Directeur
T.E.(Terry) Manning,
Schoener 50,
1771 ED Wieringerwerf
Pays Bas
Tél. 0031-227-604128
Website : http://www.flowman.nl
E-mail (nomàfindeligne)
@xs4all.nl : bakensverzet
«L’argent n’est pas la clef
qui ouvre l’entrée au marché mais la clenche qui la barre. »
Gesell Silvio, «The Natural Economic Order »
Version anglaise révisée, Peter Owen, Londres 1948,
page 228
Cette œuvre a été mise à la disposition du public général aux termes d’une
licence
Creative Commons
Attribution-Noncommercial-Share Alike 3.0 Licence.
08.40 La
production agricole et la sécurité alimentaire.
08.40.01
Observations préliminaires.
Le projet couvre plusieurs aspects liés à
l'agriculture, tels, par exemple, la gestion des terres communes; le
recyclage des déchets; la production locale pour la consommation locale; la
production de bio-masse pour les foyers.
Le projet
promouve une production locale à consommation locale. Il part du concept
d'une première obligation des habitants à s'assurer eux-mêmes à
travers de leurs efforts propres une bonne qualité de vie pour tous dans
la zone du projet. Les dimensions "anthropolgiques" du projet, avec
son premier niveau à 200-250 personnes; son deuxième niveau à 1500 personnes;
et son troisième niveau à 50.000 personnes sont telles de permettre une
diversification et spécialisation importante de la production. À travers
les pépinières établies et les banques de sémences, cherche-t-on de multiplier
le choix de produits disponibles, à commencer de ceux traditionaux au niveau
local, à poursuivre avec l'acclimatisation et l'introduction
de sortes plus "exotiques".
L'introduction du système de monnaie locale permettra aux agriculteurs de
se libérer des pressions économiques saisonnières. On les permettra d'accumuler
des débits exprimés en monnaie locale pour l'achat (local) de semences et pour
survivre pendant la saison de croissance, selon le ritme naturel de leurs
activités. Le système des micro-crédits sans intérêts leur permettra, cas
échéant, d'acheter des semences pour de l'argent formel. Dans ce dernier
cas, doit-on prévoir la vente d'une part de la production pour de la monnaie
formelle hors de la zone du projet pour que l'agriculteur puisse rembourser
son micro-crédit.
En mettant l'accent sur la production ménagère et locale particulière
et coopérative pour la consommation ménagère et locale, et
sur l'exploitation des structures financières créées pour ce but, le
projet tende à exercer des influences contre les activités de monoculture
sur grande échelle. Le projet est formellement a-politique mais il ne
donnera aucun support direct ou indirect aux activités agricoles
industrielles; ni à l'importation dans la zone du projet des
engrais, source de fuites financières importantes. Il cherchera à y
fournir des activités alternatives y compris le recyclage au 100% des
déchets.
08.40.10 La gestion des terres
communes.
La structure
de monnaie locale établie permet la formation d'une "classe" ou
"groupe" propriétaire de chaque bien commun, meuble ou immeuble que
ce soit. Par exemple, les bénéfices produites d'une terre commune utilisée
des pasteurs nomades, ou les revenus de la vente de bois produit sur un terrain
commun peuvent être divisés (sujet toujours aux décisions prises des
responsables) à niveau individuel entre les membres des groupes en question.
Par contre, les frais de gestion des terres et choses communes
peuvent être distribuées entre toutes les personnes qui font partie du groupe
propriétaire. Par principe, les terres communes deviendront ou resteront
inaliénables. De même les droits relatifs à la production minérale. Par
exemple les gisements de gypse ou d'anhydrite se trouvant sur des terres
communes du territoire du projet deviendront
propriété des villages/ commissions réservoir/ commissions forage où les
gisements se trouvent. Ils seront gérés des groupes mêmes. Enfin, les
structures créées du projet facilitent l'administration formelle de la
gestion des possessions traditionelles sans en modifier directement les
droits qui y sont liés.
08.40.20 Les structures de recyclage des
déchets.
Le file 05.43 La
création des structures de recyclage des urines, de l'excréta et des ordures
solides offre une description des structures prévus pour le
recyclage des déchets. Il s'agit, pour ce qui concerne les urines et les fèces,
soit d'une activité au niveau de l’agriculture traditionelle, soit d'une
activité au niveau de ménage. Dans les villages les plus grands, s'agit-il
en effet d'une sorte de agriculture urbaine. But prioritaire est le recyclage
sur site, là où possible, de
La récolte
de l'urine, des eaux usées, de l'excréta et des ordures solides non organiques
procèdent comme mis à point pendant les ateliers organisationnels.
