines
dans les zones immédiatement aux alentours des unités de production et des
carrières. Pour cette raison, le travail au gypse dans les environnements
fermés doit être accompagné de l’utilisation de moyens de protection des yeux
et des poumons. Il existe toutefois aucun risque d’exposition à des éléments
cancérigènes, car les particules de poudre de gypse se dissolvent en contact
avec les liquides du corps. Le projet ne prévoit que des exploitations minières
manuelles sur toute petite échelle à
utilisation locale. Il ne s’agit que d’activités relatives à quelques centaines
de tonnes par an.
En principe, l’exploitation de carrières d’anhydrite et de gypse éventuellement se
trouvant dans des villages habités peut porter à la nécessité de déplacer
quelques habitants de leur résidences. L’étude initiale environnementale doit
fixer la volonté des bénéficiaires à s’adhérer aux réalisations tout en
ménageant les mesures appropriés de compensation. Vues les quantités très
réduites de gypse nécessaires, le risque de devoir déplacer des personnes est à
considérer nul.
Les
droits d’exploitation d’éventuelles gisements de anhydrite ou de gypse dans la
zone du projet seront mis au nom du projet, soit « la commission centrale
de
L’adaptation
aux changements climatiques.
Voir l’article The Great Imposters de de George Monbiot sur la commodification
des ressources naturelles publié sur le Guardian, Londres, 07 Août, 2012.
“La évaluation et vente
de la nature représente encore un transfert de pouvoir aux grandes corporations
et les riches…..Elle nous diminue. Elle diminue la nature. À travers la
transformation du monde naturel en une filiale de l’économie monétisée des
corporations elle affirme de nouveau la doctrine biblique de la dominance. Elle
découpe la biosphère en commodités composantes: ”
Facteurs environnementaux qui “contribuent
potentiellement à l’effondrement de la civilisation comprennent: l’extinction
toujours plus vite des populations et espèces de flore et faune, qui pourrait
porter à la perte de services au niveau de l’écosystème qui sont essentiels à
la survie humaine; la dégradation des terres et les changements de
l’utilisation des terres; la diffusion d’un pôle à l’autre des substances
toxiques; l’acidification et eutrophication des océans (zones mortes);
l’aggravation de quelques aspects de l’environnement épidémiologique (facteurs
qui rendent les populations humaines plus susceptible aux maladie
infectieuses); la réduction de ressources toujours plus rares, en
particuler les eaux souterraines qui sont surexploitées dans beaucoup de
zones agricoles importantes; et les guerres aux ressources.” ( P.R. Ehrlich,
H.M. Ehlich, Can a collapse of global
civilization be avoided? Proceedings of the Royal Society, Biology, Vol. 280, 20122845, Londres, 08 Janvier 2013. ) L’article comprend une
liste qualifiée de 163 références.
L’analyse suivante
s’applique aux plans d’adaptation climatique au niveau national. Quelques voix
ne s’appliquent pas au projet individuel pour
Les solutions
marquées “Oui” font partie en principe
partie du projet Vivons Tougan. Celles marquées
“Non” ne le sont pas.
Le matériel original en
anglais a été rendu en français par Stichting Bakens Verzet.
Vulnérabilités
primaires et solutions adaptives.
