Préparé en collaboration avec l'ONG EAU POUR TOUS-TOGO
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par
et
Édition 05: 24 Novembre, 2005
Le projet ne couvre pas directement les possibilités
énormes offertes par de systèmes éfficients de récolte des eaux pluviales. On
prévoit que tels systèmes rentrent dans l'extension normale des activités
économiques dans la zone du projet.
Les eaux pluviales sont captées tant pour
l'irrigation pour que l'application doméstique. En cas d'utilisation comme eau
potable, il faut qu'il y ait en place un systeme de purification à filtrage,
car l'eau pourrait venir en contact de superficies sales et pourrait être stockée pour de périodes
relativement longues. La purification demande l'application de technologies à
gestion intensive, telles le remplacement systématique de filtres. L'omission
d'observation même de simples règles de gestion au niveau de ménage peut porter à de
conséquences graves. C'est pourquoi le projet prévoit la fourniture en eau
potable à partir de puits et systèmes hermétiquement fermés aux impuretés.
Les systemes en eau potable prévus dans le projet
base n'offre pourtant qu'une capacitation réduite pour la consommation humaine,
les petits animaux, et, éventuellement, l'irrigation à gouttes appliquée aux
petites cultivations à valeur ajoutée élevée. Le projet bas ne couvre pas l'eau
pour l'irrigation et l'agriculture en générale pour lesquelles, compte tenue de
coût des panneaux PV et/ou des générateurs à vent, la fourniture a systèmes
solaires reste toujours à ce jour anti-économique.
La récolte sur petite échelle des eaux pluviales
offre pourtant la possibilité de fournir de l'eau à boire aux animaux plus
grands et pour l'agriculture au but d'arriver à une certaine extension de la
saison de croissance et/ou un tampon contre de périodes de rèlative sécheresse
pendant la saison de croissance, augmentant la sécurité de la gestion des
terres.
La construction d'œuvres sur grande échelle telles
les digues sont en tout cas exclues du projet car elle implique une fuite
financière de la région telle que la production agricole supplémentaire n'en
pourrait jamais rembourser les frais. Elle ne rentre pas donc dans la
philosophie sur la base de laquelle ce projet a été développé.
L'utilisation de réservoirs en Beosite (R) fabriqués
localement dans le cadre des systemes SEL-LETS locaux signifie que les ménages
et les agriculteurs n'ont pas besoin d'argent formel pour commencer et
progressivement étendre leurs systemes de récolte des eaux pluviales. Les
réservoirs peuvent être remplis par gravitation
à partir de toits et/ou de pendances naturelles et/ou des surfaces des routes.
Dans le cadre des ménages, les eaux pourront être utilisées pour l'hygiène personale et la lessive.
Superficies telles que les toits,
routes, places, doivent recevoir une pente légere à fin que l'eau puisse se
drainer dans de chéneaux portant à de points de récolte. Les chéneaux seront
fabriqués localement en Beosite ou argile pour éviter la fuite financière de la
zone du projet. En tout cas, d'utilisation de PVC, qui est fortement
anti-écologique, doit être évitée.
Les superficies de récolte doivent être
maintenues aussi propres que possible.
Des toits verts ou “vivants” sont idéales pour la
récolte des eaux pluviales.
La quantité de points de récolte installés dépend de
la distribution des pluies. Dans la zone de Yoto on a moyennement 1000 mm de
pluie par an, ce qui signifie 1m3 par m2, ou bien 1.000.000m3 par km2. Puisque
le territoire du projet à une superficie de 1250 km2 environs, la pluie de la
zone monte à 1.250.000.000m3.
L'eau captée sur les toits des
ménages est déstiné aux applications générales domestiques et pas pour la
consommation humaine sans être
bouillie. Le traitement a chlore devrait être évité sauf au cas où l'eau dans les réservoirs
domestiques est la seule disponible, on n'a pas la possibilité de la faire
bouillir, et il y a un risque effectif que l'eau soit contaminée de bactéries.
Même en ce
cas, le traitement devrait être
réalisé par une personne experte.