Toutes ces opérations ont lieu dans le cadre des monnaies locales
SEL-LETS. On aurait déjà procédé à l'achat des équipements qui ne sont pas
disponibles localement à travers des micro-crédits sans intérêts obtenus auprès
du fonds spécial prévu au bilan. Par principe les équipements adoptés ne
devraient pas demander l'utilisation d'énergie importée (électricité, diesel,
essence etc.) et les distances de transport devraient être les plus courtes
possibles.
Voir aussi :
DESSIN DES STRUCTURES DE RECYCLAGE DES ORDURES
Le paquet
d'installations sanitaires et de récolte et recyclage des ordures se compose
des éléments suivants:
- 1)
Réservoirs de compostage d'excréta fabriqués localement en composites de gypse,
pour les toilettes fabriquées elles aussi en composites de gypse dans les
usines locales.
- 2) Réservoirs pour l'urine fabriqués également en composites de gypse.
- 3) Réservoirs pour les eaux usées fabriqués localement en composites de
gypse.
- 4) Récipients de compostage fabriqués localement pour le compostage des
autres ordures organiques
- 5) Un système de récolte et cas échéant de stockage du compostage dont aux
points 1) et 4), de l'urine dont au point 2) et des eaux usées (dont au point
3) pour le compte des usagers qui n'ont pas de terrains ou de jardins
permettant leur recyclage au niveau de ménage
- 6) Un système pour la récolte et recyclage d'ordures solides non organiques à
travers de la constitution de centres de recyclage.
08.40.21 L’utilisation du compost d’excréta.
L’excréta est
composté , sans l’addition d’aucune matière nouvelle, sur une période la plus
longue possible, au moins pendant 12 mois. Il se transforme dans un compost
parfaitement sain de bonne qualité à utiliser pour le condtionnement de la
terre. Il peut être
08.40.22 L’utilisation des urines et la sécurité alimentaire.
Les réservoirs
à urine doivent être vidés systématiquement. L'urine est un produit de valeur
importante comme fertilisant, et son utilisation directe peut porter au
redoublement de la production d'un jardin. Avec un peu de chaux ou sciure ou
équivalent ajouté de temps en temps à l'urine et le tout dilué une part à 10
parts d'eau (ou des eaux usées!!) l'urine peut être utilisée directement pour
l'arrosage des jardins des ménages.
Les toilettes ou san-plats incorporeront une division permettant la
séparation de l'urine et de l'excréta. Un urinoir sera fourni à utilisation des
hommes et des garçons. De petites quantités d'eau qui entrent dans les
réservoirs à urine cause les pratiques de lavage personnel et de lavage des
urinoirs ne sont pas du tout nocives au système.
Dans de certaines instances, les urines, et en particulier celles des
femmes enceintes et celles qui allaitent leurs enfants, ont une valeur
(exprimée en argent formel) extrêmement élevée pour les industries
pharmacéutiques. Malheureusement, au cas de ce projet, on ne voit aucune
possibilité immédiate d'exploiter ce potentiel intéressant.
Le recyclage des urines peut être couplé à celui des eaux usées. Il
n'est pas du tout nécessaire en effet d'ajouter de l'eau propre aux urines. Les
eaux usées (filtrées seulement pour en éliminer de leur éventuel contenu en
graisses) peuvent être tranquillement ajoutées à l'urine et recyclées au niveau
des ménages. Les ménages n'ayant pas de jardin, dont l'habitation est dotée
d'un toit plat, peuvent y installer de jardins verticaux faits en composites de
gypse afin qu'ils puissent effectuer le recyclage de leurs urines et eaux usées
tout en augmentant leur productivité avec la culture d'une partie de leurs
exigences alimentaires.
Les usagers qui ne peuvent pas ou ne veulent pas disposer eux-mêmes de
leur urine pourront demander aux opérateurs de le faire dans les cadres des
systèmes locaux SEL-LETS.
Il s’agit de
Comme engrais, les urines suffisent à la fertilisation de 400m2 de
jardin par personne, ou bien 2000m2 par famille de 5 personnes. Dans la
pratique, leur utilisation sera plus intensive à cause de manque d’espace auprès des ménages.