(Technical Paper FCCC/TP/2011/7 for Item 6(b) de l’ordre du jour provisionnel de la trente-cinquième séance,,
Durban 28 Novembre—3 Décembre 2011,
Convention Cadre des Nations Unies sur les Changement Climatiques
(CCNUCC), Autorité Subsidiaire pour Implémentation, Genève, 16 Novembre, 2011)
Objectif/secteur
du développement adaptif. |
Vulnérabilités primaires. |
Programme national d’ actions
d’ intervention (solutions adaptatives). |
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Agriculture et sécurité alimentaire:
achèvement et sauvegarde de la sécurité alimentaire |
Rendement réduits des cultures. Populations de poissons en déclin. Saisons de culture plus courtes. Perte de terres agricoles
(érosion au cours des inondations, et désertification comme résultat des
sécheresses). Inondations cause de perte de
fertilité des sols. Salinisation des sols à cause
d’intrusion des eau salines. Incertitude sur quoi semer et
quand. Sécheresses et pluies
imprévisibles plus périodes de chaleur portant à une augmentation de la
évapotranspiration. |
Changement des dates de plantation. [Oui] Diversification de la production des cultures à travers le développement
de cultures résilientes.(résilientes aux sécheresses dans les zones sujettes
aux sécheresses, résilientes au sel dans les zones côtières). [Oui] Production de
fourragères. [Oui] Réensemencement des
prairies. [Oui] La récolte des eaux
pluviales. [Oui] La construction et la réhabilitation des
réservoirs/barrages [No.] Les techniques
d’irrigation à économie d’eau. [Oui – sur petite échelle locale]. Planification de l’utilisation des terres. [Oui] La conservation des
sols. [Oui] La conservation des aliments et leur transformation par moyen
d’industries à petite échelle. [Oui, par activités locales sur petite échelle] Les banques d’aliments/céréales. [Oui] |
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Les ressources en eau et la sécurité en eau. |
Tarissement de rivières et sources. Stress hydrique accru. Augmentation du niveau de la mer et compromission des
sources en eau douce. Pénurie d’eau potable. Utilisation insoutenable des eaux souterraines. |
La récolte de l’eau pluviale. [Oui] Réhabilitation des zones humides. [Oui] Gestion intégrée des bassins versants à bénéfice de l’utilisation
des terres et de la protection des
zones côtières. [Oui :au cas de
projets multiples dans un bassin versant.] Réhabilitation de forages/puits. [Oui] Dessins résilients de réservoirs, canaux d’irrigation, étangs et digues.
[Non, sauf situations particulières.] Utilisation efficiente de l’eau. [Oui] Eco-assainissement. [Oui] |
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Sécurité physique: protection de la vie et
de la propriété contre les extrêmes du
climat et les calamités, y compris le long des zones côtières et les zones à
faible hauteur d’élévation. |
Augmentation du risque d’événements extrêmes et
nouveaux (explosion de lacs glaciaux,
sécheresse et inondations). Systèmes traditionnels d’avertissement incapables de faire des
simulations d’événements nouveaux et fréquents. Glissements de terrain causés par des inondations. Inondations le long des côtes.. Érosion côtière. Dégradation des écosystèmes marines. |
Abaissement artificiel de lacs glaciaux. [Non.] Construction de digues, disjoncteurs courants marins et protection contre
le décalage dunaire. [Non] Réflecteurs radar et gilets de sauvetage pour pêcheurs. [Possible, mais
pas encore défini]. Cartes des dangers/risques et cartes des réponses y liées, et voies
d’évacuation. [Possible : pas actuellement prévues] Planification des habitats humains dans les zones à risque réduit.
[Possible : pas actuellement prévue.] Relocation des communautés à risque. [En principe oui : pas
actuellement prévue.] Gestion des calamités, connaissance, état de préparation. [Oui] Réhabilitation des stations/équipements existants d’observation et/ou l’installation de
nouveaux. [Non : sauf points d’observation des forêts.] Établissement de systèmes de communication d’avertissement précoce. [Non.] |
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Protection des moyens d’existence et
l’amélioration de la capacité d’adaptation. |
Dépendance sur les ressources
naturelles et les écosystèmes. |
Réseaux de sécurité (par exemple
fonds d’action sociale). [Oui] Promotion de ressources alimentaires non-conventionnelles. [Oui] Production alimentaire au niveau de ménage. [Oui] Intégration des aspects relatifs au genre. [Oui] Facilité pour la formation professionnelle et centres communautaires.