L'eau récoltée devrait être toutefois filtrée pour en éliminer les matériaux organiques, les
solides et les particules en suspension.
Ceci peut être réalisé en deux phases:
a) Au point de récolte, avec une grille fine, avec
éventuellement un matériel épongeux placé à la partie supérieure du conduit.
b) Au dessus du réservoir où l'eau peut drainer à travers un récipient en
Beosite ou autre matériel (pas de PVC!) rempli de gravier et/ou sable/et/ou
charbon de bois fourni au niveau local.
Les dimensions des filtres dépendront cas par cas de
la quantité d'eau raisonnablement prévisible.
Leur dimension dépendra de la
concentration d'eau prévisible dans chaque cas, mais les conduits auront
normalement un diametre intérieur de 3” a 6”. Leur longueur dépendra de la
position du réservoir, mais elle devrait être aussi courte que possible. Au cas où ils sont
exposés aux rayons du soleil, ils doivent y être résistants. Là où possible, ils doivent être fabriqués localement
avec de matériaux fournis dans le cadre des systèmes monétaires locaux
SEL-LETS. Ne se servir en tout cas jamais de PVC.
Ils devraient être hermétiquement fermés et placés juste au-dessous
du toit, permettant la fourniture à gravitation à travers de tuyaux à de points
dans et autour de la maison. On peut aussi placer de récipients sur un support
entre toit et parterre pour faciliter de même le flux de gravite. Au cas où ni l'un ni l'autre de
tels systèmes ne soit disponible de récipients au niveau de la terre peuvent être utilisés. Ceci comporte,
pourtant, l'utilisation de couvercles, seaux, cuilleres (ladles) etc. qui ne
sont pas nécessairement hygiéniques, à risque élevé de contamination de la part
d'animaux et insectes. Réservoirs au niveau de terrain occupent aussi plus
d'espace.
Les réservoirs prévus seront normalement sphériques
et fabriqués localement par les usines Beosite. Du point de vue esthétique et
de leur dessin, leur placement n'est pas relevant, car ils se présenteront très
bien aux yeux.
La Réserve de Togodo se trouve dans
la zone du projet, et fait partie du canton de Sedomé. Elle a été placée sous
la gestion directe du Ministère de l'Environnement.
Les possibilités d'une gestion et d'une conservation
actives de cette Réserve à valeur écologique inestimable dans l'intéret des
générations à venir sont pourtant actuellement mises gravement en danger cause
la manque de fonds.
Ils existent de marges très intéressants pour une
coopération productive entre les habitants de Yoto, à travers des structures
créées par le projet, et l'administration de la réserve au but d'en assurer le
développement et l'exercice durable.
Au cas, par exemple, où l'Administration de la
Réserve devienne membre des systèmes de monnaies locales mis en place,
l'Administration pourra se servir de la main d'oeuvre locale sans avoir besoin
de monnaie formelle pour toute sorte d'activité, y compris, à titre indicatif,
entretien, plantation, travaux de gardien, guides, conservation de la faune et
de la flora, et construction d'infrastructures. Il est possible que, sur
demande de l'administration et l'accord des habitants, qu'on place dans le parc
des structures photovoltaiques pour la fourniture en eau des animaux.
Les frais (exprimés en débits SEL-LETS) à la charge
de l'Administration de la Réserve pour ces services pourront être déchargés à travers la gestion strictement durable des ressources
de la Réserve. Par exemple, la vente de bois, de la viande, des licences de
commercialisation etc.
Contenu
- Table matières - complète.
Application ACP-EU Water Faciity.
Sujets-clef.
Liste dessins et graphiques.
Cartes géographiques de la zone du projet.
Liste des abbréviations utilisées.
Pour d'autres informations
contacter:
Michel Seme Botsoé EDORH ANANOU,
Coordonnateur,
Technicien supérieur de Génie Sanitaire, Ingénieur des Travaux Hydrauliques et
Assainissement
DOMICILE LEGAL : LOME 57 Rue Aflao Gakli. N° Villa N° 10
B.P. 1853
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