La superficie disponible pour les jardins ménagers sera souvent bien plus
réduite. En tout cas serait-elle suffisante pour la production de produits
alimentaires nécessaires à la survie de
la famille.
Il s'agit
de réservoirs (normalement en composites de gypse) placés à côté des
habitations pour faire la récolte des eaux usées de cuisine, d'hygiène
personnelle, et des activités ménagères en général. Comme on a déjà dit, dix
parts d'eau à une part d'urine permettent le recyclage de l'urine (et des eaux
usées) au niveau des ménages.
Naturellement les eaux usées peuvent être directement et séparément
utilisées pour l'arrosage des jardins ménagers. Les eaux contenant des graisses
(graisses animales ou bien huiles de cuisine) devront passer par un simple
filtre. Les solides ainsi filtrés sont stockés dans des récipients à compostage
organique dont au pont 08.40.1
Les récipients
utilisés pour les eaux usées doivent être hermétiquement fermés contre l'entrée
d'animaux et d'insectes. Ils doivent être vidés très régulièrement, si possible
au moins une fois par jour. Au cas de la formation d'odeurs faut-on procéder à
leur lavage.
Les usagers
qui ne peuvent pas ou ne veulent pas disposer eux-mêmes de leurs eaux usées
pourront demander aux opérateurs de le faire dans le cadre des systèmes locaux
SEL-LETS.
Les autres
ordures organiques ménagères se composent en générale de celles de cuisine et
des restes alimentaires. Elles peuvent donner lieu à des odeurs désagréables,
et, jetées sans discrimination à l'ouvert comme actuellement a lieu
systématiquement dans la zone du projet, constituent une menace continue à la
santé des habitants, augmentant en même temps le risque porté par animaux et
insectes porteurs de maladies.
Ils y ont plusieurs manières d'en effectuer le recyclage de façon
constructive. Ce problème se présente d'ailleurs dans tous les pays du monde.
La meilleure manière en est de tenir des animaux telles les poules, les
chèvres, ou, religion permettant, les porcs, capables à recycler les restes en
oeufs, viande, et lait. Par exemple, une poule consomme tous les restes de
cuisine d'un ménage entier. Puisque nos communautés au niveau de la commission
réservoir comptent 40 familles environs, il est possible de créer une récolte
de la part d'un membre/ménage dans chaque localité, qui tiendra les animaux
nécessaires au recyclage, en créant une activité productive tout en éliminant
un problème sérieux. La récolte des restes une ou même deux fois par jour
pourrait ajouter une deuxième source de revenu (exprimé toujours dans la monnaie
locale SEL-LETS) pour celle/celui qui se chargera de la faire.
Les restes de cuisine peuvent aussi être recyclés au niveau de ménage
par moyens d'un compostage aérobic dans un récipient approprié à fournir dans
le cadre des systèmes de monnaies locales SEL-LETS. Les restes sont mélangés
avec de la terre, et une fois qu'ils se seront réduits à terre, ils peuvent
être ajoutés aux jardins ou bien récoltés par les opérateurs SEL-LETS.
Naturellement, ces restes peuvent aussi être retirés par les opérateurs
SEL-LETS avant leur compostage. Les opérateurs pourront procéder à en faire le
compostage eux-mêmes ou de les recycler à d'autres qui y pourront être
intéressés.
Les restes de cuisine ne doivent pas être ajoutés aux réservoirs de recyclage
d'excréta, car elles peuvent être déjà contaminées par des mouches ou d'autres
insectes pouvant se reproduire à l'intérieur du réservoir excréta, d'où elles
ne pourront plus sortir que par le trou de la toilette dès que le couvercle en
est enlevé.
Donc, la réutilisation intelligente des restes de cuisine créera
directement une valeur ajoutée importante pour l'économie locale, même pendant
des temps de pénurie d’eau. Les petits animaux et la volaille ne demandent que
très peu d’eau, éventuellement des eaux de cuisine filtrées. Il peuvent fournir
des aliments jusqu’au moment où, aux périodes de sécheresse extrême de longue
durée, il n’y a plus d’eau, même d’eau recyclée, disponible pour les tenir en
vie. En dernier ressort constituent-ils eux-mêmes une ressource alimentaire à
disposition des habitants en temps de crise prolongée.