[Oui] |
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« Création de résistance contre les
changements climatiques » des composants les plus importants des
économies nationales et le développement durable (engin de croissance
socio-économique). |
Le changement climatique exposes les agriculteurs aux
risques incertains qui puissent comporter des pertes importantes. Manque d’accès des agriculteurs au crédit. Augmentation des la fréquence et magnitude des extrêmes climatiques. |
Programmes de formation communautaire sur les changements
climatiques.[Oui] Inclusion du changement climatique dans le curriculum national. [Non.] Le développement et l’introduction de techniques d’épargne énergétique.
[Oui] Indices de sécheresse. [Oui, en principe, pas actuellement prévus] Dessin d’assurances. [Non.] Fonds de contingence à faveur de la survie au cours des calamités. [Oui :
indirectement au niveau des projets individuels de développement intégré] |
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Soutien et amélioration de la santé et sécurité
humaine. |
Altération de la transmission spatiale et temporale des
vecteurs de maladies, y comprises la malaria, la fièvre de dengue, la
méningite, la cholera et la diarrhée. La croissance des tempêtes tropicales
et l’augmentation des risques à la vie. |
Distribution de moustiquaires imprégnées
[Oui : pour les
moustiquaires pas imprégnées]. Production de bio-pesticides. [Non.] Réhabilitation et établissement des centres de santé. [Oui] Assurer de l’eau potable. [Oui] Système de traitement des eaux grises. [Oui, au niveau des ménages] |
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La
protection et l’amélioration des structures et du fonctionnement des
écosystèmes à faveur de la fourniture durables des bien et services des écosystèmes. |
Désertification. Déforestation. Dégradation des prairies. Remplacement des espèces natives et la colonisation par
des espèces non-indigènes. Pollution causé par sédiments au cas d’inondations. Perte de la biodiversité et des services des
écosystèmes due à l’érosion et aux règlements relatifs aux bassins versants. |
Afforestation côtière. [Oui] Réhabilitation des mangroves et la gestion des plantations. [Oui] Protection participative des barrières de sédiment côtier. [Possible mais
pas prévue.] Optimisation de la gestion des eaux douces et du drainage, y comprise la
construction de sillons et diversion et de terrasses. [Oui] La gestion des sols et de la végétation. [Oui] Gestion intégrée des bassins versants. [Oui : au case de projets
multiples dans le même bassin versant.] Réensemencement des prairies. [Oui] Plantation des arbres et des herbes dans les ravines/caniveaux. [Oui] Construction de gabions pour bloquer l’érosion et réhabiliter des zones
humides. [Possible, mais pas prévue] Réhabilitation des étangs envasés et reconstitution des pentes des
bassins. [Possible, mais pas prévue.] |
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« Création de résistance contre les
changements climatiques » ressources et fourniture d’énergie renouvelable. |
Insécurité énergétique à cause de l’interruption de systèmes hydroélectriques. Réduction des ressources endogènes de biomasse.. |
Gestion et prévention des risques d’incendies naturelles. [Oui] Efficience énergétique. [Oui] Installations micro-hydrauliques. [Non] Diversification des sources énergétiques (solaire, éolien et biogaz).
[Oui] |
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Protection
et conservation des valeurs et systèmes culturels. |
Les habitudes et patrimoine culturelles (habitation,
vestiaire, médicaments et d’autres traditions) sont étroitement liés à
l’environnement. Les changements environnementaux mettent sont causes de
pression sur la culture portant à des changements de la culture. |
Protection et conservation des espèces endogènes. [Oui] Conservation des sites de patrimoine culturelle et la promotion de
jardins botaniques. [Oui] |
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Protection et amélioration du dessin des infrastructures critiques. |
Érosion accélérée des plages. Destruction des infrastructures
au cours d’événements extrêmes tels les inondations et les tempêtes. |
Réaménagement et réhabilitation des infrastructures. [No, sauf sur petite
échelle locale] Planification de localités habitées dans la zones à risque réduit. [Non.