Les membres
individuels au niveau de chaque commission réservoir décideront sur les services
dont ils auront besoin. La situation au niveau collectif de commission
réservoir variera d'une localité à l'autre. Les services prévus sont intensifs
du point de vue de main d'œuvre nécessaire, et devraient donc porter à la
création d'un bon nombre d'emplois bien rémunérés dans les monnaies locales.
Les systèmes de récolte, stockage et recyclage seront établis pendant
des ateliers organisationnels qui auront lieu justement pour les lancer. Ceux
qui s'engageront à s'occuper de ces fonctions bénéficieront de priorité pour ce
qui concerne les micro-finances nécessaires à l'établissement de leurs
activités, en premier lieu auprès du fonds spécial prévu à ce but, ensuite,
éventuellement des fonds communs.
08.40.30 Les
pépinières et la sécurité alimentaire.
Des pépinières pour la cultivation des arbres d´origine seront formées
comme activités commercielles locales financées dans le cadre du système de
monnaie locale et de la structure de micro-crédits mise en place du projet. Par
principe, aucune monnaie formelle n’est demandée pour de telles activités. Au
cas d’exigences de monnaies formelle pour l’achat de semences ou plantes de
dehors la zone du projet, les initiatives se qualifieront pour des
micro-crédits sans intérêts. Donc, aucune voix spécifique au bilan à couverture
de telles initiatives n’est prévue.
Les activités se appliqueront aussi aux arbres à fruits et à huiles
végétales qui seront plantés le long des sentiers entre les villages de la zone
du projet, dans les places des villages
etc. On prévoit la plantation de
dizaines de milliers d’arbres. À distance de quelques années, dès que les
arbres aient pu fonder leurs racines au
point de n’avoir plus dépendre d’eau de superficie pour leur survie, fournissent-ils
une deuxième ressource alimentaire importante en temps de sécheresse prolongée.
08.40.40 La banque coopérative des
semences.
Le projet
instituera, dans le cadre du système de monnaie locale établie, une banque des
semences. La banque servira:
a) À la réintroduction et
sauvegarde de sortes de plantes locales et régionales ménacées de l´extinction
b) Á la préparation et la
conservation de semences pour le compte des agriculteurs.
c) Á la conservation et la
ré-introduction des plantes médicinales traditionnelles.
08.40.50
Bio-masse pour la fabrication de mini-briquettes.
Un autre aspect de base des
activités agricoles aux termes du projet, est la cultivation de biomasse pour
la fabrication de mini-briquettes pour les foyers à cuisine à rendement
élevé qui seront introduits auprès des ménages. Il s'agit de la production
de 65 tonnes de biomasse par an dans chacune des 220 zones réservoir du
projet (nécessité : 3,5 kg/famille/jour x 50 familles x 365
jours). Dans chacune des 46 zones de forage, sera créée une
unité de production de mini-briquettes pour les foyers améliorés. Les
mini-briquettes seront fabriquées selon une recette de déchéts ménagers
recyclés, déchets agricoles écartés, et production agricole spécialisée. Chaque
unité de production aura une capacité annuelle de 500 tonnes environ de
mini-briquettes et servira les zones de commission réservoir (5 à9) qui
s'y réfèrent. On prévoit que de 2 à 3 agriculteurs par zone
réservoir fourniront de la bio-masse, soit 20-30 tonnes par agriculteur.
Supposant
des épargnes de 6.5kg de bois ou
équivalent par famille par
jour, réalise-t-on des épargnes au
niveau du projet de 65 tonnes de bois par jour, ou
bien 23725 tonnes de bois par an. Converti
en tonnes de CO2, cela fait 18705 tonnes de CO2 par
an. Supposant une valeur de marché de Euro 24 per
tonne de CO2, le montant du crédit disponible s’approcherait à Euro 450.000 par projet
par an, en addition à d’autres épargnes
sur les frais et sur le temps dédié des femmes à
la recherche du bois. Sur les dix
ans, ces crédits souffiraient pour
financer le projet. Comme décrit (en anglais) à la section 09.33 CER
certificates Kyoto Treaty : programme of activities as a single CDM project
activity, est-on en train de faire des pas
timides pour faciliter la
participation de groupes de projets
petits à la commercialisation des certificats
des droits d’émission CO2. Jusqu’ici a-t-on réussi à les tenir hors du système à cause des frais élevés des procédures.
08.40.60 La
conservation des eaux.
La conservation des eaux
présente trois aspects principaux : utilisation; protection; conservation.