Toutefois possible, le cas échéant] |
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Un
aspect «encourageant » du schéma de vulnérabilités et solutions
ci-dessus est que les activités demandent peu de technologies compliquées
brevetées. Là où des brevets pourraient y résulter de quelque relevance, leurs
propriétaires semblent retenir plutôt réduit le risque de leur émulation
qualifiée pour la production locale dans les pays les plus pauvres, surtout
ceux Africains.
«Paradoxalement, très peu de
brevets [pour la protection de technologies primaires d’adaptation en Afrique]
sont déposés dans des domaines tels que les cuisinières solaires, l’éclairage
dans les régions reculées et le pompage solaire ou éolien alors que cela
permettrait de répondre à certains des besoins environnementaux les plus
critiques du continent. » (Haščič I. et d’autres, Mitigation
and Adaptation in Africa : Evidence from Patent Data, OCDE
Environment Working Papers, no. 50,
Organisation de Coopération et de Développement Économique (OCDE), OECD
Publishing, Paris, Novembre 2012.)
La afforestation.
Le plantage
et l’entretien initial de :
1.200.000
arbres (espèces natives).
600.000 arbres à fruits et à noix.
400.000 plantes de bambou et /ou chanvre.
1.500.000
arbres Moringa et/ou baobab
et/ou caroube et/ou dika, et/ou enset, et/ou marula,
3.500.000 arbustes Jatropha.
N.B. Les plantes de Jatropha sont destinées exclusivement à bénéfice des
populations locales et à faveur de
l’adaptation aux changements climatiques. La production annuelle de
Le choix des territoires de plantage est à la charge des organes de gestion
du projet et
La participation de la population locale monte à 3.710.400 heures de
travail.
Les structures de
recyclage des déchets.
Pour une
description complète voir section la création des structures de
recyclage des urines, de l'excréta et des ordures solides.
La récolte de l'urine, des eaux usées, de l'excréta et des ordures solides
non organiques procèdent comme mis à point pendant les ateliers
organisationnels.
Toutes
ces opérations ont lieu dans le cadre des monnaies locales SEL -LETS. On aurait
déjà procédé à l'achat des équipements qui ne sont pas disponibles localement à
travers des micro -crédits sans intérêts obtenus auprès du fonds spécial prévu
au bilan. Par principe les équipements adoptés ne devraient pas demander
l'utilisation d'énergie importée (électricité, diesel, essence etc.) et les
distances de transport devraient être les plus courtes possibles.
Voir aussi les illustrations suivantes:
Dessin des structures du
projet.
Dessins d’une toilette à compostage sec.
Dessin des structures de recyclage des ordures.
Le paquet d'installations sanitaires et de récolte
et recyclage des ordures se compose des éléments suivants:
- Réservoirs de compostage
d'excréta fabriqués localement en composites de gypse, pour les toilettes
fabriquées en gypse dans les usines locales.
- Réservoirs pour l'urine fabriqués en composites de gypse.
- Réservoirs pour les eaux usées fabriqués localement en composites de gypse.
- Récipients de compostage fabriqués localement pour le compostage des autres
ordures organiques.
- Un système de récolte et cas échéant de stockage du compostage de fèces et de
l'urine et des eaux usées pour le compte des usagers qui n'ont pas de terrains
ou de jardins permettant leur recyclage au niveau de ménage.
- Un système pour la récolte et recyclage d'ordures solides non organiques à
travers de la constitution de centres de recyclage.
Les structures pour
l’élimination des risques de la fumée dans les ménages.
Pour une
description complète voir section sur la création des structures
d’élimination des risques de la fumée dans les ménages.
L’aération,
et en particulier l’élimination de la fumée à l’intérieur et aux alentours des
maisons dans les pays en voie de développement constitue l’un des problèmes les
plus importants pour y favoriser une bonne qualité de vie. Le problème reçoit
peu de publicité, car il s’agit d’un secteur avec peu d’attraction pour les
commerçants de l’aide au développement.