08.40.61 Utilisation
On n'utilise que de l'eau
dont on a strictement besoin. En principe
Les 1400m3 d'eau potable
par jour sont pour 100% recyclés. En premier lieu, à travers des urines
recyclés. En deuxième lieu à travers les eux grises recyclés avec les urines.
En troisième lieu à travers des eaux grises reyclés séparémment des urines.
On fera aussi la
récolte des eaux pluviales pour d'autres applications personnelles
domestiques. La pluviométrie de la zone du projet et les charactéristiques des
maisons des habitants, indiquent une capacité additionnelle en eau (pas
potable) de maximum 25 litres/personne/jour. Cette eau ne passe
jamais en forme contaminée dans le milieu.
Aucune eau ne vient jamais
en contact avec les fèces.
Les eaux récoltées des
place publiques, des rues, des routes seront stockées dans des réservoirs
couverts et protégés, à petites utilisations agricoles à gouttes.
Des éventuelles surplus
d'eau seront aménées aux cours d'eau.
Le projet ne prévoit pas
d'utilisation d'eau souterraine aux exigences de l'agriculture; ni aucune forme
d'irrigation sur grande échelle; ni aucun système d'accumulation d'eau en
forme d'étangs, ou à travers des barrages. Le projet même ne prévoit
aucun élevage de poisson (la production agricole est plus efficiente);
mais les habitants pourront donner support à de telles initiatives dans le
cadre des structures de micro-crédit, sujet au contrôle hygiénique continu
contre les risques de la contamination malarique.
L'eau utilisée pour la
production d'articles en composites de gypse est pour 100% recyclée pour la
production elle même. Il n'y a aucune perte d'eau dans
l'environnement.
08.40.62 Protection des
ressources en eau.
Les sources en eau, tels
les forages, les puits, les réservoirs, utilisées sont toutes à système
complètement sigillé contre les contaminations.
L'eau souterraine ne vient
jamais en contaact avec des eaux contaminées de superficie. Parce qu'il n'y
auront pas des eaux de superficie contaminées. Parce qu'on éliminera en
principe toutes les eaux de superficie stagnantes. Les eaux pluviales
superflues seront drainées, sans aucune pollution, directement dans les cours
d'eau.
Des initiatives pour
l'élimination totale des eaux stagnantes pourront être organisées au niveau de
chaque commission réservoir un fois que la structure de monnaie locale, à
établir au cours d'une première phase du projet, ne soit en fonction. Tout
simplement, en collaboration avec les autorités publiques, les
habitants paient des groupes d'entretien en monnaie locale pour faire des
simples oeuvres de drainage là où nécessaire. Telles oeuvres pourront s'étendre
aussi à l'entretien des sentiers et la création de pistes à bicylettes.
Voir les informations sur
les structures en eau potable pour les dessins des points d'eau à élimiination
de toute eau de surface et pour garantir des trottoirs et
superficies sècs aux pieds des utilisateurs.
On fera la récolte des eaux
pluviales, soit au niveau des ménages, soit au niveau du drainage des rues, des
routes, et des places publiques.
L'élimination rapide des
eaux stagnantes de superficie ne constitue qu'une partie des activités de
la lutte contre la malaria et contre les autres maladies portées de l'eau,
contre la vermine et contres les mauvaises odeurs.
08.40.70 Conservation de la nature
Sauf pour 1400m3 par jour
en eau saine à utlisation directe des populations, le projet ne
prend aucune ressource en eau de l'environnement. Il ne prévoit, tout
au moins en ce moment, aucune intervention de stockage de l'eau sur grande
échelle. Il est, de ce point de vue, eau-neutral. Le projet s'occupe du
développement local au but d'atteindre une bonne qualité de vie pour tous les
habitants dans la zone du projet. Cela ne demande aucune intervention
importante ni négative sur la nature.
Du point de vue de la
conservation de la nature dans la zone du projet en géneral, le projet
aura une influence importante et durable. Pour des détails se référer au
file 08.30
Une liste des files spécifiques aux aspects écologiques ci
joint. Le projet offre des instruments de grande valeur capables d'árreter le
déboisement; protéger la faune et la flora; améliorer la qualité de l'air;
utiliser de facon optimale le territoire; nettoyer et rendre plus
beaux les villages, les lieux publics, et les pistes entre les villages.
Suite : 09.10 La liste des annexes au
projet.
Arrière :
08.30 Quelques aspects spécifiques à l´écologie.
Poursuivre:
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