Dans
les pays pauvres, et en particulier en Burkina Faso,, la forme d’énergie la
plus utilisée est la biomasse tel le bois, le charbon de bois, les restes agricoles,
et le fumier des animaux. 2.4 milliard de personnes se servent de ces biomasses
pour faire la cuisine. Au cas d’inclusion du charbon dans la liste, ce chiffre
passe à 3 milliard. L’utilisation de ces
biomasses porte à 1.6 million de morts
par an (ITDG rapport “Smoke
– The Killer in the Kitchen”, 2003; voir aussi OMS World Health Report 1992;) y
compris presque un million d’enfants. Le niveau de pollution de l’air dans les
maisons des plus pauvres dans les pays en voie de développement arrive à 100
fois celui maximum acceptable pour sauvegarder la santé.
Les
activités du projet passent par la création des usines de
production d'articles en composites de gypse, à la création des unités de
production des mini-briquettes pour les foyers et à la
création des structures pour la production de biomasse pour les foyers.
Le projet se qualifie d’ailleurs
pour inclusion dans le plan national du Burkina Faso pour l’adaptation aux
changements climatiques et son financement aux termes du Fonds Vert pour l’Adaptation
aux Changements Climatiques qui se présente comme fonds à bénéfice
des pays les plus pauvres.
L´utilisation des
énergies alternatives.
La fuite financière des zones pauvres à cause de
l’importation d’énergie, même s’il agit d’énergie produite dans d’autres
parties du pays où le projet a lieu, est l’une des causes les plus importantes
de la pauvreté. Cette constatation amère porte à la conclusion que pour arrêter
cette fuite financière, faut-on éviter l’importation d’énergie dans la zone du
projet. Cela porte, à la fois, à la conclusion inévitable qu’en principe toute
énergie utilisée au niveau local doit être produit localement. Puisque la zone
du projet n’a aucun réseau général existant de distribution d’énergie, la
production locale d’énergie à utilisation locale doit être fortement
décentralisé. Puisque la production d’énergie locale sera très réduite faut-on
établir une liste rigoureuse des applications prioritaires prévues du projet.
On a cherché à créer une équilibre éthique entre les bénéfices apportées des
structures et leurs coûts. Le projet couvre les frais des ressources en énergie
destinées aux services publics. Les frais des ressources en énergie destinées à
l’augmentation de la productivité individuelle sont couverts des structures coopératives de micro -crédit sans intérêts mis en
place du projet. Les
frais des ressources en énergie destinées au confort individuel ne sont pas
directement couverts du projet, chi facilite d’ailleurs la formation de groupes
d’achat coopératif à participation volontaire.
Le
projet prévoit l’installation de plus de 600 systèmes de pompage photovoltaïque
et auprès des cliniques et des écoles, avec des panneaux photovoltaïques pour
une puissance installée de 200 KW et 288 systèmes d’éclairage photovoltaïque
pour les études.
Le
projet ouvrira aussi des possibilités pour la génération locale sur petite
échelle des énergies renouvelables pour des activités spécifiques telles des
petits établissements meuniers et d’autres services à utilité publique.
La conservation de la
nature.
Les
possibilités d'une gestion et d'une conservation actives de ces réserves dans
l'intérêt des générations à venir sont pourtant actuellement mises gravement en
danger cause la manque de fonds.
Ils
existent de marges intéressants pour une coopération productive entre les
habitants de la zone du projet, à travers des structures créées par le projet,
et l'administration des réserves au but d'en assurer le développement et
l'exercice durables.
Au cas,
par exemple, où les Administrations des forêts deviennent membres du système
local d’échanges, pourront-elles se servir de la main d'œuvre locale sans avoir
besoin de monnaie formelle pour toute sorte d'activité, y compris, à titre
indicatif, l´entretien de la forêt, les activités de plantation, les travaux
des gardiens, des guides, la conservation de la faune et de la flore, et la
construction d'infrastructures. Il est possible que, sur demande des
administrations et l'accord des habitants, qu'on place dans le parc des
structures photovoltaïques pour la fourniture en eau des animaux.
Les
frais (exprimés en unités SEL -LETS) à la charge des 'Administrations ces
services pourront être déchargés à travers la gestion strictement durable des ressources
de
Les pépinières
La sécurité alimentaire et de fourniture en eau
en temps de sécheresse et de crise.
D'abord,
faut-il dire qu'au cas de sécheresse "absolue" pendant 2
à 3 années aucune communauté au monde, ni au Nord ni au sud, ni
industrialisé ni en voie de développement, ne pourrait survivre sans assistance
dans une telle situation. En d'autres périodes de l'histoire humaine avait-on
l'option de l'émigration à d'autres zones restées fertiles. De nos jours, à
cause en d’autre de la pression démographique, n'a-t-on guerre une telle
possibilité.
Le
projet offre une résistance à la sécheresse "absolue" bien
supérieure à celle disponible à d'autres communautés, mais aucune garantie
totale au cas de sécheresse à très long terme.
Par
exemple, les pompes solaires recommandées sont capables de fonctionner à une
hauteur d'élévation de bien 150 mètres. Cela veut dire que l'on peut opter au
cas de risque de sécheresse de longue durée, d'approfondir les forages
jusqu'à une nappe d'eau inférieure. On peut aussi choisir d'augmenter la
puissance installée de 300 Wc. par pompe à 400 Wc. par pompe, à compensation de
la hauteur d'élévation supérieure. Éventuellement, la puissance installée
peut-elle être d'ailleurs augmentée de façon flexible, à
main à main l'exigence de le faire ne se présentera. Au cas de choix à faveur
des solutions préventives, doit-on prévoir des coûts supplémentaires de Euro
500.000 à la voix de bilan 70101 (Construction forages) et Euro 250.000 à la
voix 70204 (panneaux solaires PV).
Dans des
conditions de sécheresse continue pendant 2-3 ans, les réserves en eau pluviale
récoltes des ménages seront terminées. De même les eaux éventuelles de
surface et des rivières. On n'aurait disponibilité que des
Les
pompes proposées ont aussi la caractéristique qu'elles peuvent être installées
à une profondeur importante (50 mètres et plus) au-dessous du niveau de
l'eau dans le forage. On peut prévoir des fortes fluctuations au niveau d'eau
dans le forage, là où la capacité du forage est en diminution et l'on
pompe trop d'eau par jour relatif à la vitesse de rechargement. Naturellement
au cas de rechargement insuffisant même de nuit, faut-on réduire la quantité
d'eau pompée en tournant les panneaux solaires hors des rayons du soleil,
ou bien réduire le nombre de pompes en fonction. À ce point,
commencera-t-on avoir moins de
Comme
décrit ci-dessus va-t-on établir des pépinières dans le cadre du système local
d’échange,. On va planter de dizaines de milliers d'arbres à fruit, à noix, et
à huiles comestibles. Il faudra donner de l’eau aux arbres pendant
quelques années pour qu’ils mettent des racines profondes, mais une fois
s’enracinés les arbres resteront relativement immuns à la sécheresse et donc
formeront une deuxième ressource importante en aliments.
Lectures supplémentaires :
Development and sustainability,
Capra F., Center for ecoliteracy, Berkely, 2005.
Nine Meals from Anarchy. Courtesy Andrew Simms, New Economics Foundation,
Schumacher Lecture 2008, Londres 2008.
Retour à :
Le projet Vivons Tougan et les problèmes du temps
Les objectifs du
projet et les résultats attendus.
La création des structures
prévues.
Table complète des matières du projet.